J'ai vu la comédie française "Case Départ" sur la traite négrière. Les méchants y sont tous blancs et leurs victimes sont noires et juives. Ce qui m'a frappé, au-delà de la déformation historique, c'est la façon dont les esclavagistes sont représentés. Tous horribles physiquement, pas simplement désagréables non, particulièrement hideux, un peu comme les caricatures de Juifs à l'époque de la propagande nazie.
Christiane Taubira, ministre de la Justice, a affirmé "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes».". Dans le même temps elle est une militante de la mémoire de l'esclavage occidental imposée aux jeunes Français de souche.
Rokhaya Diallo, une jeune femme animatrice d'une émission sur La Chaîne Parlementaire - chaîne publique - a affirmé sur twitter que Mme. Taubira avait raison car comme nous sommes en France, nous devons parler de l'esclavage en rapport avec la France. Seulement Rokhaya Diallo milite aussi pour "adapter" les programmes scolaires à la nouvelle réalité française, aux Français d'origines africaines, en oubliant un peu nos Rois pour parler de leurs ancêtres. Mais pas de leurs ancêtres esclavagistes. Remplacer l'histoire des Français de souche par celle des Arabes, sauf quand cette dernière n'est pas glorieuse, donc. Pile je gagne, face tu perds.
Ségolène Royal a dit que Najat Vallaud-Belkacem "ne serait peut-être pas là où elle est si elle s'appelait Claudine Dupont". Jean-Luc Mélenchon écrit sur son blog "la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains". Pour Yves Jégo, député UMP, le racisme anti-blanc est "une réalité que ne constate aucun Français de bonne foi". Pour Dominique Sopo, ex-président d'SOS-racisme, "le racisme anti-blanc est une notion forgée par le FN". Omar Djellil, ancien membre d'SOS-Racisme, affirme lui que le bureau national de l'association demande à ses membres de ne pas traiter les affaires dont les victimes sont blanches.
Le Figaro écrit "Il est difficile de savoir si un racisme antiblanc progresse parce qu’il n’existe aucun chiffre le mesurant", sans se demander pourquoi le FN progresse sans cesse. Le Monde titre "Comment l’extrême droite a fait du «racisme anti-blanc» une arme politique", j'ai cherché et ils n'ont en revanche jamais écrit d'article qui s'appellerait "Comment la gauche a fait du «racisme» une arme politique", de Julien Dray à Harlem Désir. Beaucoup disent que parler de racisme anti-blanc c'est en appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. Personne ne dit que parler de racisme blanc contre les immigrés depuis 30 ans c'est appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. On dit que parler de racisme anti-blanc est grave car le racisme ne se divise pas, mais on dissocie volontiers "racisme et antisémitisme".
BFMTV a fait un petit reportage à Lille ce matin, en demandant à trois Blancs s'ils étaient victimes de ce racisme. Deux ont dit que non, le troisième a dit que ça lui était déjà arrivé, plusieurs Noirs très agressifs le traitant de "Sale Blanc", mais il a aussitôt dit qu'il mettait cela sur le compte de la souffrance subie par ces gens, du fait qu'ils étaient "discriminés depuis des années". C'est le seul des trois à avoir témoigné sans vouloir montrer son visage. BFMTV n'a pas pensé à envoyer des journalistes vivre en banlieue pendant deux mois, pour enquêter sérieusement. BFMTV n'a pas non plus pensé à interroger des Arabes ou des Noirs dans la rue pour leur demander s'ils avaient déjà été victimes d'actes racistes, de ce racisme blanc qui justifie l'existence de dizaines d'associations subventionnées par l'Etat depuis quelques décennies, juste pour voir.
Je connais beaucoup de gens de gauche, qui ne parlent donc jamais de racisme anti-blanc, mais qui font tout pour vivre loin des quartiers à forte population d'origine immigrée, qui mettent leurs enfants dans des écoles privées, et qui ne s'éloignent pas du centre-ville le soir parce que passer dans tel quartier, selon leur propre avis, "ça craint trop". Ils sont toujours d'accord pour dire que pour quelqu'un à la peau bronzée, ça craint beaucoup moins. Je lis aussi des géographes qui parlent de l'exode des Français blancs fuyant massivement la banlieue pour s'installer plus loin, dans l'espace périurbain.
Un de mes collègues - un Blanc - m'a raconté l'autre jour qu'il s'était fait agresser par une racaille en quittant du travail, une racaille maghrébine. J'ai des collègues d'origine maghrébine aussi, ils n'ont jamais subi d'agression. Un de mes potes - un Blanc également - m'a dit qu'il s'était fait péter la mâchoire à la fête de la musique par une bande de Noirs qui emmerdaient sa copine, parce qu'il l'avait défendue. Elle et lui se sont fait traiter de "Faces de craie". J'ai des amis qui ne sont pas blancs aussi, et jamais ils n'ont connu ça. J'ai passé des années dans différentes banlieues, j'ai vécu sur le terrain le quotidien d'un visage pâle dans ce genre de zones et j'en ai écrit un petit texte qui a fait un peu de bruit.
Des histoires comme ça il y en a des centaines de milliers. Un site se propose de les répertorier, puisque personne ne s'en charge, il sert de base de données. Il s'appelle Fdesouche et en terme de visites il est le premier site politique français. Mais non, le racisme anti-blanc n'existe pas. D'ailleurs comment le pourrait-il, puisque les Blancs n'existent pas.
Aux alentours du 27 avril 1998 alors que la France fêtait avec force propagande les 150 ans de l’abolition de l’esclavage j’étais tard ce soir là le seul blanc sur le quai du RER A de la station Chatelet les Halles -oui, comme R. Millet- assis en face d’une affiche 4×3 mètres qui rappellait « l’évènement ».
Une vingtaine de personnes sur le quai, que des personnes d’origine sub-saharienne, maghrébine ou exotiquement indéterminable étaient présentes. Arrivent alors 3 noirs dont un ostensiblement saoul et abruti une bouteille à la main qui commence à vociférer sur les blancs au sujet de l’esclavagisme dont il serait une victime. Il me voit et me désigne à ses comparses en estimant que je devais avoir au moins 200 francs sur moi et qu’il voulait les prendre, que j’étais un sale blanc et d’autres choses dont j’ai oublié les détails avec le temps mais dont la teneur raciste, haineuse et « revencharde » ne faisait aucun doute. Les 2 autres noirs apriori non saouls le retenaient à peine sans pour autant croiser mon regard.
Arrive des escaliers alors une jolie jeune fille blanche aux longs cheuveux bruns qui choisit, sur toute la longeur du quai quasiment vide, de venir s’assoir sur le siège à côté de moi. C’était la première fois qu’une telle situation m’est apparue comme une déveine. Par chance au même moment le train entre en gare et fait de justesse la diversion nécessaire pour que la situation ne dégénère pas. J’attends qu’ils montent pour ne pas prendre le même wagon, celui d’à côté sera vide et pour moi. La jeune femme ne me semble pas rentrer dans le train.
Durant le trajet jusqu’à la station Opéra j’écoute -sans jamais rien voir- le même énergumène reprendre soudainement ses hurlements haineux envers une femme blanche dans le wagon d’à côté. Je n’en mène pas large, j’ai une corpulence moyenne et aucune notion de combat au corps à corps alors qu’ils sont trois et le plus petit devait faire 1m90 et 80kg de muscles… et je sais pertinement que j’interviendrai au moindre cris -elle reste silencieuse- ou coup porté. Au paroxysme de l’agression verbale alors que le train entre en gare il la menace de mort et j’entends un grand « PAN ».
Le train s’arrète, je m’assure que les agresseurs sont partis et court voir ce qui s’est passé dans le wagon : la rame est divisée en deux avec d’un côté une dizaines de divers totalement impassibles et de l’autre une femme blanche repliée sur elle-même, en position foetale avec de l’autre côté une vitre étoilée avec un impact rond la trouant. Je tire la sonnette d’alarme et court voir le conducteur du train, blanc, qui donne le signalement des aggresseurs. Je m’en souviens encore aujourd’hui : bonnet noir et veste à capuche orange.
Nous allons voir la femme qui n’a pas plus bougé que le wagon de bovins divers. Le conducteur lui parle doucement et lui demande ce qu’il s’est passé, si elle veut de l’aide, lui dit qu’on peut l’aider, lui demande s’il peut appeller quelqu’un. Il était très prévenant. J’ai les larmes qui me montent aux yeux quand j’y repense. Elle finira par arriver à répondre doucement en pleure « Je veux juste rentrer chez moi. Je veux juste rentrer chez moi. Je veux juste rentrer chez moi. Je veux juste rentrer chez moi. »
Je montre au conducteur l’impact dans la vitre du RER en lui disant qu’il a du tirer là et c’est alors qu’un noir, accompagné de sa compagne noire, entre en colêre et nous interpelle en disant que je raconte n’importe quoi et qu’il n’a fait que lancer une canette de bière qu’on a assez perdu de temps, qu’il - l’agresseur - n’a rien fait de grave. C’est alors que je regarde sa compagne figée et que j’espère y voir un signe de compassion étant une femme. Impassible. C’est alors que pour la première fois je vois réellement cette petite dizaine de personne de ce côté là du train : le couple de noirs, des arabes, un indien. Tous répartis loin les uns des autres, selon leur race. Tous, à part le noir qui a pris la défense de l’agresseur totalement, tous définitivement insensibles au sort de la femme blanche. C’est alors que pour la première fois de ma vie je me suis vu en tant que blanc, parmis les blancs, ici auprès d’un conducteur de RER et d’une femme dévastée par la peur, face à face, dans sa tanière, avec le monstre multiculturel.
Il n’y pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « vivre ensemble ».
Source: Fdesouche.com