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27/09/2012

Vous avez été victime de racisme anti-blanc : témoignez !

 

Témoignage de Machin_Chose (Fdesouche.com) :

Aux alentours du 27 avril 1998 alors que la France fêtait avec force propagande les 150 ans de l’abolition de l’esclavage j’étais tard ce soir là le seul blanc sur le quai du RER A de la station Chatelet les Halles -oui, comme R. Millet- assis en face d’une affiche 4×3 mètres qui rappellait « l’évènement ».

Une vingtaine de personnes sur le quai, que des personnes d’origine sub-saharienne, maghrébine ou exotiquement indéterminable étaient présentes. Arrivent alors 3 noirs dont un ostensiblement saoul et abruti une bouteille à la main qui commence à vociférer sur les blancs au sujet de l’esclavagisme dont il serait une victime. Il me voit et me désigne à ses comparses en estimant que je devais avoir au moins 200 francs sur moi et qu’il voulait les prendre, que j’étais un sale blanc et d’autres choses dont j’ai oublié les détails avec le temps mais dont la teneur raciste, haineuse et « revencharde » ne faisait aucun doute. Les 2 autres noirs apriori non saouls le retenaient à peine sans pour autant croiser mon regard.

Arrive des escaliers alors une jolie jeune fille blanche aux longs cheuveux bruns qui choisit, sur toute la longeur du quai quasiment vide, de venir s’assoir sur le siège à côté de moi. C’était la première fois qu’une telle situation m’est apparue comme une déveine. Par chance au même moment le train entre en gare et fait de justesse la diversion nécessaire pour que la situation ne dégénère pas. J’attends qu’ils montent pour ne pas prendre le même wagon, celui d’à côté sera vide et pour moi. La jeune femme ne me semble pas rentrer dans le train.

Durant le trajet jusqu’à la station Opéra j’écoute -sans jamais rien voir- le même énergumène reprendre soudainement ses hurlements haineux envers une femme blanche dans le wagon d’à côté. Je n’en mène pas large, j’ai une corpulence moyenne et aucune notion de combat au corps à corps alors qu’ils sont trois et le plus petit devait faire 1m90 et 80kg de muscles… et je sais pertinement que j’interviendrai au moindre cris -elle reste silencieuse- ou coup porté. Au paroxysme de l’agression verbale alors que le train entre en gare il la menace de mort et j’entends un grand « PAN ».

Le train s’arrète, je m’assure que les agresseurs sont partis et court voir ce qui s’est passé dans le wagon : la rame est divisée en deux avec d’un côté une dizaines de divers totalement impassibles et de l’autre une femme blanche repliée sur elle-même, en position foetale avec de l’autre côté une vitre étoilée avec un impact rond la trouant. Je tire la sonnette d’alarme et court voir le conducteur du train, blanc, qui donne le signalement des aggresseurs. Je m’en souviens encore aujourd’hui : bonnet noir et veste à capuche orange.

Nous allons voir la femme qui n’a pas plus bougé que le wagon de bovins divers. Le conducteur lui parle doucement et lui demande ce qu’il s’est passé, si elle veut de l’aide, lui dit qu’on peut l’aider, lui demande s’il peut appeller quelqu’un. Il était très prévenant. J’ai les larmes qui me montent aux yeux quand j’y repense. Elle finira par arriver à répondre doucement en pleure « Je veux juste rentrer chez moi. Je veux juste rentrer chez moi. Je veux juste rentrer chez moi. Je veux juste rentrer chez moi. »

Je montre au conducteur l’impact dans la vitre du RER en lui disant qu’il a du tirer là et c’est alors qu’un noir, accompagné de sa compagne noire, entre en colêre et nous interpelle en disant que je raconte n’importe quoi et qu’il n’a fait que lancer une canette de bière qu’on a assez perdu de temps, qu’il - l’agresseur - n’a rien fait de grave. C’est alors que je regarde sa compagne figée et que j’espère y voir un signe de compassion étant une femme. Impassible. C’est alors que pour la première fois je vois réellement cette petite dizaine de personne de ce côté là du train : le couple de noirs, des arabes, un indien. Tous répartis loin les uns des autres, selon leur race. Tous, à part le noir qui a pris la défense de l’agresseur totalement, tous définitivement insensibles au sort de la femme blanche. C’est alors que pour la première fois de ma vie je me suis vu en tant que blanc, parmis les blancs, ici auprès d’un conducteur de RER et d’une femme dévastée par la peur, face à face, dans sa tanière, avec le monstre multiculturel.

Il n’y pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « vivre ensemble ».


Source: Fdesouche.com

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