12/01/2015
La « diversité » et le « vivre-ensemble » ressemblaient déjà à ça en 2010 [ Rediff ]
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La mosquée de Poitiers visée par un incendie
Ce sont des riverains qui ont alerté les secours. À Poitiers, une mosquée en cours de construction a été touchée par un incendie dimanche soir vers 21 heures, relate le quotidien local Centre Presse. Le sinistre a été rapidement circonscrit et a occasionné peu de dégâts.
L’origine des flammes est à cette heure indéterminée. Mais, selon le journal, « Le chantier étant vide, surtout un dimanche soir, le caractère volontaire de l’incendie laisse donc peu de place au doute ». Une enquête a été immédiatement ouverte.
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Pegida : le mouvement européen anti-islam et anti-immigration débarque en Suisse
Le mouvement annonce une manifestation le 16 février. Les réactions sont vives.
L’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo a donné des ailes à Pegida Suisse. Présente sur les réseaux sociaux depuis quelque temps, la version helvétique de la mouvance anti-islam allemande est passée du virtuel au réel. Une association s’est créée vendredi à Zurich, rapporte la SonntagsZeitung. Une première manifestation aura lieu le 16 février, dans un lieu qui reste à déterminer, selon ses organisateurs qui restent anonymes.
Pegida Suisse? Selon les statuts qui circulent sur Internet, ses buts seraient avant tout identitaires. Il s’agit de «lutter contre le radicalisme, qu’il soit politique ou religieux», de «résister contre les idéologies violentes et misogynes mais pas contre les musulmans intégrés qui vivent ici». L’association veut aussi «mettre en œuvre l’initiative UDC contre l’immigration de masse», «protéger notre culture judéo-chrétienne», «interdire la burka», ou encore «refuser des écoles d’imams.» (…)
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11/01/2015
L'image du jour
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Carcassonne : « Sale Français », « Allah akbar », pompiers et policiers pris pour cible
C’était une intervention classique, comme ils en font des dizaines par an. Mais dans la nuit de vendredi à samedi, les sapeurs-pompiers et les policiers de Carcassonne ont été accueillis rue du Pont-Vieux sous des jets de projectiles, accompagnés de menaces racistes.
Il est un peu plus de 2h30 du matin. D’un petit immeuble de deux étages faisant l’angle entre les rues du Pont-Vieux et des Trois-Couronnes, s’échappe une épaisse fumée du logement situé au premier étage. Arrivés quelques minutes avant les pompiers, les policiers ont déjà établi un périmètre de sécurité. C’est alors qu’à une cinquantaine de mètres de là, depuis la résidence HLM du Pont-Vieux, fusent des cris.
Puis un «sale Français» suivi d’un «Allah akbar» lancé depuis un balcon avant le jet de plusieurs bouteilles de verre. L’une d’elles va même toucher un policier à la tête, le blessant légèrement. Le fonctionnaire sera directement transporté, quelques minutes plus tard, par ses collègues jusqu’à l’hôpital de Carcassonne, avant qu’une équipe de la BAC ne soit appelée en renfort. Et c’est sous la protection de leurs boucliers et de leurs armes de poing que les fonctionnaires vont investir la résidence sociale, pour interpeller, non sans mal, trois jeunes gens âgés de 18, 19 et 20 ans.
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Ils sont “Charlie” ? Ils sont déjà morts
Charlie Hebdo représentait la pire forme de l’idéologie libertaire qui, sous couvert de contestation et de transgression, était sanctuarisée par le pouvoir actuellement en place dont elle était l’insigne agent symbolique et moral. En une image, Charlie Hebdo, c’était le « beauf » de Cabu : ce sale franchouillard raciste moustachu dont on cherchait à faire croire qu’il était la lie de l’humanité et sur lequel on tapait sans fin comme s’il était le tortionnaire malfaisant des gentilles populations immigrées venues enrichir la France. [...]
Ce que révèle enfin cette défaite idéologique transparaît aussi dans la prolifération écœurante des « Je suis » (Charlie, Kouachi, Charles Martel, juif etc.). Cette inflation revendicatrice a au moins un mérite objectif : révéler que dans ce conflit interne au nihilisme, c’est bien l’identité qui est en jeu et rien d’autre. C’est bien d’être dont il s’agit dans l’élément de l’Histoire, toujours, tout le temps, partout. D’être, personnel, familial, collectif, national, civilisationnel. Ceux qui manifesteront dimanche, eux, ont choisi leur camp. Ils sont Charlie ? Ils excluent les patriotes et préviennent des dangers de l’islamophobie et du racisme au moment même où l’islam les détruit et déploie sa haine anti-occidentale ? Alors oui, cela est bien clair, ils sont Charlie, c’est-à-dire qu’ils sont déjà morts.
Ils n’ont rien compris, ils n’ont tiré aucune leçon, pas saisi que le libéralisme-libertaire et le fanatisme littéraliste sont les deux faces d’une même pièce : une culture de mort, morale, par l’atomisation individualiste, une culture de mort, physique, par le massacre aveugle. En proclamant qu’ils sont Charlie, ils prolongent la nuit de cette obscurité progressiste qui n’est que le contrepoint de l’obscurantisme mahométan. Ils contribuent, encore et toujours, à favoriser les conditions de développement du négatif qui pourtant les a presque déjà complètement détruits.
Notre être à nous, lui, est bien vivant, parce qu’il est français. Qu’il ne croit pas à la fable du progrès, au multiculturalisme, à la République abstraite, au mondialisme souriant. [...]
Charlie est mort et ceux qui continuent de s’en revendiquer sont morts aussi. Les autres sont éveillés et vivants. Ils sont la France. Et ce sont eux qui gagneront la guerre qui advient.
par Ulysse
Tribune complète sur Novopress (lecture vivement conseillée)
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Est-on déséquilibré parce qu’on crie « Allah Akbar » ? (21 déc 2014)
Qualifier systématiquement de « déséquilibré » tout homme dès qu’il crie « Allah Akbar » (« Dieu est plus grand »), n’est-ce point là faire preuve d’islamophobie ?
Que ce soit à Sydney ou à Joué-lès-Tours ou bien encore à Dijon, dès qu’un homme a assassiné ou tenté d’assassiner des personnes comme vous et moi, nombre de mes confrères journalistes ont immédiatement affirmé non qu’il « s’agirait » mais qu’il s’agissait (à l’indicatif) d’un « déséquilibré ». Pour quelle raison ? Non parce qu’il avait mais parce qu’il « aurait » (au conditionnel) crié : « Allah Akbar ! »
Ces « présumés » agresseurs sont bien des « déséquilibrés » puisque toujours seuls à agir ! OK, à Dijon, un témoin dit que le « déséquilibré » qui venait de foncer sur 11 piétons en prenant la direction du… commissariat était en compagnie d’un passager. Certes, celui-là a quitté précipitamment la voiture et s’est enfui en courant. Mais, à coup sûr, ce n’étaient qu’un innocent auto-stoppeur arrivé à destination et pressé de rentrer chez lui pour connaître les derniers résultats de foot !
Autres preuves qu’il s’agissait bien de « déséquilibrés » : tant à Joué-lès-Tours qu’à Dijon, les armes étaient dérisoires. À Joué, il fallait vraiment être « déficient mental » pour attaquer des policiers – qui plus est dans un commissariat – armé d’un vulgaire couteau ! Il n’aurait pu en tuer que deux ou trois ! Une telle idée est vraiment « démentielle » !
Et à Dijon, se servir d’une voiture pour tenter de tuer des piétons ! C’est ridicule et donc, c’est certain, le conducteur ne devait pas « jouir de toutes ses facultés mentales » !
De là à qualifier systématiquement ces « présumés » agresseurs de « déséquilibrés » tout en précisant qu’ils « auraient » crié « Allah Akbar », même si eux-mêmes se vantent d’être les « fous d’Allah », ne s’expose-t-on pas à être qualifié d’islamophobe ou – qui pis est – de « zemmouriste » par les associations de censure de la pensée.
Au fait, ces associations, on le sait, sont promptes à s’offusquer du moindre mot qu’elles n’ont pas compris ou voulu comprendre parce que venant de la droite de l’échiquier politique ou du moindre souffle d’une boulette parce que tirée à l’aide d’une sarbacane par un représentant des forces de l’ordre. Et pourtant, aucune de ces associations n’a protesté contre les autorités australiennes, voire auprès de la reine Élisabeth II, souveraine de cette monarchie parlementaire, contre la torture physique et psychologique infligée au malheureux « malade mental » preneur d’otages de Sydney ! Car ne pas permettre à un être humain de se reposer au moins après huit heures de discussions intenses avec les responsables des forces de l’ordre, ce n’est pas faire preuve d’humanité mais plutôt de torture ! Pensez : ces responsables australiens l’ont ainsi harcelé durant seize heures ! Sans même une pause-café ! Et aucune association droitdelhommiste n’a protesté…
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Un pan entier de la jeunesse soutient les terroristes
À l’heure où j’écris ces lignes, tous les terroristes ont été identifiés : les frères Kouachi, et deux nouveaux complices, monsieur Amedy Coulibaly, et mademoiselle Hayat Boumediene, les preneurs d’otages de la porte de Vincennes, suspectés de l’assassinat d’une policière à Montrouge. Ils partagent quelques points communs : ils ont eu les honneurs des médias compatissants dans leur jeunesse et ils ont été arrêtés par la police à de multiples reprises avant de passer à l’action armée. Les frères Kouachi ont démontré leur maîtrise de l’art du rap dans un reportage diffusé sur France 2, et Amedy Coulibaly a été interrogé par le journal Le Parisien en 2009, date à laquelle il était invité à l’Élysée pour y rencontrer Nicolas Sarkozy. En revanche, nous, Français patriotes, industrieux et honnêtes, ne verrons jamais les caméras de télévision sur les pas de nos portes. Excepté pour être ridiculisés et caricaturés par « Le Petit Journal » et les autres.
Autre ressemblance : ils ont tous bénéficié du laxisme coupable de la justice. Amedy Coulibaly était condamné à cinq ans de prison ferme, en décembre 2013, pour avoir préparé « un projet d’évasion et un attentat de grande ampleur ». Pourtant, il était libre de tuer aujourd’hui. A-t-il finalement été envoyé en stage de slam, de tags, ou de poney, pour se « réinsérer » dans notre société, pour s’y « inclure » ? Car oui, vous le savez, le ministre de la Justice, Christiane Taubira, pense que la répression n’est pas la solution adaptée pour les victimes éternelles. Les seuls à être coupables sont les patriotes, au premier rang desquels figurent les polémistes engagés, soumis à la censure pour avoir prévu ce qui se passe aujourd’hui, soumis à l’injure pour ne pas avoir courbé l’échine face à l’aveuglement d’un pouvoir totalement dépassé par les enjeux contemporains.
Les directs de BFMTV, ou i>Télé auront aussi été l’occasion de découvrir crûment ce que nous savions déjà : un pan entier de la jeunesse soutient les terroristes. Nous avons vu en arrière-plan, rigolards, provocateurs, glissant « quenelles », les supplétifs des forces de la mort ; cette jeunesse qui ne veut pas être française, profondément apatride, décérébrée, ultra-violente, car trop choyée, entretenue. Et nous savons que nombre de minutes de silence ne furent pas respectées dans les lycées, collèges et établissements secondaires français. Tous ces éléments mériteront un examen profond, minutieux, et des solutions concrètes.
Nos analyses sont désormais tristement confirmées par la réalité, et le mur du mensonge n’est plus craquelé, il est brisé. Les patriotes doivent être fiers, car ils sont l’incarnation d’une France lucide et courageuse. Le « vivrensemblisme », la légèreté libertaire ne seront plus ; et nous, de notre côté, essaierons toujours de défendre une idée simple, une idée qui touchera les Français dans leur âme, la seule à même de nous sauver : le vivre français en France. Pour ce faire, il faudra nous redresser, dignement, sobrement, en Français. Et, surtout, ne plus jamais nous arrêter, ne plus jamais écouter les leçons de morale des incompétents et des obscurantistes de l’utopie globaliste.
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D’un fait divers dans la rue avec des musulmans (27 déc 2014 - Bd Voltaire)
Face à la violence quotidienne de ces jeunes musulmans qui ont la nationalité française alors qu’ils crachent sur la France, la peur s’est instaurée petit à petit et s’impose aux Français.
Vu très récemment à la sortie de la plus grande basilique romane d’Europe située à Toulouse : quelques Français, croyants ou non, pratiquants ou non, sortent d’un concert de Noël donné traditionnellement chaque année sur ce qui est l’un des orgues les plus réputés du monde. Quelques-uns prolongent ce temps de musique sacrée par une discussion informelle dans la rue devant la basilique avec un religieux en habit. Passent alors trois jeunes hommes « issus de la diversité » (lisez trois Maghrébins) et d’une religion dont on ne cesse de nous affirmer qu’elle est pétrie de tolérance et de paix. Comme pour le confirmer, voici que ces trois musulmans tolérants et pacifiques agressent verbalement et publiquement les méchants Français et le prêtre en criant « Vive l’islam ! » Bref, un fait divers qui n’en est pas un et comme il y en a à longueur de semaine.
Et que pensez-vous qu’il s’est passé ? Eh bien, rien. Personne n’a réagi. Pour ne pas provoquer. Pour ne pas voir la situation dégénérer. Pour ne pas risquer de voir Rachid, Mouloud et Mohammed appeler leurs copains et tomber à plusieurs sur des personnes sans défense. Pour ne pas risquer une tête au carré ou, pire, un coup de couteau qui serait forcément « l’acte d’un déséquilibré mental ». Car tel est le drame d’aujourd’hui : face à la violence quotidienne, et en particulier la violence de ces jeunes musulmans qui ont la nationalité française alors qu’ils crachent sur la France et veulent la détruire, la peur s’est instaurée petit à petit et s’impose aux Français.
Que pouvaient faire les personnes présentes ? Oser répondre ? C’est prendre le risque de susciter une violence qui restera impunie. Aller à la police ? C’est perdre son temps car il n’y a pas d’infraction. Alors les Français se taisent et rongent leur frein. Ils n’osent même plus dire qu’ils sont victimes d’un racisme anti-français. Lorsqu’ils sont croyants, ils n’osent plus dire qu’il y a des actes anti-chrétiens. Ils n’osent pas affirmer que ces réalités, ce sont aussi des réalités de l’islam en France. Et cela se vérifie jusqu’au plus haut niveau de l’État, lorsque le gouvernement s’évertue à faire croire au peuple que trois attentats aux modes opératoires similaires, et commis à quelques jours d’intervalle, ne sont que des coïncidences qui n’ont que peu à voir avec l’islam.
Des Palestiniens chrétiens me disaient il y a quelques années que, contrairement à eux qui subissent le joug de l’islam de génération en génération depuis 1.300 ans, nous autres Occidentaux étions très naïfs avec les musulmans. Et d’ajouter que le jour où les musulmans en France se sentiront assez forts et avec un sentiment d’impunité, alors l’islam deviendrait un vrai problème pour notre société. Les faits leur donnent aujourd’hui raison.
Alors que pouvons-nous faire ? Eh bien parler, écrire, dire les choses. Nous devons oser témoigner et dire autour de nous qu’il y a un tel racisme, une telle violence, une telle intolérance et que l’islam devient un problème. Ne plus nous taire.
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10/01/2015
Les « Je suis Charlie » prennent les Français pour des Charlots
Cette doxa fonde la matrice onirique dans laquelle l’oligarchie voudrait nous faire croire que nous vivons.
Avec le dramatique attentat terroriste contre Charlie Hebdo la France légale, c’est-à-dire, pour le dire autrement, l’oligarchie politico-médiatique, veut une nouvelle fois nous enfoncer dans le déni de réalité. Pour son plus grand profit.
La doxa du Système
Il faut reconnaître au président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, d’avoir donné sobrement le ton dès le 8 janvier.
Pour lui, cet attentat sanglant « est un coup porté à l’ensemble des musulmans » et « il ne semble pas que c’est au nom de l’islam » qu’il ait été commis car il s’agissait d’une « attaque contre la démocratie et la liberté de la presse ». En quelques mots cette autorité morale incontestée a remarquablement défini la doxa du Système.
L’écrivain Tahar Ben Jelloun a aussi signé de son côté un article dans Le Monde du 9 janvier intitulé « L’islam victime des tueurs », pour l’édification de l’oligarchie qui lit ce « journal de référence ».
Et, pour jouer dans la cour des grands, Alain Juppé s’est empressé d’affirmer, le 8 janvier à Bordeaux, que « Nous (sic) nous battons contre ces fous, ces barbares, ces fanatiques qui ne peuvent se réclamer d’aucune religion ».
Depuis bientôt vingt ans le Système politico-médiatique nous enferme dans une doxa simple qui repose sur trois affirmations, sur trois tabous :
-l’immigration est une chance pour la France ;
-il n’y a aucune relation entre immigration, islamisme et terrorisme ;
-tous ceux qui doutent des deux précédentes affirmations sont des racistes qu’il faut mettre hors d’état de nuire.
Cette doxa fonde la matrice onirique dans laquelle l’oligarchie voudrait nous faire croire que nous vivons.
Car, si on comprend bien : quand on tire à la kalachnikov en criant « Allah Akbar » ou « Nous avons vengé le Prophète », c’est bien le signe indubitable que l’on n’est pas musulman ; on est seulement un fou qui s’en prend à la liberté de la presse. Et quand on tue des journalistes athées, c’est parce qu’on veut s’en prendre aux musulmans.
Les larmes de crocodile
Tout le Système politique institutionnel communie dans ce déni de réalité, avec bien entendu les larmes de crocodile et minutes de silence de circonstance.
Mais ces crocodiles ne font que déplorer les conséquences dont ils chérissent les causes. Ils font mine de découvrir l’horreur du djihadisme comme si celui-ci tombait brusquement du ciel alors qu’ils lui ont ouvert toutes grandes les portes de l’Europe.
Car ce sont les crocodiles de droite qui, sous Giscard d’Estaing, ont cédé au patronat qui réclamait toujours plus d’immigration pour réduire les salaires et qui nous ont précipités dans l’aventure du regroupement familial, transformant l’immigration de travail en immigration de peuplement. Ce sont les crocodiles de gauche qui ont transformé les immigrés en prolétariat « défavorisé », objet de toutes les sollicitudes compassionnelles et budgétaires : mais c’était pour masquer le fait que la gauche trahissait les classes populaires européennes en se ralliant au capitalisme mondialiste.
Tous ensemble ils n’ont cessé de réduire les moyens de la Défense et de la Police et ils ont mis en œuvre l’abolition de nos frontières. Et, tous en cœur, ils nous ont fait croire qu’en repeignant les cages d’escalier, en organisant la « société multiculturelle » ou en « luttant contre les discriminations » on réglerait tout.
Les Diafoirus du terrorisme
En réponse à l’attentat, les crocodiles brandissent maintenant des pancartes où il est écrit « Je suis Charlie ». Ils organisent une « marche républicaine » ou bien préconisent un « jour de jeûne » avec la « conférence des responsables de culte en France » (sic). Ils allument des bougies. Tous les corps constitués ont invité à signer force motions pleines de belles intentions. On nous ressort les valeurs de la République de la naphtaline en nous invitant à défiler entre Nation et République. La moraline, comme les larmes, coule à flots !
Voilà qui va assurément faire trembler les djihadistes ! Comme les 14 lois prétendument « antiterroristes » que les crocodiles ont fait voter en France depuis vingt ans, à l’évidence sans grand effet.
Non seulement ces Diafoirus nous mentent sur le diagnostic mais en outre ils préconisent un traitement à base d’incantations, à l’efficacité des plus douteuses contre les kalachnikov et les roquettes.
Les impuissants cyniques
En réalité les crocodiles « Je suis Charlie » ne se limitent pas au rôle de pompiers incendiaires. Ce sont surtout des politiciens retors et cyniques.
Car à l’évidence la gauche entend bien surfer sur ce drame pour tenter de reprendre l’initiative politique et idéologique. On pourrait même dire qu’elle s’y était bien préparée, manifestement…
Le Monde du 9 janvier titre gravement « Le 11-septembre français ».
François Hollande se rêve en effet sans doute dans la peau de G. Bush junior déclarant la guerre au terrorisme devant Ground Zero – et, plus prosaïquement, jouant la carte de l’union nationale, avec la complicité de toute la classe politique institutionnelle jusqu’en 2017, puisque cette prétendue union nationale doit exclure, bien sûr, le Front national, conformément au troisième principe de la doxa évoqué précédemment.
Une belle liberté en effet
Les « Je suis Charlie » ont en effet une conception particulière de la Liberté d’expression que, paraît-il, les djihadistes voulaient tuer. Car les « Je suis Charlie » forgent tous les jours les interdits médiatiques et judiciaires qui composent le carcan politiquement correct imposé à notre pays.
Les « Je suis Charlie » proclament « Pas d’amalgame » sur l’air des lampions. Mais cela ne les gêne pourtant pas du tout de pratiquer l’amalgame contre leurs concitoyens qui refusent l’islamisation, qu’ils traitent de fascistes, de racistes et de xénophobes et qu’ils traînent devant les tribunaux dès qu’ils le peuvent.
Et les « Je suis Charlie » qui vantent l’irrespect de Charlie Hebdo ne supportent aucune irrévérence à l’égard de l’idéologie cosmopolite qui les anime. On peut d’ailleurs douter que, si l’attentat avait visé le journal Présent ou l’hebdomadaire Valeurs actuelles, ils affirmeraient « Je suis Présent » ou « Mes valeurs sont actuelles » avec autant de bravade.
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Ces « Je suis Charlie », en réalité, prennent les Français pour des Charlots.
Michel Geoffroy
9/01/2015
Correspondance Polémia – 9/01/2015
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