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03/01/2009

A Gaza, les massacres perpétrés par l'armée israélienne continuent avec la complicité de la "communauté internationale" pro-sioniste

Avant ses bombardements, l'armée de l'air israélienne largue au-dessus de la bande de Gaza des milliers de tracts invitant les habitants des zones visées à fuir leurs maisons pour éviter les "dégâts collatéraux".

"En raison des actes terroristes menés par certains contre l'Etat d'Israël à partir de votre zone de résidence, les forces de défense israéliennes sont contraintes à une riposte immédiate", avertissent ces tracts destinés "aux habitants de Gaza".

"Pour votre propre sécurité, nous vous demandons de quitter la zone immédiatement", ajoute Tsahal.

En plus de ces largages de tracts, les militaires israéliens ont téléphoné à des habitants des secteurs visés quelques minutes avant les raids pour leur conseiller de s'en aller.

Ces conseils sont accueillis avec autant de peur que de colère par une population qui connaissait samedi son huitième jour de bombardements.

"Nous restons chez nous, pas question de nous en aller... Et pour aller où ?", lance Oumm Kamell, une mère de 11 enfants interrogée devant sa maison.

"Bien sûr que nous avons peur. Ils disent qu'ils ne bombardent que les militaires mais c'est un mensonge. Ils tirent aussi sur les civils."

"Nous vivons dans l'horreur. J'ai dû fuir en portant mes petits-enfants dans mes bras", raconte une femme qui aide Oumm Kamell à cuire le pain.

"Nous n'abandonnerons jamais nos maisons. Nous sommes épuisés mais Dieu est avec nous", dit-elle.

"JE NE CRAINS QUE DIEU"

Jusqu'ici, sur les quelque 430 morts et 2.000 blessés dus aux bombardements, dont environ un quart de civils, Israël a tué deux chefs du Hamas.

20081229elpepuint_14.jpgVendredi, le cheikh Nizar Rayane a été tué dans un raid, ainsi que quatre de ses femmes et onze enfants. Le massacre d'une famille entière est considérée par la convention de Genève comme un crime de guerre. Plusieurs généraux de l'armée israélienne et dirigeants politiques de l'Etat sioniste sont actuellement poursuivis par la justice de pays européens suite à l'assassinat en 2002 de Salah Shehade (ex-chef militaire du Hamas) et de toute sa famille, soit quatorze femmes et enfants.

Dans la nuit de vendredi à samedi, c'est un commandant de haut rang de la branche armée du Hamas, Abou Zakaria al Djamal, qui a trouvé la mort.

Les rues de Gaza étaient pratiquement vides samedi, l'aviation israélienne poursuivant ses raids.

Les rares habitants contraints de sortir de chez eux savent ce qu'ils risquent.

"Il n'y a plus aucune pitié... Le monde ferme les yeux sur les massacres commis ici. Nous n'espérons plus qu'en Dieu pour mettre fin à cette guerre", déclare un vieillard qui porte dans un sac plastique quelques pommes de terre.

Dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, il n'y a ni eau ni électricité depuis cinq jours. L'aide des Nations unies a été suspendue et la situation est catastrophique.

Assis devant sa maison en compagnie de quelques amis, Mohamed Hassanien, 65 ans, semble indifférent aux bombardements.

"Je reste assis ici, sous les bombes. Je n'ai pas peur des Juifs et de leurs menaces. Je ne crains que Dieu et s'il faut mourir, autant mourir chez soi."

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29/12/2008

Gaza ou l'ultime résistance d'un peuple massacré

Reprise d'article: Commentaire par "Larabe" sur le forum de l'Express:

Les Palestiniens de la bande de Ghaza sont à bout. Ils veulent desserrer l’étau qui s’est refermé sur eux. La fin, la soif et l’oppression coloniale décuplent leurs forces. Ils n’ont pour unique arme que leur courage. Leur fin programmée sera violente. Ils n’en ont cure. Ils ne mettront pas de genoux à terre. Ils mourront debout. Sous l’oeil des caméras des télévisions du monde, leurs cadavres jonchent les rues. Ce sont ces martyrs qui feront la Palestine de demain. Une Palestine martyrisée mais libre. Ils auront écrit son histoire dans les larmes et dans le sang. Un lot quotidien qui ne fait réagir la communauté internationale que par des communiqués laconiques, pour faire gagner du temps aux assassins, à ces loups assoiffés qui se’ seront repus du sang d’enfants de Palestine. Comme l’avait fait avant eux, le boucher de Sabra et Chatila, Ariel Sharon. Où est-elle, cette communauté internationale qui s’émeut du moindre obus tiré en direction des terres palestiniennes spoliées et colonisées, qui s’appellent aujourd’hui Israël? Elle doit réagir maintenant. En attendant, les Palestiniens termineront l’année et commenceront la nouvelle dans un bain de sang. Ils représentent l’unique peuple de la planète sans Etat. Une injustice que les grandes puissances de ce monde se doivent de réparer au plus vite.

Source:http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/a-gaza-l-armee-israelienne-poursuit-son-operation-plomb-durci_728464.html

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Gaza: «Tout a explosé en même temps»

 

Israël a poursuivi hier ses bombardements aériens de la bande de Gaza pour le deuxième jour consécutif, faisant, au total, près de 300 morts et plus de 600 blessés, le bilan le plus lourd depuis le début de l’occupation israélienne, en 1967. Alors que les tirs de roquettes palestiniennes, qui ont causé un mort israélien depuis la fin de la trêve avec le Hamas, le 19 décembre, se sont poursuivis hier, l’armée israélienne a massé des chars autour du territoire et rappelé 6 500 réservistes en vue d’une possible offensive terrestre. Libération a recueilli hier par téléphone le témoignage de Rami, fonctionnaire palestinien à Gaza.

photo_original_19820.jpg«L’attaque de samedi nous a complètement pris par surprise. D’habitude, les Israéliens tirent un premier missile d’avertissement ou ils font plusieurs passages en avion. A Gaza, nous avons l’habitude des bombardements, chacun prend ses dispositions. Mais, là, il était 11 h 30, personne ne s’y attendait. Les enfants sortaient des écoles, les rues étaient pleines, les bureaux aussi. D’un coup, tout a explosé en même temps. A la même seconde, 60 à 70 cibles ont été touchées. Cette fois-ci, les Israéliens ont bombardé pour tuer. Mon voisin est mort dans sa supérette, qui a le malheur d’être située en face d’un commissariat. Un autre a perdu toutes ses portes, ses fenêtres et dort depuis entre quatre murs à la belle étoile. Les commissariats sont en pleines zones habitées. Tout le monde a été touché d’une manière ou d’une autre. Nous sommes en état de choc.

«Au début, ça a été la panique totale, les parents qui cherchent leurs enfants dans la poussière et les décombres… L’hôpital Shifa [le principal de Gaza, ndlr] est débordé. Il n’arrive plus à accueillir de blessés. Même la morgue a dû fermer. Les corps sont entassés dans la cour, à même le sol. Certains sont tellement calcinés qu’ils sont méconnaissables. Les familles viennent là reconnaître un bout de vêtement, n’importe quoi. Les blessés sont allongés jusque dans les couloirs. Il n’y a pas assez de lits, plus d’anesthésiants. Des appels à des dons du sang ont été lancés. La mosquée en face de l’hôpital a été détruite par les bombes.

«Aujourd’hui [dimanche], la ville est entièrement vide. On entend seulement le bruit des drones et le passage des avions de chasse. Les écoles, les magasins, les administrations sont fermés. Il y a la queue devant les rares boulangeries ouvertes et aux stations-service. Certains produits commencent à se faire rares : le riz, le sucre, le lait, l’essence. L’électricité ne fonctionne que six heures par jour, comme d’habitude. L’air est chargé d’une forte odeur de fumée.

«Dans les rues, on ne voit plus de policiers. Toute l’infrastructure de sécurité publique du Hamas a été détruite. Au QG de la police, il y avait une cérémonie de remise de diplômes. C’était juste des pauvres gars qui veulent gagner leur vie et qui devaient faire la circulation, pas des lanceurs de roquettes dans la clandestinité. Ils sont tous morts. Les chefs du Hamas, on ne sait pas où ils sont. A l’abri, probablement. Seuls le chef de la police, Tewfiq Jaber, et celui de la sécurité et de la prévention, Ismaïl Jaabari, sont morts dans les bombardements. Les centres de détention de Saraya et de Machtal [la prison politique du Hamas] ont aussi été bombardés, mais le Hamas a refusé de libérer les prisonniers. Personne ne connaît leur sort. L’immeuble de la télévision du mouvement, la chaîne Al-Aqsa, a été bombardé très violemment. Trois étages ont été détruits, il ne reste plus que le rez-de-chaussée, mais elle continue d’émettre, comme la radio.

«Les gens n’ont plus d’espoir. Après six mois de trêve, notre situation a empiré. Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Israël avait détruit le Fatah, puis le Hamas a pris sa place. Si Israël détruit le Hamas, qui restera ? Al-Qaeda ?».

Christophe Ayad

 

Source:  http://www.liberation.fr/monde/0101308202-tout-a-explose-...

 

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Près de 300 morts à Gaza, Israël mobilise des milliers de réservistes

Israël a poursuivi dimanche ses raids aériens à Gaza, qui ont fait près de 300 morts, et donné son feu vert à la mobilisation de milliers de réservistes en vue d'une éventuelle offensive terrestre.

2386810804-offensive-israelienne-gaza-plus-de-51-morts-civils-selon-l.jpgL'opération dite "plomb durci", d'une violence inédite depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, vise selon l'Etat hébreu à mettre fin aux tirs de roquettes sur le sud du pays depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.

Les raids déclenchés samedi ont fait près de 300 morts, en majorité des policiers du Hamas, et plus de 600 blessés, selon un nouveau bilan diffusé dimanche soir par les services d'urgence palestiniens.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a fait état pour sa part de plus de 950 blessés.

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a autorisé dimanche plus de 100 camions à délivrer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, a annoncé son ministère.

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a accusé Israël de "commettre un holocauste au vu et au su du monde entier, qui n'a pas bougé le petit doigt". La "résistance palestinienne se réserve le droit de riposter à cette agression par des opérations de martyre", c'est-à-dire des attentats suicide, a-t-il affirmé.

Au total, une vingtaine de roquettes ont été tirées dimanche depuis la bande de Gaza sur le sud d'Israël, sans faire de victimes. L'une d'elles, de type Grad, a atteint pour la première fois Gan Yavné, près du port d'Ashdod, à plus de 30 kilomètres au nord de Gaza, selon les secours israéliens.

Laissant planer la menace d'une offensive terrestre à Gaza, Israël a mobilisé 6.500 réservistes, a annoncé un haut responsable à l'issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

L'armée israélienne "élargira et approfondira ses opérations à Gaza autant que nécessaire", a averti le ministre de la Défense Ehud Barak. "Cela ne sera pas de courte durée et ne sera pas facile".

Israël a commencé à masser des chars et des troupes à la lisière de la bande de Gaza, selon des photographes de l'AFP.

L'aviation a dans le même temps poursuivi ses raids contre ce territoire, visant notamment le "Saraya", un complexe abritant la principale prison de Gaza et un quartier général des services de sécurité du Hamas, et en soirée des ateliers de fabrication de roquettes.

Une mosquée du camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de la ville de Gaza, a été touchée par un bombardement et deux personnes, dont un bébé, y ont été tuées, a annoncé dimanche soir le chef des services des urgences du territoire, Mouaouiya Hassanein.

Dans l'après-midi, l'aviation a dit avoir mené des raids contre "40 tunnels" de contrebande dans le secteur de Rafah à la frontière du territoire avec l'Egypte. Ces souterrains permettent au Hamas d'introduire des armes dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien.

De l'autre côté de la frontière, la police égyptienne a tiré des coups de feu en l'air pour empêcher des dizaines de Palestiniens d'entrer en Egypte au nord du terminal de Rafah. Le Caire a déployé de nouveaux renforts dans ce secteur.

En soirée, un policier égyptien a été tué par balle et un autre blessé à Rafah par des tirs en provenance de la bande de Gaza, selon les services de sécurité égyptiens et des sources médicales, qui ignoraient qui était à l'origine de ces tirs.

Rafah cristallise des tensions de plus en plus palpables entre l'Egypte et le Hamas.

Le mouvement islamiste qui a accusé l'Egypte de complot avec Israël, a réclamé dimanche l'ouverture permanente du terminal de Rafah.

Et le secrétaire général du parti chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé le peuple égyptien à descendre "par millions" dans la rue pour forcer l'ouverture de Rafah.

"La police égyptienne peut-elle tuer des millions d'Egyptiens? Peuple d'Egypte, vous devez ouvrir le terminal de Rafah avec la force de vos corps", a déclaré le chef d'un mouvement auréolé dans la rue arabe du prestige lié à ses succès contre l'armée israélienne lors de la guerre de 2006 au Liban.

Pour la seconde journée consécutive, de nombreuses manifestations de soutien ont été organisées en Cisjordanie, dans les villes arabes et ailleurs dans le monde.

Conséquence des raids israéliens, la Syrie a estimé que ses négociations indirectes de paix avec Israël, lancées en mai par l'intermédiaire de la Turquie, ne pourraient pas se poursuivre.

"C'est l'agression israélienne contre Gaza elle-même qui ferme la porte à toute action dans le processus politique", a déclaré à l'AFP un responsable syrien.

Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a affirmé à l'issue d'un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas que l'Egypte tentait négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait être suivi d'une trêve similaire à celle qui avait expiré le 19 décembre après avoir été tant bien que mal respectée six mois durant.

Selon l'armée israélienne, environ 230 cibles du Hamas ont été visées en 24 heures à Gaza. Un porte-parole du gouvernement israélien a affirmé que "97%" des victimes des raids appartenaient au Hamas.

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30/05/2008

Sept Palestiniens blessés dans une manifestation contre Israël à Gaza

POINT DE PASSAGE DE SUFA, bande de Gaza - Sept Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens lors d'une manifestation à un point de passage entre la bande de Gaza et Israël, ont annoncé des médecins palestiniens vendredi.

1343805049.jpgPlus de 10.000 Palestiniens arborant des drapeaux du Hamas se sont dirigés vers le point de passage, réclamant la levée du blocus israélien sur Gaza. Les manifestants ont brûlé des pneus et crié des slogans anti-israéliens. Plusieurs se sont approchés à quelques mètres de la clôture délimitant la frontière.

L'armée israélienne a confirmé qu'un certain nombre de ses soldats se trouvaient sur place lors de la manifestation, mais n'a pas fait de commentaire sur le fait de savoir s'ils avaient tiré.

Depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza l'an dernier, Israël a fermé tous les points de passage avec l'étroite bande côtière, laissant seulement passer de l'aide humanitaire et des Palestiniens ayant besoin de soins urgents. AP

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28/04/2008

Tsahal massacre une famille palestinienne à Gaza

GAZA (Reuters) - Des tirs israéliens ont touché une maison du nord de la bande de Gaza où une famille palestinienne était en train de prendre son petit déjeuner, tuant six personnes dont une mère et quatre de ses enfants, ont fait savoir des habitants et des employés d'hôpitaux.

466700025.jpgCes décès viennent compliquer un peu plus les efforts déployés par des médiateurs égyptiens pour obtenir un cessez-le-feu entre Israël et les groupes armés palestiniens et mettre fin à des violences nuisibles au processus de négociations sur la création d'un Etat palestinien.

Selon des habitants et des responsables hospitaliers, un projectile israélien a détruit le plafond d'une maison à un étage où une famille était en train de prendre son petit déjeuner.

Ils ont précisé que quatre enfants âgés d'un an et demi à cinq ans avaient été tués, ainsi que leur mère et un homme, qui n'a pas pu être identifié dans l'immédiat.

"Ils étaient en train de manger, et ils ont été frappés", a dit un voisin.

Par ailleurs, des soldats israéliens ont tué un activiste palestinien du Djihad islamique lors de combats survenus dans cette localité, a annoncé l'organisation.

1637032201.jpg"Cette agression ne sert pas les efforts actuellement déployés pour obtenir le calme, et elle fait obstacle au processus de paix", a déclaré le président palestinien Mahmoud Abbas, faisant référence aux activités militaires d'Israël, dans un communiqué diffusé par l'agence de presse WAFA.

L'armée israélienne a dit qu'un avion et un char avaient tiré sur un groupe d'hommes armés qui tentaient de s'approcher de soldats à Beït Hanoun mais qu'aucune maison n'avait été visée.

"BOUCLIERS HUMAINS"

"Il existe plusieurs versions de cet événement qui font actuellement l'objet d'une enquête", a déclaré le commandant Avital Leibovich, une porte-parole de l'armée, concernant les décès dans la maison.

198237274.jpg"Ce que je peux dire à ce stade, c'est que les individus armés qui ont attaqué nos forces l'ont fait depuis un quartier peuplé, parmi les maisons", a-t-elle ajouté. "C'est un nouvel exemple de leur utilisation de civils comme boucliers humains pour leurs activités terroristes."

La branche armée du Hamas, les Brigades Izzedine al Kassam, a dit avoir tiré trois roquettes sur Sderot, ville israélienne frontalière de Gaza, en réaction aux décès de Beït Hanoun. On ne signale aucune victime à Sderot.

Les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, ont proposé la semaine dernière à Israël une trêve de six mois si l'Etat juif levait l'embargo frappant le territoire côtier.

Israël rechigne pour l'heure à conclure un accord officiel avec le Hamas, dont la charte comprend, parmi ses objectifs, la destruction de l'Etat juif.

2011976553.jpg"La poursuite des massacres sionistes prouve une nouvelle fois que l'Occupation (Israël) n'est pas intéressée par le calme, et par conséquent les factions armées palestiniennes devraient continuer à réagir à l'agression par tous les moyens possibles", a déclaré un responsable du Hamas, Sami Abou Zouhri.

Le Hamas a fait savoir que l'un de ses tireurs avait touché un soldat israélien à Beït Hanoun. La porte-parole israélienne a dit qu'un soldat avait été légèrement blessé par des tirs survenus avant les frappes aériennes.

La porte-parole a ajouté que l'opération avait été lancée pour "faire en sorte que les lanceurs de roquettes, les tireurs et ceux qui creusent des tunnels restent à l'écart de la clôture marquant la frontière".

Le Djihad islamique et deux autres factions palestiniennes ont dit avoir tiré plusieurs roquettes avant et après la frappe contre la maison à Beït Hanoun.

12:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, israël, massacre |  Facebook | |

01/03/2008

Massacres de Gaza : le silence des « intellectuels bien-pensants »

992166593.jpgAlors qu’en France il y a aujourd’hui des opérations médiatiques quotidiennes et une chape de plomb sur les consciences qui visent à faire porter la responsabilité de la Shoah sur la nation toute entière, un vice-ministre israélien appelle lui-même au génocide du peuple palestinien en les menaçant d’une " plus grande Shoah ".

En France, il est facile de constater la dissymétrie totale du comportement des professionnels de l’indignation, à la limite de la schizophrénie. Ces pseudo-intellectuels engagés, dont Bernard-Henri Lévy est le porte-drapeau, veulent modeler les consciences individuelles des Français en dirigeant leur indignation de manière partisane.

La plupart de ces " intellectuels " sont des sionistes convaincus. Ils ont donc une conception des droits de l’Homme à géométrie variable. Ainsi ne les entend-on jamais s’indigner du massacre de femmes et d’enfants en Palestine. Quand ils abordent le sujet, ils commencent quasiment de manière systématique par rappeler le drame de l’Holocauste. Cet Holocauste du peuple juif est devenu un instrument politique qui sert à justifier l’illégitime (la création de l’Etat d’Israël), et l’indéfendable (le génocide du peuple palestinien).

Les vraies victimes juives de l’Holocauste ne doivent-elles pas être écoeurées aujourd’hui de voir leurs congénères (les BHL, Klarsfeld, Kouchner, et bien d’autres…) utiliser leur mort et leurs supplices afin de justifier le massacre d’autres innocents, à savoir les palestiniens ?

Dans l’Histoire, l’origine des guerres provient de manière quasi systématique des conséquences des guerres précédentes. En ce qui concerne le problème israélien, il semble que le fait que les Juifs sionistes se nourrissent quotidiennement des horreurs subies par leurs ancêtres les pousse à perpétrer ces horreurs sur autrui, par vengeance ou par un processus de réplication des sévices subis. A ce titre, on peut faire le parallèle avec les personnes victimes de sévices sexuels dans leur enfance, qui deviennent eux-mêmes souvent de futurs bourreaux.

A partir de 1945, à la suite de l'Holocauste, les juifs ont accéléré le mouvement de migration vers la Palestine, qui avait commencé à la fin du 19ème siècle. Malheureusement, la Palestine n’était  pas " une terre sans peuple " comme le prétendaient les sionistes. Cela a donc conduit aux guerres entre colons juifs et palestiniens et au nettoyage ethnique. Toutes les horreurs perpétrées contre les palestiniens à cette époque sont encore jusqu’à aujourd’hui passées sous silence.

Si en 1945, les juifs étaient tous partis aux Etats-Unis au lieu de se rendre en Palestine, cela aurait probablement évité beaucoup de souffrances et de massacres, tant pour les juifs que pour les palestiniens.

Il est plus que temps aujourd’hui d’ouvrir un débat difficile mais nécessaire sur la fin de la colonisation juive en Palestine, car tant qu’il lui reste un souffle de vie, un peuple ne renonce jamais à la terre de ses ancêtres.

 

 

 

 

Le vice-ministre israélien de la Défense menace Gaza d'un nouvel Holocauste

1686898272.jpgGAZA (AFP) - Trente-deux Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués samedi dans des frappes de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, l'une des journées les plus meurtrières de ces derniers mois dans le territoire palestinien, selon un nouveau bilan de sources médicales.

Au moins 75 Palestiniens, dont 15 dans un état grave, ont été blessés lors de raids aériens et une opération terrestre de l'armée israélienne lancée dans la localité de Jabaliya (nord) et ses environs, a-t-on ajouté.

Malgré cette offensive, les groupes armés palestiniens ont tiré une trentaine de roquettes contre Israël, où trois civils, dont deux enfants, ont été blessés par l'un de ces engins dans la ville d'Ashkélon (sud), distante de 10 km de la bande de Gaza, selon la radio militaire

Selon l'armée israélienne, "au moins 15" activistes armés ou qui dissimulaient des engins piégés à l'approche des militaires ont été "touchés" à Jabaliya, où cinq soldats israéliens ont été blessés.

Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières ces derniers mois dans la bande de Gaza, où le bilan des morts palestiniens n'a cessé d'augmenter d'heure en heure depuis l'aube samedi.

En milieu de journée, de violents combats armés entre les soldats israéliens et des activistes se déroulaient dans l'est de Jabaliya, où opéraient des unités d'infanterie et de blindés israéliens appuyés par des hélicoptères.

Les ruelles désertes de la localité étaient jonchées de débris en raison des destructions alors que les imams des mosquées récitaient des versets du Coran sur des haut-parleurs et les habitants de Jabaliya sont terrés chez eux.

"Nous vivons une ambiance de guerre totale. A chaque instant nous entendons le bruit de roquettes et d'explosions. Ca tire de tous les côtes", a dit à l'AFP Abou Alaa, 40 ans, un habitant de Jabaliya joint par téléphone.

"Les enfants n'ont pas été à l'école et les commerces sont restés fermés et l'on ne peut sortir de nos maisons", a-t-il ajouté.

Face au nombre grandissant des victimes, le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza, a affirmé que ces services "ne pouvaient plus faire face à la situation sanitaire dans cette guerre".

"Les choses vont de mal en pis. Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres ambulances doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne, ce qui gêne notre travail", a-t-il dit.

Le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a expliqué que l'armée avait lancé une opération terrestre "élargie" dans le nord de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".

Le vice-ministre israélien a aussi prévenu les Palestiniens de Gaza qu'ils s'exposaient à une "shoah" s'ils poursuivaient leurs tirs de roquettes contre l'État juif.

Pour le ministre de l'Environnement, membre du cabinet de sécurité, Gideon Ezra, il faut "éliminer tous ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes y compris Ismaïl Haniyeh", le chef du gouvernement Hamas à Gaza, non reconnu par la communauté internationale.

Vendredi, M. Haniyeh a dénoncé une "vraie guerre" menée par Israël contre Gaza.

Quant au président palestinien Mahmoud Abbas, en brouille avec le Hamas, il a exhorté Israël à arrêter ses attaques et les groupes armés à cesser les tirs de roquettes sur Israël.

Depuis le début mercredi de la dernière offensive israélienne en date contre Gaza pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes contre le territoire israélien, au moins 65 Palestiniens ont été tués. Un Israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.

Les derniers décès portent à 6.229 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.

01/10/2006

Israël : la stratégie de la provocation et de la terreur

medium_Gaza_plage_massacre.jpg

Le conflit actuel au Liban est très symptomatique de la stratégie adoptée depuis longtemps par l’Etat sioniste. Tout d’abord, Israël occupe des territoires appartenant aux Palestiniens ou aux Etats voisins (Liban, Syrie) n’ayant pas signé d’accord de paix, afin de faire monter les tensions et de faire passer à l’acte les groupes de résistance, tels le Hezbollah.

Ensuite, si cela ne suffit pas, Israël va massacrer quelques dizaines de civils qui faisaient bronzette sur une plage de Gaza (une enquête a été ouverte sue cette attaque perpétrée par des bateaux de guerre, comme toujours sans réponse …).

Ensuite, au lieu d’échanger des prisonniers de guerre libanais – prisonniers d’une guerre qui était terminée depuis longtemps - contre ses deux soldats séquestrés, Israël met en pratique son plan de destruction systématique des infrastructures et de nombreuses usines du Liban (dont une fabrique de lait qui faisait de l’ombre à sa concurrente israélienne, lui ayant raflé des marchés..).

Il faut rappeler que dans le passé Israël a échangé des prisonniers libanais contre des soldats de Tsahal kidnappés par le Hezbollah. Pourquoi pas cette fois ? Parce qu’Israël avait préparé depuis longtemps son attaque du Liban. D’autre part, pour des raisons de stratégie médiatique, l’Etat hébreu voulait passer à l’acte durant la période de vacances de juillet-août, pendant laquelle nombre de citoyens occidentaux sont en vacances et donc moins sensibilisés aux événements internationaux, et moins facilement mobilisables. Ceci afin de minimiser le coût médiatique des massacres et destructions engendrés par cette " démocratie ". Pour forcer le timing désiré de son opération, et provoquer une réaction du Hezbollah, Israël a utilisé cette stratégie de provocation par la terreur, avec des attaques inqualifiables sur les plages de Gaza contre des familles qui tentaient par une belle journée d’été d’oublier le sort que leur a réservé le monde …

Le véritable objectif d’Israël dans l’attaque du Liban n’était pas le Hezbollah, mais la destruction de l’économie libanaise qui était en plein renouveau. Israël ne peut accepter d’avoir un pays riche à ses côtés. Inacceptable en terme de stratégie de défense. Un pays riche signifie des moyens pour acheter des armes sophistiquées, et des moyens médiatiques et politiques également importants.

Israël a donc commis des actes barbares contre les civils palestiniens sur les plages de Gaza afin de provoquer une réaction du Hezbollah et de mettre à exécution son plan d’attaque du Liban. Mais bon, attendons pour en savoir plus (ou moins .. ?), l’enquête interne ouverte par l’armée israélienne est toujours en cours …

Voir les vidéos :

Massacres sur les plages de Gaza :

http://www.youtube.com/watch?v=QLGLJk7YdAs

http://www.youtube.com/watch?v=oxl3vBp66kY

http://www.youtube.com/watch?v=9P4BJOO0G4U

La destruction du Liban condamnée par Pat Buchanan, homme politique américain :

http://www.youtube.com/watch?v=5jFZDbDyinw