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14/01/2009

Ben Laden sort du silence pour appeler au djihad à Gaza

Oussama ben Laden est sorti d'un long silence pour appeler à la guerre sainte à Gaza, où le nombre de Palestiniens tués en près de trois semaines d'offensive israélienne contre le Hamas frôle le millier.

ben.jpgPlusieurs sites islamistes sur internet ont diffusé un enregistrement audio du chef d'Al Qaïda intitulé: "Appel au djihad pour stopper l'agression contre Gaza".

"Nos frères de Palestine, vous souffrez beaucoup (...) les musulmans sont de tout coeur avec vous à l'écoute et à la vue de ce qu'il se passe. Nous, les moudjahidine, sommes aussi à vos côtés", y déclare le chef islamiste d'origine saoudienne que l'on croit caché à la frontière pakistano-afghane.

"Nous sommes avec vous et nous ne vous laisserons pas tomber. Notre destin est lié au vôtre dans la lutte contre la coalition des croisés et des sionistes, dans la lutte jusqu'à la victoire ou le martyre", poursuit-il.

"Dieu nous a accordé la patience pour poursuivre la voie du djihad pendant sept ans, puis sept ans et encore sept ans", estime encore Ben Laden dans ce message de 22 minutes.

"La question qui se pose, c'est l'Amérique pourra-t-elle poursuivre sa guerre contre nous pendant encore plusieurs décennies? Les faits suggèrent l'inverse", ajoute Ben Laden.

Ben Laden évoque la crise financière mondiale qui, en entamant l'influence des Etats-Unis, aboutira, selon lui, à affaiblir son allié israélien.

L'authenticité de cet enregistrement, daté du mois courant de l'Hégire, ne pouvait être vérifié dans l'immédiat.

La dernière intervention de Ben Laden remonte au mois de mai 2008 et portait déjà sur Gaza, dont il dénonçait le blocus par l'Etat juif.

3069414130-palestinians-gather-around-the-body-of-a-child-found-in.jpgIl y affirmait que "les frères égyptiens avaient le devoir de briser ce blocus", étant les seuls Arabes à partager une frontière avec le territoire palestinien.

"Chacun d'entre nous est responsable des morts de notre peuple opprimé à Gaza, et des dizaines et des dizaines ont péri à cause de ce bouclage tyrannique."

Ce message avait été diffusé à l'occasion de la visite de George Bush dans la région à l'occasion du 60e anniversaire de la création d'Israël.

14:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ben laden, gaza, sionisme |  Facebook | |

06/01/2009

Le cœur de Ramallah bat pour Gaza... et le Hamas

En Cisjordanie, l'Autorité palestinienne et le Fatah au pouvoir ont perdu toute crédibilité. Les habitants leur reprochent de ne pas soutenir suffisamment les Gazaouis.

 

Des partisans du Hamas à Ramallah en Cisjordanie, le 2 janvier.

Des partisans du Hamas à Ramallah en Cisjordanie, le 2 janvier. (REUTERS)

Jamais Qaddura Fares, un leader du Fatah, n’avait imaginé que sa mère, une femme de 78 ans, puisse un jour, après avoir regardé les bombardements sur Gaza à la télévision, lui jeter à la figure: «Que la honte soit sur vous, Fatah!» Et qu’il découvrirait sur le cahier d’écolier de sa propre file, âgée de 8 ans, des dessins représentant les guérilleros du Hamas affrontant les chars israéliens, toujours à Gaza.

Pour Fares, qui fut lui-même emprisonné par l’Etat hébreu et préside l’association des détenus (politiques) de la société palestinienne, ces deux anecdotes familiales sont accablantes pour son organisation. Elles témoignent que, loin de s’affaiblir, le Hamas, le parti rival, se renforce en Cisjordanie. Et, à l’inverse, que le Fatah, pour n’avoir pas choisi de le soutenir ouvertement dans l’épreuve et se montrer trop lié à l’Autorité palestinienne, risque de disparaître.

«Toute la génération des 16-20 ans se range derrière le Hamas. La guerre ne profite qu’à lui seul. Si elle continue, les gens vont voir en Ismaël Hanieh (qui dirige le gouvernement Hamas à Gaza, ndlr) un prophète», lance-t-il depuis son bureau de Ramallah, sous les photos de Yasser Arafat et d’un jeune leader du parti emprisonné par l’Etat hébreu, Marwan Baghouti, qui brandit ses menottes comme un flambeau.

Ramallah transpire l’apathie, la dépression

Dans les artères du centre-ville, le cœur de Ramallah ne bat plus effectivement que pour Gaza. La ville transpire l’apathie, la dépression. Dans les boutiques et les cafés, tous les regards sont dirigés vers les postes de télévisions. «Les gens passent leurs journées devant Al-Jezira. C’est pourquoi il y a beaucoup moins de monde dans les rues. Et puis les magasins ferment plus tôt», remarque Khader Musleh, un expert en développement.

Dans ces conditions, les déclarations de l’un des conseillers du président palestinien Mahmoud Abbas, assurant au lendemain de l’attaque israélienne que le Hamas en portait la responsabilité, n’ont pas été comprises. Qaddura Fares les déplore ouvertement: «Nous avons perdu d’un seul coup 25% de notre crédibilité si tant est que nous en avions encore.»

Pourtant, ce leader d’un parti qui incarna l’idéal palestinien n’aime pas le Hamas: «J’aurais voulu qu’il n’ait pas dépassé les 1% aux élections.» Mais, à présent, estime-t-il, il n’y a pas d’autre choix que de le soutenir. «Avec ce qui se passe à Gaza, il ne sert à rien de parler à l’esprit des gens. C’est à leur cœur qu’il faut s’adresser, quitte à être un peu démagogique.»

«Sous peine de disparaître, il faut que nous jouions à tout prix un rôle»

Aussi plaide-t-il pour que Mahmoud Abbas fasse preuve de solidarité avec le mouvement islamiste en quittant provisoirement les pourparlers de paix avec Israël et en relâchant les quelque 400 prisonniers détenus dans les geôles palestiniennes. «Il n’a rien à perdre. Tout à gagner. Sous peine de disparaître, il faut que nous jouions à tout prix un rôle. Cela nous aiderait ensuite à œuvrer avec l’Egypte pour trouver une solution. Sinon, l’Autorité palestinienne risque d’apparaître comme l’équivalent de l’armée du général Lahad (l’ex-commandant des forces supplétives d’Israël au Sud-Liban, ndlr) Au sein du Fatah, il milite pour que cette organisation coupe les ponts avec l’Autorité palestinienne. Pour ne pas être entraîné avec elle, si chute il y a. Signe que la faillite de la maison Abbas est donc prévue, y compris parmi ceux qui en sont proches.

Dans un immeuble discret, Abduljaber Fuqahaa, un jeune député et responsable du Hamas, qui se trouvait, il y a encore un mois, dans une cellule israélienne, se garde pourtant de jeter de l’huile sur le feu. Lui plaide pour la réconciliation à tout prix entre son parti et l’Autorité palestinienne. Mais il est sans illusion, estimant qu’elle est incapable de s’opposer aux pressions israéliennes: «Non seulement elle ne relâche pas nos prisonniers, mais elle arrête d’autres militants.»

De même, reconnaît-il, «le Hamas est incapable de mobiliser du fait que nous sommes la cible de la police palestinienne.» Aussi, ne prévoit-il pas une troisième intifada, un scénario qui inquiète pourtant l’état-major israélien. Le paradoxe est là: le Hamas est plus populaire que jamais. Mais encore sans forces.

Source: Liberation

JEAN-PIERRE PERRIN, envoyé spécial à Ramallah (Cisjordanie)

17:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ramallah, gaza, hamas |  Facebook | |

05/01/2009

L’Iran tente d’installer un hôpital de campagne près de Gaza, en Egypte

iran drapeau.png« Les diplomates iraniens essaient de parvenir à un accord avec les responsables égyptiens pour installer un hôpital, » a déclaré jeudi Massoud Khatami, chef du Croissant Rouge iranien.

Un grand nombre de médecins, infirmiers et bénévoles d’organisations humanitaires iraniens se sont portés volontaires pour aller dans la Bande de Gaza soigner les blessés, a dit Massoud Katami, ajoutant que la République Islamique d’Iran se tient prête à offrir des soins médicaux aux Palestiniens blessés qui arriveraient en Iran.


dad362b98660c80a32ad38d33bab2615_extras_albumes_0.jpgL’Iran a chargé 2.000 tonnes de nourriture, fuel et médicaments sur un bateau pour Gaza.


Le pays a également envoyé plusieurs chargements d’aide humanitaire à la Bande via l’Egypte.


Six jours de bombardements non-stop israéliens sur Gaza ont fait plus de 420 morts et au moins 2.000 blessés, dont des femmes et des enfants.

Voir VIDEO 

Lien vidéo: http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-34775-israelnews-in...

Source: http://www1.irna.ir/fr/news/view/line-96/0901023848210440...

 

18:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme, iran |  Facebook | |

Gaza, permis de tuer !

Par Nabil El-Haggar,
universitaire,
Université de Lille

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie
Prévert

Il est 11h 30 du matin, c’est la sortie de l’école des filles. Le visage peureux, une mère ne trouve pas sa fille de dix ans. Son regard figé comme s’il se préparait à plonger dans le vide, à s’éloigner de la vie pour fuir la réalité qu’il devine, exprime à lui tout seul la souffrance de millions de palestiniens qui dure depuis plus de soixante ans. Réfugiée de génération en génération, comme des milliers de palestiniens, cette femme a vécu dans la peur du lendemain, la peur d’une arrestation, d’une humiliation, d’un bombardement, peur de mourir ou de voir les siens mourir.

gaza-28dic.jpgUn missile vient de frapper les alentours de l’école. Il sera difficile d’identifier le corps de la fillette sans nom. Écoles, mosquées, universités, maisons, magasins, hôpitaux, postes de polices et ministères sont bombardés : plus de 360 morts et 1600 blessés. Grands et petits, écoliers et policiers, filles et garçons, commerçants, employés et combattants, personnes n’est à l’abri de raids et bombardements aussi ciblés soient-ils.

Une fois de plus, Israël a lâché sa puissance destructrice sur Gaza pour « se défendre contre le harcèlement par le Hamas », disent les officiels israéliens. On pourrait croire qu’il s’agit d’un Etat puissamment armé qui harcèle l’Etat hébreu, lequel ne fait que « se défendre » et ça marche ! . Il est vrai que la puissance israélienne ne réside pas seulement dans sa puissance militaire, elle est aussi dans sa capacité, avec la complicité bienveillante d’une partie des médias, à se faire passer pour victime.

Or qui ne sait pas encore que le territoire de Gaza est palestinien et qu’Israël est la puissance occupante qui a pillé ses ressources, fait souffrir sa population des décennies durant et le soumet depuis deux ans, par la puissance militaire, à un blocus total qui a asphyxié l’ensemble des activités et un million et demi de personnes qu’elle a pourtant l’obligation de protéger en vertu du droit international. Ce n’est donc pas le Hamas qui a commencé les hostilités. Le porte parole du gouvernement israélien ne fait qu’entonner que « les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité ». Les Palestiniens, eux sont réduits depuis 1967 à vivre sans droit aucun, à côtoyer l’horreur de l’occupation militaire. Quelle comédie de faire croire que le Hamas serait véritablement menaçant pour Israël... Cela en rappelle une autre qui s’est passée en Irak !

Nous savons qu’Israël ne fait rien au hasard. Alors, quels sont les messages de l’opération militaire dite "plomb durci" ? Le premier est électoral, adressé aux Israéliens qui doivent élire la nouvelle équipe gouvernementale. Plus l’équipe de la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni se montre intransigeante, plus elle sera gagnante.

Le deuxième est à destination de l’équipe Obama : Israël n’acceptera aucun éventuel changement dans la politique américaine à son égard.

Le troisième est adressé à l’Autorité palestinienne, laquelle pourrait récolter le fruit de l’offensive contre le Hamas en échange d’une soumission encore plus grande aux exigences israéliennes.

Enfin, la dernière est à l’attention de l’ensemble des résistants en Palestine et aux Palestiniens citoyens d’Israël. La Ministre Livni lors d’une réunion de la Knesset s’est adressée à un député palestinien : « va à Gaza et ne reviens pas » !

Alors après un tel massacre, que se passera-t-il ?

D’abord, précisons que le Hamas, malgré ses déclarations menaçantes, n’a pas les moyens d’arrêter l’offensive.

Il est clair que la résistance armée telle qu’elle a été menée n’est pas en mesure de vaincre une telle machine de guerre. Il est de la responsabilité de la résistance palestinienne d’en tirer enfin la leçon pour repenser la nature de sa résistance.

Il est de la responsabilité de l’Autorité palestinienne de reconnaître son incapacité à protéger son peuple. Par conséquent, elle devrait arrêter toute négociation avec Israël, se dissoudre et mettre les territoires palestiniens sous protection de la communauté internationale, tout en organisant la résistance populaire contre l’occupation.

Quant aux pays arabes, incapables d’instaurer le moindre rapport de force face à Israël, vont-ils enfin comprendre que chaque jour de souffrance palestinienne est un jour en moins dans la survie de leurs régimes ?

Reste à savoir si l’Occident se rendra compte que chaque jour de souffrance palestinienne, d’impunité d’Israël et d’absence d’une solution politique respectueuse de tous les droits des Palestiniens met à mal la défense du respect des droits de l’Homme et la crédibilité de tous les pays occidentaux dans la région. Ce qui se traduit par le renforcement de la confessionnalisation du conflit israélo-palestinien et de l’intégrisme islamiste au Moyen-Orient et au cœur de l’Occident.

Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3817

17:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaza, massacre, sionisme |  Facebook | |

La bise aux criminels de guerre

Source, Plume de Presse
samedi 3 janvier 2009,
par Olivier Bonnet

sarko livni bisou.jpgOn avait déjà vu Nicolas Sarkozy faire la bise à Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères. C’était avant le déclenchement à Gaza de l’opération "Plomb durci". Depuis, l’armée israélienne a déclenché un véritable carnage : le dernier bilan fait état de 420 morts palestiniens, dont au moins un quart de civils d’après l’ONU, et 2180 blessés. Côté israélien, 3 victimes civiles et un soldat. C’est dans ce contexte que Livni arrive en visite à Paris. C’est Bernard Kouchner, son homologue français, qui la reçoit sur le perron de l’Elysée. Il lui serre d’abord la main puis se ravise et l’embrasse : peut-on imaginer geste plus obscène à l’heure où le peuple gazaoui endure le pire des chatiments, causé par une opération que Livni est justement venue défendre ? Elle "remercie le président Sarkozy pour sa compréhension. Il est très au fait de la situation de la complexité de notre région, il comprend la nature de la menace à laquelle Israël fait face. Ensemble, nous essayons de voir quelle est la meilleure stratégie, la meilleure tactique pour atteindre cet objectif, dans la compréhension qu’il ne s’agit pas d’un problème israélien, mais que d’une certaine manière Israël se trouve en première ligne du monde libre et est attaqué car nous représentons les valeurs du monde libre, dont la France." Les valeurs du monde libre, massacrer plus de cent civils, femmes et enfants compris ? Et qu’en dit Sarkozy ? Approuve-t-il la poursuite de l’opération "Plomb durci" ? L’Union européenne a réclamé une trêve. Israël la refuse en remerciant le président de sa compréhension. Lui se tait. L’Etat hébreu fait sa loi : "La décision que l’opération a rempli ses objectifs se fera selon les évaluations quotidiennes que nous menons. Nous prendrons notre décision le moment venu", déclare Livni. En clair, nous continuerons le carnage aussi longtemps que nous le voudrons. "Israël distingue (lors des opérations) la guerre contre le terrorisme, contre le Hamas, de la population civile, ose encore la dirigeante israélienne. Ce faisant, nous maintenons la situation humanitaire à Gaza exactement comme elle doit être". Monstrueux cynisme ! Dès avant l’attaque du 27 décembre dernier, la situation à Gaza était déjà catastrophique, à cause du blocus imposé par Israël.

20081227elpepuint_10.jpg"Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a demandé ce 9 décembre à l’ONU d’agir face à la crise qui se poursuit à Gaza. Il a évoqué une possible saisie de la Cour pénale internationale (CPI), écrivait la radio de l’. Selon Richard Falk, un effort urgent devrait être mis en œuvre par les Nations Unies pour appliquer la norme de la ’responsabilité de protéger’ une population civile soumise à une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité. Le Rapporteur spécial a estimé que la CPI devrait enquêter sur cette situation afin de déterminer si les dirigeants civils et militaires israéliens, responsables du siège de Gaza, ne devraient pas être inculpés et poursuivis pour violation du droit pénal international. Richard Falk a fait remarquer que la situation avait empiré ces derniers jours du fait d’une rupture de la trêve entre le Hamas et Israël. « Le tir de roquettes contre des villes israéliennes par le Hamas ou par d’autres est une violation du droit international, en dépit des provocations. Mais ce comportement du côté palestinien ne rend pas légal l’imposition d’une punition collective qui menace la vie et la santé de la population de Gaza  », a-t-il indiqué." La situation humanitaire à Gaza est "exactement comme elle doit l’être", alors même que l’ONU dénonçait "une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité" dès avant le déclenchement du massacre ? Mais Israël peut donc tout se permettre ! Tant que les Etats-Unis soutiendront à bout de bras l’Etat hébreu... Et ce n’est apparemment pas prêt de changer : le silence de Barack Obama est assourdissant. Comme celui de Sarkozy, alors que Livni explique qu’il comprend - donc trouve justifiée - l’offensive de la tsahal. Or, lorsqu’une victime sur quatre est civile, on ne peut plus parler de dommages collatéraux, il faut bien qualifier ces agissements de crimes de guerre. Et Kouchner qui embrasse Livni comme du bon pain... Honte ! ONU

PS : cette bise de Kouchner à Livi n’a ému, à notre connaissance, qu’un invité de l’émission radio de RMC Les grandes gueules, comme en témoigne cet extrait vidéo.

Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3821

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« Nous nous attendons à de nouveaux massacres israéliens »

 Reprise d'article: SILVIA CATTORI

vendredi 2 janvier 2009

Après six jours d’attaques aériennes et d’artillerie de l’armée israélienne, on compte plus de 400 tués et 2’000 blessés, dont beaucoup sont si gravement mutilés qu’ils ne survivront pas. Si l’on prend en compte les policiers tués au début des frappes, plus de la moitié des tués sont des civils.

Les médias occidentaux se montrent très complices des crimes perpétrés par Israël. Ce soir, la Télévision Suisse Romande n’a rien montré des dévastations et des milliers de blessés qui ne peuvent être soignés à Gaza, préférant diffuser un reportage de son correspondant en Israël, Stéphane Amar, qui, comme de coutume, n’a fait que distiller de la pure propagande pro-israélienne, tendant à montrer l’humanité de médecins israéliens à l’égard de quelques blessés palestiniens plutôt que la sauvagerie de leur armée de l’air.

sarko livni bisou.jpgLa ministre des affaires étrangère israélienne Tzipi Livni a eu, quant à elle, tout loisir de mentir lors de son passage en France et de répondre notamment au journaliste de TF 1 qui lui posait la question de la disproportion des pertes civiles : « Le Hamas est une organisation qui tue les civils, les enfants, les femmes, alors qu’Israël fait la distinction entre les terroristes du Hamas et les civils ».

Etrange renversement de la réalité des choses !

Nous avons pu joindre à nouveau, à Jabaliah, M. Abou Habel (*) pour savoir ce qu’avait été aujourd’hui pour les victimes palestiniennes, la réalité sur le terrain.

« Il y a eu, aujourd’hui encore, de nombreux martyrs et blessés. Parmi eux, le Cheik du Hamas Nezar Rayan qui a été tué quand deux missiles ont pulvérisé sa maison avec huit membres de sa famille. Ce n’était pas un chef militaire mais une figure religieuse et politique respectée.

Imagen del entierro de Nizar Rayyan.jpgUne femme et sa fille ont été tuées cette nuit. Deux autres maisons ont été détruites ce matin. Dans l’une, Fatma Salaha, a été tuée. Une maison de quatre étages, occupée par cinq familles a été détruite. Les Israéliens ne leur ont donné que 5 minutes pour quitter la maison. Ils voulaient punir la famille dont deux enfants sont engagés dans la résistance.

Les F 16 arrivent par vagues et larguent des bombes qui pénètrent très profondément avant d’exploser [1]. J’ai vu trois bombardiers F 16 en train de les larguer. Chaque F 16 lançait quatre bombes à la fois dans le même secteur. C’est une explosion massive qui provoque un énorme tremblement. C’est impressionnant.

Ils en ont utilisé une centaine aujourd’hui pour bombarder les champs qui se trouvent à l’est de Jabaliah. Ils en ont largué je ne sais combien depuis plusieurs jours, également sur la frontière sud, à Rafah, pour détruire prétendument les tunnels de ravitaillement.

Nous sommes bouleversés. Je ne sais pas si vous entendez les drones. Il y en a des dizaines et des dizaines au dessus de nos têtes. Ils ne quittent jamais le ciel. Ils font un bruit qui vous donne l’impression d’avoir des abeilles dans les oreilles. Lorsque vous marchez dans la rue, les drones vous suivent et vous vivez dans la terreur qu’ils ne vous frappent.

Vous entendez les bombardements de missiles lancés depuis la mer ? Ils frappent la côte de Gaza. Nous nous attendons à de nouveaux massacres israéliens.

Imaginez qu’en ce moment nous sommes trois familles entassées dans un appartement. Il y a ici 15 enfants paniqués dont l’état psychique est très inquiétant. Nous n’avons pas de quoi les nourrir. Dans les magasins il n’y a plus rien à acheter. Pas de farine, pas de légumes, pas de graines de poids chiches ni de graines de haricots. Les paysans ne peuvent pas aller dans leurs champs. »

Lorsque nous lui avons dit que nous venions d’entendre Mme Tzipi Livni déclarer que M. Sarkozy « comprenait la menace que représente le Hamas », et que les Israéliens font une différence « entre les civils et les islamistes », M. Abou Habel s’est exclamé :

« Livni veut faire jouer aux victimes le rôle des agresseurs ! Mais qui peut croire que c’est le Hamas, qui n’a ni chars ni avions, qui est la menace ? Que ce sont les victimes, à Gaza, qui attaquent les Israéliens ?

9a36e1ba-d9d9-11dd-bc0f-2e6ef8a67710.jpgLes soldats israéliens ne font aucune distinction. Ce sont des voyous, des criminels, ils frappent et détruisent des maisons de quatre étages pour punir la famille d’un fils ou d’un père résistant.

J’ose croire qu’il y a assez de personnes en Europe qui savent voir où se trouve la vérité. Qui savent que nous sommes des victimes. Qui savent encore voir qui sont les vrais criminels. »

Propos recueillis par Silvia Cattori

P.S.


 

[1] L’armée de l’air israélienne bombarde Gaza depuis le 27 décembre avec un nouveau missile appelé « bunker-buster », GBU-39, dit intelligent, récemment fourni par les États-Unis. Il s’agirait d’une bombe de haute précision, longue de 175 centimètres, pesant 113 kg, pouvant transpercer 90 cm de béton armé. Guidée par GPS elle possèderait des capacités de pénétration de 30 mètres de profondeur et disposerait de 22,7 kg d’explosifs.

 

Source: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3814

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Palestine: témoignages


Message de Raed Abu Yussef, agriculteur à Hébron


Par Raed Abu Yussef > abuyussefr@yahoo.fr  


Salut à tous,


A mon avis, les Palestiniens ne peuvent rien faire si tout le monde ne sort pas dans les rues, devant les ambassades pour dire très clairement « A bas le nouveau régime nazi ».

Nous sommes ici très inquiets de ce qui se passe à Gaza ; pour nous, ces sionistes veulent liquider totalement les Palestiniens.

A Jérusalem, on confisque les cartes d'identité des Palestiniens et on détruit leurs maisons.

Les Palestiniens de 48 souffrent d'une politique d'apartheid.

En Cisjordanie, confiscation de terre, corruption de l'autorité, etc. et à Gaza, siège, mourir de faim et maintenant des massacres.

Israël veut tout simplement que les Palestiniens acceptent cette politique et qu’ils partent, sinon ils mourront de faim.

Ce n'est pas seulement une histoire de vengeance après la guerre du Liban, comme le disent certains, une fête diffusée sur la Chaîne 10 d'Israël où les chanteurs et les spectateurs chantaient ensemble : "Vengez, vengez, montrez aux Arabes combien nous sommes forts, etc.". C'est aussi l'appétit des sionistes pour le sang des Palestiniens. Comme l'a dit un Israélien a la télé israélienne : "Que c'est joli, ces images de Gaza !"

Selon les sondages il y a dix jours, les Travaillistes n'avaient que 7 sièges et maintenant ils en auraient 24 ! Plus on tue et on détruit, plus ce chiffre augmente. La société israélienne est totalement pour cette attaque, du Meretz de gauche au Mifdal de droite, et même les mouvements pour la paix en Israël.

A part les manifestations dans les villes palestiniens en 48, il y a eu une manifestation modeste devant le ministère de la guerre d'Israël, la majorité des participants était des Palestiniens de 48…

En Cisjordanie, c'est la colère, la fureur, personne ne se sent ni faible ni défait, un peuple révolutionnaire qui est né des femmes libres et qui se lèvera des charniers.

 

Source: http://ism-france.org/news/article.php?id=10775&type=...

 

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Sarkozy au Proche-Orient sur fond d'offensive israélienne

Nicolas Sarkozy a entamé lundi en Egypte une tournée politiquement périlleuse au Proche-Orient, deux jours après le déclenchement de l'offensive terrestre israélienne dans la bande de Gaza.

Le président français a atterri à 13h55 (11h55 GMT) à Charm el-Cheikh, station balnéaire de la péninsule du Sinaï, sur la Mer Rouge, pour un déjeuner avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, qui copréside avec lui l'Union pour la Méditerranée.L'Egypte avait parrainé une trêve, qui a volé en éclats début novembre, entre Israël et le Hamas. Mais elle paraît aujourd'hui disqualifiée aux yeux du mouvement islamiste palestinien, qui la soupçonne de connivence avec Israël.

Selon un ancien diplomate français familier du dossier, qui a tenu à garder l'anonymat, un des objectifs de Nicolas Sarkozy pourrait être de remettre l'Egypte dans le jeu pour une nouvelle médiation, peut-être en liaison avec la Turquie.

De source diplomatique occidentale en Egypte, on souligne d'ailleurs que Le Caire a proposé avec l'appui d'Ankara un plan de sortie de crise en quatre points: cessation immédiate des hostilités, retour à l'accord de trêve, réouverture des points de passage entre la bande de Gaza et Israël et reprise du dialogue interpalestinien.

L'Union européenne se déclare pour sa part disponible pour envoyer des observateurs sur le terrain une fois les combats arrêtés.

L'offensive terrestre de Tsahal complique singulièrement la tâche du président français, qui s'efforcera lundi soir à Jérusalem d'obtenir auprès du Premier ministre israélien Ehud Olmert des éclaircissements sur les objectifs israéliens.

Cette offensive, dont Israël a averti qu'elle pourrait être de longue durée, rend plus hypothétique que jamais toute perspective rapide de trêve avec le Hamas et déchaîne les passions dans l'opinion publique arabe.

ESCALADE "DANGEREUSE"

3228577052-sarkozy-au-proche-orient-lundi-et-mardi-pour-chercher-les.jpg"L'un des enjeux pour Nicolas Sarkozy est de ne pas paraître cautionner l'offensive israélienne", estime un spécialiste du Proche-Orient.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, fait partie de la mission ministérielle européenne conduite par son homologue tchèque Karel Schwarzenberg, qui est arrivée dimanche dans la région.

La présence parallèle de cette mission, que Nicolas Sarkozy retrouvera lundi en fin d'après-midi à Ramallah, en Cisjordanie, pour un entretien avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, est un autre facteur de complexité.

Les Tchèques, qui ont succédé le 1er janvier à la France à la présidence de l'Union européenne, "n'ont pas l'expérience de ce genre de situation et sont totalement pro-israéliens, sans nuance", souligne le même analyste.

La première réaction d'un porte-parole de la présidence tchèque au déclenchement de l'offensive terrestre israélienne a été samedi de n'y voir qu'une "action défensive" d'Israël.

Le ministère tchèque des Affaires étrangères a corrigé le tir dimanche en affirmant que ce premier communiqué, dénoncé par l'Autorité palestinienne, avait été un "malentendu".

La France a pour sa part condamné dès samedi par la voix de son ministère des Affaires étrangères une "escalade militaire dangereuse" qui "complique" les efforts de paix internationaux.

Nicolas Sarkozy se présente en ami à la fois d'Israël et des Palestiniens. Mais une des difficultés de l'exercice est que la France et l'Europe refusent d'engager un dialogue direct avec le Hamas, tant que celui-ci n'aura pas renoncé à la violence, reconnu l'Etat d'Israël et accepté les accords passés.

Le président français se rendra mardi matin à Damas pour un entretien avec le président syrien Bachar al-Assad, qui soutient le Hamas et héberge en Syrie son principal dirigeant politique en exil, Khaled Méchaal.

Nicolas Sarkozy achèvera sa tournée mardi après-midi par une rencontre avec les dirigeants libanais à Beyrouth et une visite aux casques bleus français de la Finul dans le Sud du Liban.

Edité par Yves Clarisse

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03/01/2009

L'infanterie sioniste attaque le ghetto de Gaza

L'offensive terrestre d'Israël dans la Bande de Gaza a semble-t-il commencé samedi, alors que l'opération "plomb durci" contre les tirs de roquettes du Hamas entrait dans sa deuxième semaine. Des troupes ont franchi la frontière dans la soirée, selon des responsables israéliens de la sécurité.

L'opération devrait durer plusieurs jours mais l'objectif n'est pas de réoccuper la Bande de Gaza, que l'armée avait quittée en 2005 après 38 ans d'occupation, ont assuré ces sources.

20081229elpepuint_11.jpg"Nous avons de très, très nombreuses cibles. A mon avis, ce sera une opération de longue haleine", a déclaré le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée, ajoutant que le Hamas disposait d'installations souterraines, notamment des tunnels utilisés pour passer des armes et marchandises malgré le blocus israélien et égyptien.

Les télévisions israéliennes ont montré les fantassins et chars traversant la frontière au nord de la Bande de Gaza, soutenus par des hélicoptères de combat, tandis qu'éclataient de nombreux coups de feu. Les forces restaient près de la frontière, selon des témoins. L'artillerie a ouvert un feu nourri sur des secteurs situés à l'est de Gaza, où sont déployés des miliciens islamistes.

Quelque 10.000 hommes se sont massés à la frontière ces derniers jours, d'après des responsables de la Défense. En début de soirée, d'importants tirs d'artillerie avaient permis de déminer le passage piégé par le Hamas, avant que les troupes ne s'y engagent.

Les frappes aériennes s'étaient calmées dans la journée avant de repartir à la nuit tombée. Au moins 26 Palestiniens ont été tués dans la journée, dont 13 dans le bombardement d'une mosquée dans la ville de Beit Lahiya, selon un responsable médical palestinien.

20081227elpepuint_19.jpgDes sources palestiniennes et onusiennes dénombrent déjà plus de 460 morts, dont plusieurs dizaines de civils. Quatre Israéliens ont aussi été tués depuis le début de l'attaque israélienne lancée le 27 décembre en réaction aux tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza sur le sud de l'Etat hébreu. L'intervention "plomb durci" a commencé après de telles attaques, le Hamas ayant proclamé le 19 décembre la fin d'une trêve de six mois néanmoins émaillée de tirs.

Signe peut-être de ce que l'offensive israélienne entre dans une nouvelle phase, des responsables militaires ont annoncé samedi l'intervention pour la première fois de l'artillerie, qui a tiré depuis la frontière. L'artillerie est moins précise que les missiles guidés et pourrait faire davantage de victimes civiles.

Des responsables du Hamas ont signalé des mouvements de chars vers le point de passage d'Erez. D'après des responsables de la Défense ayant requis l'anonymat, le commandement était divisé sur l'opportunité d'une offensive terrestre qui pourrait se solder par de lourdes pertes humaines alors que le Hamas paraît déjà profondément atteint.

Samedi, l'armée israélienne a frappé les bureaux de l'hebdomadaire du Hamas "Al Resala" et l'Ecole internationale américaine, l'institution scolaire la plus prestigieuse de Gaza, les logements de deux responsables opérationnels soupçonnés de receler des armes et de planifier des attaques, des avant-postes, des camps d'entraînement, des sites de lancement de roquettes.

Les infrastructures de la Bande de Gaza sont gravement endommagées et de nombreux secteurs sont privés d'électricité et d'eau. Israël nie l'existence ou la menace d'une crise humanitaire et a accru l'approvisionnement en vivres de l'étroit territoire côtier, en insistant sur sa volonté de s'en prendre au Hamas et non aux civils.

Malgré les frappes israéliennes, une dizaine de roquettes palestiniennes se sont abattues samedi sur le sud de l'Etat hébreu, faisant un blessé léger, selon la police.

Tout en planifiant une intervention terrestre, Israël s'est dit prêt à accepter un cessez-le-feu s'il était placé sous la surveillance d'observateurs internationaux. L'idée a été reprise par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le président américain George W. Bush, tandis que le président français Nicolas Sarkozy était attendu lundi et mardi au Proche-Orient pour promouvoir la trêve humanitaire suggérée par les ministres européens mais déjà rejetée mercredi par Israël.

photo_original_19823.jpgLe Hamas a réagi avec circonspection, son porte-parole à Gaza Taher Nunu prévenant que le Mouvement n'accepterait pas de solution par Israël et la communauté internationale, tout en laissant la porte entrouverte au "dialogue".

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui ne contrôle plus que la Cisjordanie depuis que les islamistes du Hamas ont pris le pouvoir par les armes dans la Bande de Gaza en juin 2006, a pour sa part annulé un déplacement à l'ONU lundi pour rencontrer Nicolas Sarkozy et une délégation de l'Union européenne.

Il devrait s'exprimer à l'ONU mardi, selon son conseiller Saeb Erekat, pour demander au conseil de sécurité de condamner Israël et d'exiger la fin immédiate de l'offensive contre la Bande de Gaza. Le texte sera discuté lundi mais a peu de chances d'être adopté car les Etats-Unis, qui possèdent un droit de veto, jugent inacceptable qu'il n'appelle pas à l'arrêt des tirs de roquettes du Hamas.

L'offensive israélienne a déclenché dans le monde un vaste mouvement de soutien aux Palestiniens de la Bande de Gaza et des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le monde arabo-musulman, en Asie ou en Europe, notamment à Londres et à Paris. AP

22:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gaza, massacre, sionisme |  Facebook | |

La marine israélienne attaque et endommage le Dignité dans les eaux internationales (VIDEO)

(Larnaca, Chypre, 10h) Le mardi 30 décembre à 5 heures du matin, plusieurs navires de guerre israéliens ont intercepté un bateau d'aide humanitaire - le Dignité - alors qu’il se rendait à Gaza pour y effectuer une mission de secours. Un navire israélien a percuté le bateau sur le côté avant bâbord, l’endommageant fortement. Les témoignages des passagers et des journalistes à bord indiquent qu’il prend l’eau et qu’il semble avoir des problèmes de moteur. Quand il a été attaqué par l'armée israélienne, le Dignité se trouvait clairement dans les eaux internationales, à 90 milles nautiques de la côte de Gaza, ce qui constitue une infraction de plus du droit international par l'Etat sioniste.

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Photo : Le Dignité à son arrivée au Liban



Les navires de guerre ont également tiré à la mitrailleuse dans l'eau afin d’empêcher le bateau humanitaire de se rendre à Gaza.

Alors que le bateau gagnait tant bien que mal le Liban, les passagers ont été en contact avec le gouvernement libanais qui a déclaré que le commandant de bord était autorisé à accoster et qu’il était prêt à leur porter assistance si nécessaire. Les équipes de sauvetage en mer de Chypre ont également été contacté, et ont aussi offert leur assistance. Le Dignité qui battait clairement le pavillon de Gibraltar, était piloté par un capitaine anglais et avait parmi ses passagers, Cynthia McKinney, un député américain. L'attaque a été filmée par les journalistes et les membres de l'équipage et les passagers témoigneront du crime d'Israël en mer à leur arrivée au Liban.

À bord du bateau, des médecins se rendaient vers cette pauvre bande de terre méditerranéenne pour y fournir des secours tellement nécessaires aux hôpitaux sur place. L'équipage et les passagers avaient également l'espoir de ramener des blessés pour les soigner, car les hôpitaux ne sont pas adaptés. En outre, le Dignité transportait 3 tonnes de fournitures médicales à la demande des médecins dans la bande de Gaza.

Les trois médecins à bord qui se rendaient à Gaza sont : Le Dr Halpin (Royaume-Uni), un chirurgien orthopédiste expérimenté, professeur de médecine, et capitaine de la marine marchande. Il a organisé des efforts de secours humanitaire dans la bande de Gaza à plusieurs reprises avec l’organisation, the Dove and Dolphin. Il se rendait à Gaza comme bénévole dans les hôpitaux et les cliniques.
Le Dr Mohamed Issa (Allemagne), un chirurgien pédiatrique Allemand se rendait à Gaza comme bénévole dans les hôpitaux et les cliniques.
Le Dr. Elena Theoharous (Chypre) est un chirurgien et membre du Parlement chypriote. Elle se rendait à Gaza pour évaluer le conflit en cours, aider aux efforts de secours humanitaire et travailler comme bénévole dans les hôpitaux.

Pourtant, Israël a fait un pied de nez au droit maritime en attaquant un bateau humanitaire dans les eaux internationales et a mis en danger l'ensemble de ces observateurs des droits de l’homme. À aucun moment, le Dignité ne s’est approché des eaux israéliennes. Ils se sont clairement identifiés et l'attaque israélienne était volontaire et criminelle.

Le Dignité est encore dans les eaux internationales, à 40 milles au large de Haïfa. Tout le monde à bord est sain et sauf alors que le bateau poursuit lentement sa route vers le Liban.


 
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Source : http://www.palsolidarity.org/  
 
 Traduction : MG pour ISM
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