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01/03/2008

Massacres de Gaza : le silence des « intellectuels bien-pensants »

992166593.jpgAlors qu’en France il y a aujourd’hui des opérations médiatiques quotidiennes et une chape de plomb sur les consciences qui visent à faire porter la responsabilité de la Shoah sur la nation toute entière, un vice-ministre israélien appelle lui-même au génocide du peuple palestinien en les menaçant d’une " plus grande Shoah ".

En France, il est facile de constater la dissymétrie totale du comportement des professionnels de l’indignation, à la limite de la schizophrénie. Ces pseudo-intellectuels engagés, dont Bernard-Henri Lévy est le porte-drapeau, veulent modeler les consciences individuelles des Français en dirigeant leur indignation de manière partisane.

La plupart de ces " intellectuels " sont des sionistes convaincus. Ils ont donc une conception des droits de l’Homme à géométrie variable. Ainsi ne les entend-on jamais s’indigner du massacre de femmes et d’enfants en Palestine. Quand ils abordent le sujet, ils commencent quasiment de manière systématique par rappeler le drame de l’Holocauste. Cet Holocauste du peuple juif est devenu un instrument politique qui sert à justifier l’illégitime (la création de l’Etat d’Israël), et l’indéfendable (le génocide du peuple palestinien).

Les vraies victimes juives de l’Holocauste ne doivent-elles pas être écoeurées aujourd’hui de voir leurs congénères (les BHL, Klarsfeld, Kouchner, et bien d’autres…) utiliser leur mort et leurs supplices afin de justifier le massacre d’autres innocents, à savoir les palestiniens ?

Dans l’Histoire, l’origine des guerres provient de manière quasi systématique des conséquences des guerres précédentes. En ce qui concerne le problème israélien, il semble que le fait que les Juifs sionistes se nourrissent quotidiennement des horreurs subies par leurs ancêtres les pousse à perpétrer ces horreurs sur autrui, par vengeance ou par un processus de réplication des sévices subis. A ce titre, on peut faire le parallèle avec les personnes victimes de sévices sexuels dans leur enfance, qui deviennent eux-mêmes souvent de futurs bourreaux.

A partir de 1945, à la suite de l'Holocauste, les juifs ont accéléré le mouvement de migration vers la Palestine, qui avait commencé à la fin du 19ème siècle. Malheureusement, la Palestine n’était  pas " une terre sans peuple " comme le prétendaient les sionistes. Cela a donc conduit aux guerres entre colons juifs et palestiniens et au nettoyage ethnique. Toutes les horreurs perpétrées contre les palestiniens à cette époque sont encore jusqu’à aujourd’hui passées sous silence.

Si en 1945, les juifs étaient tous partis aux Etats-Unis au lieu de se rendre en Palestine, cela aurait probablement évité beaucoup de souffrances et de massacres, tant pour les juifs que pour les palestiniens.

Il est plus que temps aujourd’hui d’ouvrir un débat difficile mais nécessaire sur la fin de la colonisation juive en Palestine, car tant qu’il lui reste un souffle de vie, un peuple ne renonce jamais à la terre de ses ancêtres.