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31/12/2009

L'image du jour: agence de la Société Générale à Marseille

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Source: François de Souche

 

Max Gallo: "la forme la plus équilibrée de fonctionnement démocratique est dans les nations traditionnelles"

max gallo.jpgQue reste-t-il aujourd'hui de l'idée de nation, à l'heure de l'Europe, de Facebook et du "tout sans frontières" ?
Je crois que la globalisation a son importance. Les moyens de communication, l'instantanéité rendent les frontières classiques et nationales obsolètes. Il n'empêche que cette globalisation provoque un besoin d'enracinement. En même temps que l'on dispose d'un compte sur Facebook, ou que l'on achète ses livres sur Internet, on s'enracine dans des villages. J'affirme que, pour l'instant, la forme la plus équilibrée de fonctionnement démocratique est dans les nations traditionnelles. Depuis l'effondrement de l'Union soviétique, la chute du Mur, où on a vu un regain national. Dernière preuve en date : l'échec de l'Europe en matière de coordination des plans de sorties de crise. Les plans ne sont-ils pas tous nationaux ?

Le retour de la nation en temps de crise peut produire le pire...
Il peut produire le pire si on refuse certaines réalités. Je suis partisan de l'Europe - malgré les apparences -, à condition que ce soit une Europe qui ne se construise pas sur la mort des nations. Pas seulement pour des questions affectives. Je suis italien d'origine, je me sens binational, italien autant que français. Il y a encore une réalité nationale forte, même si 85 % des lois dépendent de directives européennes.

Vous sentez-vous européen ? Existe-t-il une identité européenne ?
Oui, je me sens européen. C'était une erreur que de vouloir supprimer dans le Traité de 2005, sous la pression de la France, la référence aux origines chrétiennes. Ou l'on ne parle pas des origines historiques de l'Europe et on laisse la question ouverte en disant qu'elle est une civilisation. Ou l'on en parle et il faut être dans la vérité historique. Et la vérité historique est que l'Europe est une création liée au catholicisme. En disant cela, on n'exclut personne.

Source: Le Point

30/12/2009

Dette: la France avertie par l'agence de notation Fitch

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Guillaume Guichard (lefigaro.fr)

La France, l'Espagne et le Royaume-Uni font face aux mêmes risques liés à l'endettement, estime l'agence de notation Fitch.

France, Espagne et Royaume-Uni, même combat contre la dette. Selon l'agence de notation Fitch Ratings, Paris est à mettre dans le même sac que ses deux dispendieux voisins : il y a urgence à annoncer un programme de retour à l'équilibre des finances publiques s'ils veulent conserver leur prestigieuse note «AAA». Pour ces trois pays, argumente l'agence, la dette s'élèvera à plus de 90% du PIB en 2011. Or, elle fixe la limite acceptable pour un pays noté «triple A» à 80%.

«L'Angleterre, l'Espagne et la France doivent mettre en œuvre une politique budgétaire crédible dans les prochaines années, étant donné le rythme de dégradation de leurs comptes et les défis auxquels ils devront faire face pour stabiliser leur endettement», écrit Fitch. En cas d'inaction, «la pression sur la note de leur dette s'intensifiera». Traduction: s'ils ne jugulent pas leurs déficits ils verront leurs notes dégradées, ce qui alourdira la charge des intérêts.

L'agence de notation est-elle trop sévère avec la France en la plaçant sur le même plan que ses deux voisins ? «Contrairement à la France, les moteurs de la croissance britannique -l'endettement- et de l'économie espagnole le bâtiment et les fonds européens- ont été très sévèrement touchés par la crise», tempère en effet Jean-Christophe Caffet, économiste à Natixis.

La France est entrée dans la crise avec une dette lourde

De plus, les déficits budgétaires britannique et espagnol, reflet de leur situation économique, se sont creusés beaucoup plus rapidement. Fitch le reconnaît, notant que ces deux pays, avec les Etats-Unis, «ont subi une plus rapide détérioration des finances publiques et font face à un plus grand défi budgétaire en terme de réduction de la dette publique».

Reste que la France a abordé la crise en moins bonne posture. En 2007, alors qu'elle était lestée par une dette représentant 69,9% du PIB, l'Espagne plafonnait à 42,1% et le Royaume-Uni à 46,9%. En 2011, la France sera encore dans la moins bonne position des trois, avec un ratio dette sur PIB de 99,2%, contre 94,1% pour le Royaume-Uni et 74,3% pour l'Espagne.

Surtout, Paris manque de crédibilité, comme Londres et Madrid. «Les investisseurs savent que l'Allemagne fera le nécessaire pour réduire sa dette c'est inscrit dans la loi, mais ils ignorent quelles seront les réactions de la France», décrypte Philippe Waechter, directeur de la recherche économique à Natixis Asset Management. «Habituellement, les gouvernements français se contentent de dire que ça ira mieux demain. C'est peut-être suffisant lorsque tout va bien, mais cela ne l'est plus aujourd'hui, comme le souligne Fitch, vu l'ampleur du dérapage des finances publiques», ajoute Philippe Waechter.

La France va donc devoir redresser ses finances, ne serait-ce que pour disposer de marges de manœuvres en cas de second choc économique.

Source: Figaro

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France : la dette dépasse les 75% du PIB

Guillaume Guichard (lefigaro.fr)

Au troisième trimestre, la dette brute au sens de Maastricht s'est élevée à 1.457,4 milliards d'euros, à 75,8% du PIB. La hausse de l'endettement de l'Etat et de la sécu explique cette évolution.

La dette publique brute (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) poursuit sa hausse. A la fin du troisième trimestre, la dette brute au sens de Maastricht s'élevait à 1.457,4 milliards d'euros, en augmentation de 29,4 milliards par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés par l'Insee ce mardi. «Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 75,8%, en hausse de 1,9 point», précise l'Institut national de la statistique. Au deuxième trimestre, la dette avait atteint 73,9% du PIB.

sarko la frime.jpgLa hausse observée sur la période , moindre que celle observée lors du deuxième trimestre (+61,1 milliards d'euros), a été tirée notamment par la progression de l'endettement de l'Etat. Afin de financer le déficit budgétaire, l'Etat a creusé sa dette de 23,4 milliards d'euros. L'endettement a également financé une prise de participation de la Société de prise de participation de l'Etat dans une banque française, le Crédit Agricole, de 3 milliards d'euros, ajoute l'Insee.

Les administrations de sécurité sociale ont aussi contribué à la hausse de la dette publique brute à hauteur de 5,9 milliards d'euros, «en particulier sous l'effet d'une hausse de l'endettement de l'Acoss (+3,9 milliards d'euros)», détaille l'Insee.

Le gouvernement a prévu dans son projet de loi de finance que la dette devait encore progresser jusqu'à 77,9% du PIB à la fin de l'année. En 2010, il table sur une dette à 84% du PIB, sans prendre en compte le grand emprunt.

Par ailleurs, la dette publique nette, qui inclut la trésorerie et les placements à court terme, est en plus forte augmentation, sur la période, que la dette brute. Elle s'est alourdie de 57,1 milliards d'euros par rapport au deuxième trimestre, s'élevant fin septembre à 1.331,5 milliards d'euros. En cause, une «forte diminution de la trésorerie de l'Etat (-28,3 milliards d'euros), qui retrouve un niveau proche de celui d'il y a un an», explique l'Insee.

Source: Figaro

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29/12/2009

“Ils me dégoûtent, ces mômes-là”

Une directrice d’établissement scolaire spécialisé dans la gestion d’un “public divers” tente de convaincre ses élèves de défiler pour honorer les morts de 39/45… Pas gagné.

 


 

“Fuck you, fuck la France, bande de bâtards”, hurlent-ils


“Sans-billets” : l’indécence et la furie

Les grands écrivains nous l’ont enseigné : il est des faits divers qui illustrent une époque mieux que n’importe quelle analyse complexe. La flambée émeutière qui a brûlé les pieds de la tour Eiffel samedi dernier est sans doute de ceux-là.

A l’origine, une distribution de billets de banque organisée par un site internet. Publicité, cupidité, vulgarité. Trilogie infernale de la modernité. Celle des émissions de téléréalité. Celle de l’argent sans travail, de l’enrichissement sans mérite, de la réussite sans effort. Celle de l’assistanat, dit la droite ; des bonus des traders, dit la gauche. Sept mille personnes se précipitent. La préfecture de police a autorisé, puis interdit, puis autorisé. On ne sait plus. Le sait-elle ? Symbole d’un Etat indécis, aboulique. Un Etat négociateur. Un Etat qui n’est plus capable d’assurer ni les conséquences de ses choix ni la sécurité des citoyens.

Dans les cours de récréation de banlieue, ils traitent les “petits Blancs” de “sales Français”.

L’interdiction ultime de la distribution provoque bousculades et fureur. Des bandes de jeunes à capuches, venus de banlieues, renversent et brûlent les voitures, molestent, brisent, blessent journalistes et badauds. “Fuck you, fuck la France, bande de bâtards”, hurlent-ils.

Les mêmes ou d’autres sifflent la marseillaise au Stade de France. Dans les cours de récréation de banlieue, ils traitent les “petits Blancs” de “sales Français”. Agressent les chauffeurs de bus, pompiers, flics, tous les représentants de l’Etat, et donc de la République française, qui n’a plus droit de cité dans “leurs cités”. Toutes ces chères victimes de discriminations, nous serine la gauche antiraciste qui juge indigne le débat sur l’identité nationale.

Les organisateurs de la distribution avortée promettent de verser l’argent au Secours populaire. C’est la touche finale de l’humanitarisme médiatique, ruine de l’humanisme authentique.

Eric Zemmour

Source : Le Figaro Magazine et François de Souche

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26/12/2009

Mosquée : « Oui, c’est une subvention déguisée »

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Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) vient d’ouvrir une nouvelle salle de prière, et plusieurs communes d’Ile-de-France cherchent à faire de même, Quelles sont les « méthodes » utilisées ?

A Epinay, le maire a inauguré un centre de 1 400 places, financé par ses soins pour 2 millions d’euros. Officiellement, il s’agit d’une salle polyvalente mise à disposition d’une association. La loi de 1905 sur la laïcité est donc « respectée ». En réalité, la structure sert de mosquée.

« Oui, c’est une subvention déguisée, admet Hamid Boushaki, président de l’association musulmane. Mais on le fait déjà pour les synagogues. »

Dans le 18e, la mairie va investir 22 millions d’euros pour construire deux bâtiments, dont l’un comprendra deux salles de prière de 1 000 places chacune. La municipalité vendra ensuite les bâtiments aux associations, pour 6 millions d’euros.

Ainsi, « Paris ne construit pas une mosquée mais un institut culturel sur l’islam, décrypte Daniel Vaillant, maire (PS) du 18e. Si l’association veut en faire une mosquée, pas de problème ! »

Source: François de Souche

25/12/2009

De Gaulle, la nation française et la civilisation chrétienne

Extrait du Figaro (article consacré à l’ouvrage de B. Stora, «Le malentendu algérien»)
Si, au fil des événements, de Gaulle a choisi l’option de l’indépendance, c’est d’abord parce qu’il voulait enraciner la France dans l’Europe en la dégageant du fardeau colonial. Surtout, de Gaulle ne crut jamais en la possibilité d’intégrer les masses musulmanes algériennes à la République. «Il a sur l’Islam le regard d’un homme pour qui l’histoire de la nation française est le produit de la civilisation chrétienne. La civilisation musulmane lui apparaît comme un corps étranger, inassimilable», écrit Stora.

Une conception dont témoignera Peyrefitte, qui rappelle qu’en 1945, le Général avait donné des directives sur les priorités à accorder en matière de naturalisation : «Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux de Méditerranéens et des Orientaux, qui ont, depuis un demi-siècle, profondément modifié la composition de la population française.(…) Il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Allemands, Luxembourgeois, Suisses, Anglais, Danois, etc. )» écrivait de Gaulle.

Source: Figaro et François de Souche

25 décembre 498: baptême de Clovis à Reims

Le 25 décembre 498 (496 selon certains historiens), Clovis est baptisé à Reims par l'évêque Remi, avec 3000 guerriers francs, dans la religion catholique. Grâce à ce baptême collectif, les Francs prennent l'avantage sur les autres barbares dans la conquête de la Gaule romaine.

La montée des Francs

Clovis, ou Khlodowig (dont on fera en latin Ludovicus puis... Louis), a été élu roi 17 ans plus tôt, à Tournai (Belgique actuelle).

Il a succédé à l'âge de 15 ans à son père Childéric à la tête des Francs saliens, une tribu germanique établie dans l'empire romain, sur les bords du Rhin inférieur et dans l'actuelle Belgique.

À peine élu, Clovis entreprend la conquête de la Gaule. Il rencontre sur sa route Syagrius, un général qui s'intitule «roi des Romains» et maintient l'illusion d'une permanence de l'empire romain entre la Meuse et la Loire. Le roi des Francs bat Syagrius et le fait égorger puis installe sa résidence à Soissons.

Clovis le païen entre alors dans un milieu très romanisé et de religion catholique. Sous l'influence de Remi, évêque de Reims, il comprend l'intérêt de se rallier les Gallo-Romains en adoptant leur religion. Sa femme Clotilde, fille du roi des Burgondes et pieuse catholique, le pousse à se convertir.

En 496, à Tolbiac (en allemand, Zülpich), près de Cologne, les Francs repoussent une attaque des Alamans, une tribu germanique à laquelle nous avons emprunté le nom de l'Allemagne.

Selon la légende, c'est au cours de cette bataille difficile que le roi des Francs aurait imploré le secours du Dieu de Clotilde et pris la résolution de se convertir. Il passe à l'acte deux ans plus tard, le jour de Noël.

Grâce à sa conversion au catholicisme, Clovis peut s'enorgueillir du titre très symbolique de «Consul des Romains», conféré par l'empereur de Constantinople. Ce dernier dirige en théorie tout l'empire romain depuis que, quelques années plus tôt, en 476, le dernier empereur d'Occident a été déposé par un Ostrogoth.

Et la Gaule devient franque

Clovis achève la conquête de la Gaule.

Le sud de l'hexagone est, comme une grande partie de l'Espagne, sous la domination des Wisigoths. Leur capitale est Toulouse. Comme les autres barbares, à l'exception des Francs, les Wisigoths pratiquent l'arianisme. Il s'agit d'une hérésie chrétienne très mal vue des Gallo-Romains, massivement catholiques.

Alaric, le roi des Wisigoths, a du mal à asseoir son autorité sur ses sujets. Clovis le défait et le tue à Vouillé, près de Poitiers, en 506. Les Wisigoths n'ont d'autre alternative que de se replier en Espagne, au-delà des Pyrénées.

Clovis domine désormais toute la partie occidentale de l'ancien empire romain, entre l'embouchure du Rhin, aux mains des tribus frisonnes, et les Pyrénées, où sévissent les Basques. Il déplace sa résidence à Paris. L'ancienne Lutèce, qui a pris le nom des premiers habitants de la région, les Parisii, accède pour la première fois au statut de capitale.

Les descendants de Clovis vont régner pendant trois siècles, sous l'appellation de Mérovingiens (d'après Mérovée, un ancêtre légendaire) avant de laisser la place à Charlemagne et aux Carolingiens.

Le baptême de Clovis va faciliter la fusion entre les Gallo-Romains et leurs vainqueurs, les Francs. Mais il serait erroné d'y voir la naissance de la France. Celle-ci émergera 500 ans plus tard, comme l'Allemagne , sur les ruines du «Regnum francorum», le royaume des Francs de Clovis et de Charlemagne.

Source: Hérodote

10:10 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : clovis, france |  Facebook | |

20/12/2009

1973 : Débat sur l’immigration

Voici un débat sur le thème des travailleurs immigrés proposé par l’ORTF le 23 mai 1973 à une quinzaine d’invités issus de milieux sociaux et professionnels différents. Réactions à chaud sur le problème de l’immigration de ce panel « représentatif » de Français sélectionné par l’Ipsos.