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14/04/2010

Les Français de souche minoritaires dès 2060 ?

Selon les calculs de l’économiste Gérard Pince, les Français de souche deviendront minoritaires dans leur propre pays en 2060 au plus tard.

L’analyse de Gérard Pince se divise en deux volets. Dans un premier temps, il estime le nombre de Français de souche en 2008. En se basant sur le nombre de Français en 1946 (40 millions), l’accroissement naturel de la population (hors immigration) pendant le baby-boom de 1946 à 1974 (9 millions), et l’accroissement naturel (plus faible) de la population de 1975 à 2008 (4 millions), il arrive à un total de 53 millions de Français de souche en 2008.

L’INSEE ayant recensé 62 millions d’habitants en 2008, par soustraction, 9 millions d’immigrés seraient présents sur notre territoire. Azouz Begag, en tant que ministre du gouvernement Villepin, avait lui révélé au Figaro que la population issue de l’immigration représentait plus de 15 millions de personnes en France en 2007.

Dans un deuxième temps, Gérard Pince, à partir d’hypothèses qu’il qualifie lui-même de «optimistes » sur le taux de fertilité des FDS et l’intensité des flux migratoires, calcule que la population FDS deviendra minoritaire dans son propre pays dès 2060.

Gérard Pince ne prend pas en compte l’émigration des populations de souche, phénomène qui prend de l’ampleur dans les pays européens touchés par l’immigration, et qui tend à accélérer la substitution de population.

Cette analyse rejoint celle du démographe Jean-Paul Gourévitch, qui estime que les musulmans représenteront plus de la moitié de la population française en 2050. Jean Raspail, dans un article qui cite les démographes Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, arrive à la même conclusion. Le géopoliticien Aymeric Chauprade, quant à lui, voit le basculement arriver un peu plus tôt, dès 2040.

Source

06/01/2010

Identité nationale: Noël à Barbès

Images tournées le 25 décembre 2009 à Barbès (Paris, France)…

 

Source: Riposte Laïque et François de Souche

05/01/2010

“Il y a bien une structure génétique dans la population européenne”

Extrait du documentaire “Pistés par nos gènes” diffusé sur France 5 :

 

Source: François de Souche

25/12/2009

De Gaulle, la nation française et la civilisation chrétienne

Extrait du Figaro (article consacré à l’ouvrage de B. Stora, «Le malentendu algérien»)
Si, au fil des événements, de Gaulle a choisi l’option de l’indépendance, c’est d’abord parce qu’il voulait enraciner la France dans l’Europe en la dégageant du fardeau colonial. Surtout, de Gaulle ne crut jamais en la possibilité d’intégrer les masses musulmanes algériennes à la République. «Il a sur l’Islam le regard d’un homme pour qui l’histoire de la nation française est le produit de la civilisation chrétienne. La civilisation musulmane lui apparaît comme un corps étranger, inassimilable», écrit Stora.

Une conception dont témoignera Peyrefitte, qui rappelle qu’en 1945, le Général avait donné des directives sur les priorités à accorder en matière de naturalisation : «Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux de Méditerranéens et des Orientaux, qui ont, depuis un demi-siècle, profondément modifié la composition de la population française.(…) Il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Allemands, Luxembourgeois, Suisses, Anglais, Danois, etc. )» écrivait de Gaulle.

Source: Figaro et François de Souche

11/12/2009

L'histoire (et l'identité nationale) en danger

L'Association des professeurs d'histoire et de géographie a raison d'être en colère. Le projet du gouvernement de sacrifier l'enseignement obligatoire de ces deux disciplines en terminale S est inopportun et maladroit.

L'ambition du ministère de l'Éducation nationale de réhabiliter le baccalauréat littéraire (L), dévalorisé depuis le désintérêt pour les langues mortes, est certes louable. Mais ce retour en grâce ne saurait se faire au détriment de la filière scientifique. Au prix d'un nivellement par le bas dont notre système éducatif ne cesse de faire les frais pour conduire le maximum de jeunes au baccalauréat. Encore une fois, on va déshabiller Paul pour habiller Jacques.

Résultat, la section L va peut-être progresser en effectifs, mais pas en qualité. Quant à la section S, elle perdra sur tous les plans. Et ce n'est pas le renforcement de son programme d'histoire-géographie en classe de première qui comblera cette perte. Chacun sait que la compréhension grandit avec le nombre des années et la maturité.

À l'heure où les Français sont appelés à réfléchir sur l'identité nationale, on se demande comment pareille idée a pu germer. Elle est en complète contradiction avec la volonté affichée de donner des repères à une société qui se cherche, à des jeunes qui peinent à trouver parfois leur place. La France a une âme que des siècles d'histoire, pour le meilleur et pour le pire, ont petit à petit forgée. Il est indispensable d'en avoir conscience.

Au-delà, c'est l'enseignement de l'histoire en général, des plus petites aux plus grandes classes de notre système éducatif, qui mériterait d'être revu et corrigé. Quel intérêt de revisiter notre passé depuis l'Antiquité à chaque niveau de l'école primaire, du CP au CM2 ? L'apprentissage chronologique est à peu près respecté au collège, mais il est abandonné pour devenir thématique au lycée. Comme si, à 15 ou 16 ans, on avait la même aisance pour jongler avec les siècles qu'à l'âge universitaire. La société médiatique du « flash », du « zoom » et du « zapping » n'a pas sa place dans une enceinte scolaire, où rigueur et logique doivent être de mise.

L'histoire et la géographie sont affaire de savoirs. Pas de « pédagogisme » ou de méthodologie, porte ouverte aux comparaisons hâtives, aux erreurs d'interprétation ou aux ignorances les plus graves.

Source

27/11/2009

Les jeunes du FN reprennent les idées du général de Gaulle, "un patriote"

de gaulle.jpgPour leur campagne sur l'identité nationale, les jeunes militants du Front national reprennent une figure de la politique française, plutôt inhabituelle à l'extrême droite : le général de Gaulle.

L'organisation de jeunesse du FN, le FNJ, a créé une affiche reprenant l'image de Charles de Gaulle, encadrée de deux slogans : "Jeune Français, défends ton identité !" et "Le Front national de la jeunesse, l'esprit de résistance !"

A côté de l'image, une citation sur l'identité française de l'ancien chef de la France libre, tirée du livre d'Alain Peyrefitte C'était de Gaulle : "C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne."

affiche_degaulle-667ac.1259315445.jpgUne affiche surprenante et provocatrice pour une famille politique et un parti qui se sont construits notamment autour du combat pour l'Algérie française et par le rejet de l'image du général de Gaulle après l'indépendance algérienne. Un choix que justifie David Rachline, 21 ans, coordinateur national du FNJ : "La conception de l'identité française de De Gaulle est en contradiction avec celle de l'UMP ou de ceux qui se revendiquent de lui . Il a fait un certain nombre de bonnes choses, comme la sortie de l'OTAN. C'était un souverainiste, un patriote. Et il a su rassembler les Français à un moment important de notre histoire."

Se démarquer des anciens

Une manière aussi de faire parler du FNJ, structure qui était en sourdine depuis de longs mois et d'attirer les connections vers le site Internet que le FN a lancé à l'occasion du débat sur l'identité nationale.

Ce n'est pas la première fois que le Front utilise le nom de Charles de Gaulle pour appuyer sa communication en période préélectorale. Avant les éAppelGalDeGaulle18juin40.jpglections européennes de 1999, le FN avait en effet eu comme candidat sur sa liste un certain Charles de Gaulle, petit-fils de l'ancien président de la République.

Aujourd'hui, c'est aussi une manière pour les jeunes du parti de se démarquer des anciens. Outre l'affiche du FNJ, Marine Le Pen multiplie les clins d'oeil au gaullisme dans ses interventions à la radio et à la télévision, ce qui renvoie de facto au passé les générations de militants issues de l'OAS. Même si David Rachline s'en défend : "Au FN, l'affaire de l'Algérie est plus importante pour les anciens que pour les jeunes. (...) Mais on ne se situe pas dans le conflit de génération, je suis dans la droite ligne de ce qu'a toujours fait Jean-Marie Le Pen."

Le directeur de communication du FN, Alain Vizier, répond, lui, par une provocation : "Et si c'était le FN, le dernier parti gaulliste ?"

Abel Mestre

20/09/2009

François de Closets veut tuer l'orthographe en pure perte

Reprise d'article: 1er septembre 2009

Ecrire sans fautes ? Un défi trop difficile à relever selon François de Closets. Son dernier livre, "Zéro faute", véritable plaidoyer pour des règles orthographiques assouplies, n'est pas du goût d'Antidote. Pour notre blogueur associé, l'orthographe est de plus en plus violentée, inutile d'en rajouter.

J’attendais de me procurer Le Point de cette semaine pour écrire ce papier, agacé que j’étais devant sa une « Orthographe, la grande injustice ». David Pujadas, en consacrant un moment de son JT à ce dossier, et en invitant François de Closets sur son plateau, a précipité cette écriture.

François de Closets a donc écrit un bouquin dans lequel il règle ses comptes avec une discipline qui l’a fait souffrir dans sa jeunesse. Notre langue et ses subtilités seraient, selon lui, trop dures pour la moitié de la population. Et c’est trop inzuste, comme dirait Caliméro. Il insiste notamment sur le fait que la très grande variété et complexité de notre vocabulaire lèsent les personnes dépourvues d’une bonne mémoire.

Heureusement que Monsieur de Closets n’est pas né Chinois ni Japonais. Apprendre tous ces idéogrammes l’aurait lésé davantage. Effectivement quand on n’a pas une bonne mémoire, il faut bûcher, apprendre les mots par cœur en les écrivant, en les réécrivant. En sport, j’ai toujours eu du mal avec les barres parallèles, fixes ou asymétriques. Dame Nature ne m’avait pas doté des bras adéquats. Pourtant, je suis aujourd’hui certain qu’avec davantage de volonté et de travail, j’aurais pu en faire beaucoup plus que je ne le faisais. Eh oui, c’est du boulot, le sport, l’orthographe mais aussi les maths ou les sciences quand on n’est pas spontanément doué pour.

Du reste, et la fameuse dictée de Sauver les lettres est là pour le prouver, le niveau en orthographe était meilleur au milieu des années 80, date à laquelle la massification était déjà intervenue dans le second degré. Et l’orthographe n’était pas plus facile il y a vingt-cinq ans. Cela démontre bien qu’on a lâché la bride aux élèves sur ce plan là. On a notamment interdit de distinguer les notes de Français selon qu’elles concernaient la rédaction, l’orthographe, la grammaire ou l’explication de textes. Au lieu d’avoir une note  sur le bulletin trimestriel comme aujourd’hui, on en avait quatre, ce qui obligeait à faire un effort dans toutes ces disciplines. On a aussi concocté des barèmes plutôt empathiques envers les allergiques à la dictée.

Et c’est là que j’en arrive à me demander si François de Closets vit bien en France en 2009. Il parle de gens montrés du doigt parce qu’ils ont une mauvaise orthographe, dans les entreprises ou ailleurs. Aujourd’hui, pourtant, il n’est pas rare que même de jeunes directeurs de ressources humaines ne soient pas non plus exemplaires sur ce plan là. Le “montré du doigt”, le bouffon, de nos jours, c’est davantage celui qui fait attention à ne pas faire de faute et qui écrit des textos ou des courriels dans un français correct.


Même si François de Closets et Le Point, qui semble avoir pris ce combat au sérieux, arrivaient à leurs fins et influençaient les décideurs pour aboutir à cette fameuse simplification, on n’aurait pas de meilleurs élèves pour autant.

Pas de meilleurs élèves. Et une langue estropiée pour rien.

Source: Marianne

07/07/2009

Hénin-Beaumont: "une victoire" qui marque le redressement du Front National, pour Jean-Marie Le Pen

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a vu lundi dans l'"échec apparent" du FN au second tour des municipales à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, "une victoire qui marque le redressement" du parti d'extrême droite.

Jean Marie Le Pen.jpgLa liste FN de Steve Briois et Marine Le Pen, vice-présidente du FN et fille de Jean-Marie Le Pen, a été battue par le front républicain emmené par le candidat divers gauche Daniel Duquenne, qui a rassemblé un peu plus de 52% des voix.

"Face à la coalition politique indécente des partis du Système", estime M. Le Pen dans un communiqué, la liste FN " a réalisé "un exploit remarquable en passant de 39 à 48%, gagnant plus de 1.000 voix entre les deux tours".

"Cet échec apparent est, en fait, une victoire qui marque le redressement du Front National, déjà amorcé lors des "élections européennes", juge-t-il annonçant que FN "défenseur de la France et des Français d'abord, va, et pour commencer aux élections Régionales, offrir au Peuple Français une véritable alternative nationale politique et sociale, à la politique désastreuse de Nicolas Sarkozy et de son ouverture à gauche".

Dans un deuxième communiqué intitulé les "cocus sont contents", M. Le Pen ajoute qu'il n'y aura à Hénin-Beaumont "aucun conseiller municipal du parti socialiste, ni du parti communiste, ni du MRC, ni du MoDem, ni des Verts, ni du NPA ni de l'UMP". AP