10/05/2010
La Cour européenne des "droits de l'homme" confirme la condamnation de Jean-Marie Le Pen pour avoir seulement déclaré: "«le jour où nous aurons non plus 5 millions, mais 25 millions de musulmans, ce seront eux qui commanderont»
La Cour européenne des droits de l'homme a déclaré «irrecevable» une plainte de Jean-Marie Le Pen qui estimait violé son droit à la liberté d'expression après une condamnation pénale pour des propos relatifs aux musulmans.
Elle concernait les propos qu'il avait tenus sur les musulmans en France dans un entretien au quotidien Le Monde, dans lequel il affirmait: «le jour où nous aurons non plus 5 millions, mais 25 millions de musulmans, ce seront eux qui commanderont».
Dans son arrêt, la Cour rappelle l'importance de la liberté d'expression dans le débat politique et souligne qu'elle vaut non seulement pour les «informations ou idées» accueillies avec faveur, «mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent».
Mais, en l'espèce, les propos de M. Le Pen étaient assurément susceptibles de donner une image inquiétante de la «communauté musulmane» dans son ensemble, pouvant susciter un sentiment de rejet et d'hostilité, selon les juges de la CEDH.
Le Pen opposait d'une part les Français et, d'autre part, une communauté dont l'appartenance religieuse est expressément mentionnée et dont la forte croissance était présentée comme une menace, déjà présente, pour la dignité et la sécurité des Français, selon l'arrêt.
La décision d'irrecevabilité a été prise à l'unanimité des sept juges qui ont estimé que la condamnation du président du FN «était justifiée», selon le communiqué du greffe parvenu lundi.
(Source AFP)
PNF:
Cette décision de la Cour Européenne des "Droits de l'Homme", nous indique à tous que la liberté d'expression n'existe plus non seulement en France, mais maintenant officiellement au niveau européen.
L'affirmation de Jean-Marie Le Pen, qui avait déclaré au journal Le Monde «le jour où nous aurons non plus 5 millions, mais 25 millions de musulmans, ce seront eux qui commanderont», est une simple affirmation de bon sens politique. Ne pas vouloir voir cette réalité, c'est faire la politique de l'autruche. Depuis 40 ans, on empêche les Français de s'exprimer librement sur le problème de l'immigration en général, et de l'islam en particulier.
Un tel aveuglement des différents pouvoirs qui nous dirigent ne peut que nous conduire à la catastrophe finale: la guerre civile. L'exemple du Kosovo n'est malheureusement pas fantasmatique. Depuis déjà de nombreuses années en France, les crimes racistes anti-blancs sont devenus légions, les musulmans refusent nos lois et deviennent de plus en plus communautaristes et agressifs envers les blancs autochtones qu'ils traitent de "souchiens". Chaque année, plus de 40 000 voitures sont incendiées, en majorité par de jeunes musulmans. Ce sont là les prémices de la guerre civile.
Vouloir taire cette réalité, c'est être totalement irresponsable, et coupable des drames à venir.
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16/08/2008
Bruno Guigue l’honnête homme, sanctionné
Pourquoi donc l’a-t-on limogé maintenant ? Pourquoi n’a-t-on retenu que deux seules phrases, extraites du long article qui s’en prenait essentiellement à une tribune publiée dans Le Monde sous le titre « L’ONU contre les droits de l’homme » [1] ; tribune signée notamment par Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel ?
C’est la question pertinente qui est posée dans un article qui mérite, à notre avis, une lecture exhaustive [2].
L’auteur de cet article, Nidal, trouve une première explication à la question posée, dans le fait qu’« Israël lance sa campagne contre Durban 2 » [3].
Il relève, en effet, que « le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU organise en 2009 une seconde conférence mondiale contre le racisme à Durban, après celle de 2001, dénoncée par Israël et les États-Unis comme un « cirque » antisémite et anti-israélien ».
Il observe que, depuis février 2008, « les milieux sionistes se passionnent pour la préparation de cette conférence (alors que le sujet ne passionne tout de même pas les foules) : il faut délégitimer la conférence de manière préventive ».
Il remarque que tel apparaît bien le but de la tribune publiée dans Le Monde sous le titre « L’ONU contre les droits de l’homme », et qui dénonce le « Conseil des droits de l’homme », organisateur de la conférence de Durban (tribune contre laquelle a réagi M. Guigue dans l’article qui lui est reproché).
Il trouve une seconde explication dans une volonté de « mise au pas de l’exécutif » de la part d’un nouveau gouvernement pro-israélien qui « aura le sentiment de se heurter à une administration moins... convaincue », et dans le fait que « l’orientation « pro-arabe » de l’administration française est au cœur des préoccupations des agitateurs pro-israéliens ».
Il relève enfin, exemples à l’appui, que le « devoir de réserve » invoqué pour limoger M. Guigue ne s’applique, à sens unique, que lorsque l’on s’en prend à Israël, et pas quand on s’en prend aux musulmans.
Il nous paraît que l’auteur de cet article a bien vu les enjeux de l’affaire et la stratégie mise en œuvre.
Le lancement et la manipulation de débats (qui vont dans le sens de la politique belliciste néoconservatrice des Etats-Unis et de leur nouveau petit caniche sarkozyien - contre Durban, contre le Soudan au sujet du Darfour, contre la Chine par Tibétains instrumentalisés et interposés, contre Chavez, contre le Hamas, contre le Hezbollah, l’Iran, la Syrie, etc) contre les cibles du lobby pro-israélien français a commencé il y a fort longtemps. Mais elle est devenue très efficace depuis que les prétendus « nouveaux philosophes » (qui n’ont jamais rien apporté à la philosophie) sont dans les coulisses de la présidence Sarkozy.
Quant au fait que l’UJPF (Union Juive Française pour la Paix) ait apporté son soutien [4] à Bruno Guigue, on ne peut que s’en féliciter. Mais cela ne permet pas d’oublier que des responsables de cette association se sont employés, ces dernières années, à lancer des appels à la « vigilance », à isoler et ostraciser nombre de gens en les accusant à tort et à travers d’« antisémitisme » parce qu’ils critiquaient la politique d’Israël d’une manière qui ne leur convenait pas (pour des raisons idéologiques ?), et à alimenter des campagnes mensongères.
On pourra vraiment croire que l’UJFP ne pratique pas, selon ses propres convenances, une défense à la tête du client, lorsqu’elle prendra la défense de tous ceux qui, à cause de leur critique d’Israël, se sont vus traînés dans la boue. Nous pensons par exemple à Dieudonné, que le président de l’UJFP Pierre Stambul a contribué à salir [5], alors qu’il était déjà la cible du CRIF et d’avocats qui le traînaient d’un tribunal à l’autre. Le jour où cette association présentera ses excuses à tous ceux que ses dirigeants ont insultés nous pourrons la croire sincère dans ses positions.
Silvia Cattori
Pour l’article qui lui a valu d’être limogé, voir :
http://oumma.com/Quand-le-lobby-pro-israelien-se
[1] Voir : http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/02/27/l-onu-c...
[2] « Commentaires sur l’affaire du sous-préfet limogé »
http://tokborni.blogspot.com/2008/03/commentaires-sur-laf...
[3] À la Conférence Mondiale contre le Racisme, organisée à Durban en septembre 2001 sous la houlette du haut commissaire des Droits de l’Homme à l’ONU, Israël a été désigné comme Etat raciste.
[4] Soutien assorti toutefois d’une étrange réserve lorsque l’UJFP nuance le propos de Bruno Guigue en disant qu’Israël « n’est sans doute pas le seul » pays dont les snippers tirent sur des petites filles à la sortie des écoles. Les responsables de l’UJFP peuvent-ils citer un pays où, depuis 1987, des bataillons de soldats en jeeps et chars entrent, jour après jour, parfois plusieurs fois par jour, dans les camps de réfugiés de Jenin et de Balata comme nous l’avons vu nous-mêmes, exciter les enfants, les provoquer jusqu’à ce que ces enfants, fous de rage lancent des pierres, et en tirer ainsi prétexte pour les viser, les blesser, les mutiler, les tuer ?
J’ai été personnellement témoin des crimes de l’armée israélienne sur les enfants, voir par exemple :
« Les enfants de Market Street », 22 mars 2004.
« BALATA ou la mort à petit feu », 12 décembre 2003
« Tsahal : une armée qui mène la guerre contre des enfants », 3 décembre 2003
[5] M. Stambul est intervenu auprès de sites pour faire enlever un entretien de Dieudonné qu’il accusait d’antisémitisme, par exemple. « Je suis assez ahuri de trouver cet "entretien" de Sylvia Cattori et de Dieudonné (…) Si ce genre d’article continue de passer sur « Marseille solidaire » je demanderai à être désinscrit »
Voir : « Palestine : l’ampleur de la tragédie exige un soutien sans faille », 30 janvier 2005
- Bruno Guigue l´onesto sanzionato
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15/08/2008
Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale
Par Bruno Guigue
lundi 21 avril 2008
Dans les jours qui ont suivi mon "limogeage", les éditorialistes Jean Daniel, Bernard-Henri Lévy et quelques autres se sont empressés de me prendre pour cible. Prenant courageusement le parti du pouvoir contre un homme seul, ils ont caricaturé mes propos et stigmatisé ma personne. Point commun de ces commentaires peu amènes ? Sous une avalanche de procès d’intention, un pesant silence à propos des faits que j’avais mentionnés dans ma tribune. Sans toujours réitérer l’accusation grotesque d’antisémitisme proférée par Luc Rosenzweig, ils insinuent que je me serais condamné moi-même par l’outrance de mes propos.
Mais qu’en est-il, effectivement, des tirs de snipers israéliens sur les enfants et de la pratique de la torture dans les prisons ? Rien. Vrai ou faux ? À lire leur prose, nous n’en saurons pas plus. On préfère évoquer à mon encontre « les protocoles des sages de Sion », comme l’a fait Pierre Assouline. À croire que la coalition de ceux qui ne veulent pas savoir et de ceux qui ne veulent pas que l’on sache est majoritaire. Et au lieu de réfuter mes affirmations de manière factuelle, mes détracteurs préfèrent ainsi jeter l’anathème.
Mais, précisément, parlons plutôt des faits. Deux phrases inlassablement reprises en boucle, tirées de leur contexte, en effet, ont alimenté mon lynchage médiatique. « L’Etat d’Israël est le seul où des snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles ». Cette affirmation visait à répliquer aux signataires d’une violente charge contre l’Iran, pays où la peine de mort est cruellement appliquée. Une phrase choquante ? Sans nul doute. Mais les tirs de soldats israéliens contre des enfants, hélas, sont des faits avérés, évoqués par le quotidien israélien Haaretz depuis 2000. Des tirs délibérés, dont le journaliste britannique Chris MacGreal, pour l’hebdomadaire The Guardian, a notamment fait le récit détaillé dans un article paru le 29 juin 2005.
Une triste réalité dont Christophe Oberlin, professeur de chirurgie à l’hôpital Bichat, a lui aussi publiquement témoigné au terme de nombreuses missions médicales en Palestine. Il vient d’ailleurs d’écrire au gouvernement une lettre où il lui demande si, lui aussi, il sera limogé pour avoir confirmé mes dires. Livrée en pâture à l’opinion comme une énormité, la phrase que j’ai écrite avait quelque chose de monstrueux, en effet : elle était vraie. Et parce qu’elle disait la vérité, elle heurtait le formidable déni de réalité qui entoure, dans les médias dominants, la politique israélienne.
La deuxième phrase litigieuse est celle où j’évoque « les geôles israéliennes, où grâce à la loi religieuse, on interrompt la torture durant le shabbat ». Choquant, là encore ? Le propos renvoyait à leur propre contradiction ces fervents partisans de l’État d’Israël qu’indigne, curieusement, l’inclination de certains pays à la défense de la religion. Mais le fait mentionné, lui, ne fait pas l’ombre d’un doute : il suffit de consulter le dossier établi par l’association israélienne de défense des droits de l’homme Bet’Selem.
Lorsque la Cour suprême israélienne tenta de limiter l’usage de la torture pratiquée sur les prisonniers palestiniens, en 1999, les services secrets ont argué de l’urgence pour la justifier. Les plaignants ont alors fait observer que du vendredi midi au samedi soir, cette pratique était interrompue, ce qui relativisait singulièrement l’argument de l’urgence. Cette affaire est parfaitement résumée par Sylvain Cypel, ex-rédacteur en chef du quotidien Le Monde, dans son livre « Les emmurés », paru aux éditions La Découverte en 2005, p. 94, note 17. Chacun peut s’y référer et vérifier la véracité de mes propos.
Reste un troisième grief, tout aussi paradoxal. Dans la tribune violemment antionusienne dont je faisais la critique, les signataires crurent bon de citer Goebbels, lequel invoquait face à la Société des Nations le fameux adage : « charbonnier est maître chez soi ». Cette citation visait la majorité des pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dont le tort était d’avoir dénoncé la violation du droit international par Israël. Les pays musulmans se voyaient ainsi "nazifiés", purement et simplement, par les auteurs du pamphlet que je passais au crible. « Analogie pour analogie », ai-je fait observer, il y avait plutôt ressemblance entre le Reich qui s’asseyait sur la SDN et l’Etat d’Israël qui bafouait l’ONU.
Mea culpa : j’avais oublié que les comparaisons les plus désobligeantes, aux yeux de l’establishment hexagonal, sont interdites à propos d’Israël mais vivement recommandées à l’égard des pays du « Tiers Monde ». Mon principal tort, plus que d’avoir enfreint le devoir de réserve, n’est-il pas d’avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale ? Après avoir mis en lumière le déni de réalité dont le discours dominant entoure les exactions israéliennes, il faut croire que c’en était trop. À mes dépens, j’ai fait la démonstration que la frontière entre ce qu’il est licite de dire et ce qui ne l’est pas, dans notre pays, n’a rien à voir avec le vrai et le faux.
Bruno Guigue
Diplômé de l’Ecole normale supérieure et de l’ENA
Auteur de "Proche-Orient : la guerre des mots", L’Harmattan, 2003
Source: http://oumma.com/Ma-faute-Avoir-heurte-de-plein
23:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bruno guigue, israël, lobby juif, liberté d'expression | Facebook | |