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20/09/2008

Poutine et Fillon prônent un "lien étroit" entre Russie et Europe

SOTCHI (AFP) - Vladimir Poutine et François Fillon, les Premiers ministres russe et français, ont insisté ensemble vendredi sur la nécessité de "liens étroits" entre la Russie et l'Europe pour garantir "la stabilité et la paix".

Poutine Sotchi.jpg"Plus l'Europe et la Russie se parleront, entretiendront des relations confiantes, auront des liens économiques étroits, plus la stabilité et la paix seront faciles à construire", a affirmé M. Fillon à son arrivée à la résidence officielle de son homologue russe à Sotchi.

"Je suis absolument d'accord avec vous", a aussitôt répondu M. Poutine, lors d'un bref entretien devant la presse, en préambule à un dîner des deux dirigeants.

Ces propos interviennent au lendemain de vives critiques exprimées contre la Russie par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

La rencontre Poutine - Fillon a lieu dans le cadre d'un séminaire gouvernemental franco-russe prévu de longue date, mais qui était resté en suspens ces dernières semaines en raison de la crise géorgienne.

fillon a sotchi.jpg"Nous avons tenu à ce que cette rencontre puisse avoir lieu à la date qui avait été fixée", a souligné vendredi M. Fillon, "car nous attachons une grande importance au renforcement du partenariat entre l'Union européenne et la Russie".

M. Poutine a loué en retour "la ténacité, le talent diplomatique, la patience" de Nicolas Sarkozy dans la crise, et reconnu que la France avait "une grande responsabilité" en conduisant actuellement la diplomatie de l'UE.

Il a également réaffirmé que "tous les accords obtenus grâce aux efforts du président français vont être réalisés".

Lors d'un sommet extraordinaire tenu le 1er septembre, les pays de l'UE avaient décidé de geler les négociations pour un nouveau partenariat stratégique UE-Russie, destiné à resserrer les liens politiques, économiques et énergétiques. II s'agit de la seule mesure prise par les Européens à l'encontre de la Russie, depuis le début du conflit avec la Géorgie.

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait appelé jeudi les Européens à l'unité face à une Russie qu'elle jugeait de plus en plus "autoritaire" et "agressive".

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27/08/2008

Moscou justifie l'indépendance des deux régions géorgiennes

LONDRES (Reuters) - Moscou n'a pas eu d'autre choix que de reconnaître l'indépendance des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, écrit le président russe Dmitri Medvedev dans une tribune que publie mercredi le Financial Times.

medvedev.jpg"Ce n'est pas une mesure prise à la légère, ou sans en avoir pleinement pesé les conséquences", assure-t-il. La Russie, selon lui, a fait tout son possible pour empêcher un conflit en Géorgie, mais l'Occident a contribué à le provoquer par son attitude envers le Kosovo.

"Sans tenir compte des avertissements de la Russie, les pays occidentaux se sont précipités pour reconnaître la proclamation illégale d'indépendance du Kosovo à l'égard de la Serbie", écrit le numéro un du Kremlin à propos de la déclaration d'indépendance de l'ex-province serbe à la mi-février dernier.

"Nous avons dit régulièrement qu'il serait impossible, après cela, de dire aux Abkhazes et aux Ossètes (et à des dizaines d'autres communautés dans le monde entier) que ce qui a été bon pour les Albanais du Kosovo ne l'est pas pour eux".

"En matière de relations internationales, vous ne pouvez pas appliquer une règle à certains et une autre règle à d'autres".

Pour le chef de l'Etat russe, c'est le président géorgien Mikheil Saakachvili qui est responsable du conflit.

"Seul un fou aurait pu prendre un tel risque. Croyait-il que la Russie resterait les bras croisés tandis qu'il lançait l'assaut général contre la ville endormie de Tskhinvali (en Ossétie du Sud), assassinant des centaines de civils pacifiques, pour la plupart des citoyens russes?".

"La Russie n'a pas eu d'autre choix que d'écraser cette attaque pour épargner des vies. Cette guerre, nous ne l'avons pas choisie. Nous n'avons pas de visées sur le territoire géorgien".

Après l'appel lancé par l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie à la Russie pour reconnaître leur indépendance, "une lourde décision a pesé sur mes épaules", ajoute le président Medvedev.

"J'espère sincèrement que le peuple géorgien, envers lequel nous éprouvons une amitié et une sympathie historiques, aura un jour les dirigeants qu'il mérite, qui prennent soin de leur pays et qui développent des relations fondées sur le respect réciproque avec tous les peuples du Caucase".

"La Russie est prête à soutenir la réalisation d'un tel but", continue le numéro un russe.

Les Etats-Unis, l'Otan et les principaux pays européens ont condamné mercredi la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des deux régions sécessionnistes de Géorgie.

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26/08/2008

Les navires américains présents en Mer Noire, sous couvert d'action humanitaire, transporteraient des armes destinées à la Géorgie

TBILISSI (Reuters) - Les deux navires de l'US Navy, officiellement chargés d'"aide humanitaire" et attendus mercredi dans le port géorgien de Poti ne s'y rendront pas, a-t-on appris mardi soir de source proche de l'ambassade des Etats-Unis à Tbilissi.

le port de Poti.jpg"Les navires n'accosteront pas à Poti demain", a-t-on déclaré mardi à Reuters.

Leur arrivée aurait vraisemblablement exacerbé les tensions entre Washington et Moscou, dont les troupes déployées en Géorgie patrouillent à Poti.

L'information n'a pas été confirmée de source officielle et on ignore si les navires, parmi lesquels figure le contre-torpilleur USS McFaul, ont rebroussé chemin ou si leur mission est seulement retardée.

"Il est possible que le McFaul aille à Poti, mais personne ne nous a communiqué une décision définitive", a-t-on déclaré de source proche de la marine américaine.

Dans un entretien diffusé mardi par la BBC, le président russe Dmitri Medvedev a accusé les Etats-Unis de livrer des armes à la Géorgie sous le couvert d'une mission humanitaire.

Prié de dire si Moscou avait l'intention de soumettre Poti à un blocus, Medvedev a répondu: "Il n'y a pas de blocus. Tous les navires peuvent venir, un américain et d'autres acheminent des chargements humanitaires. Et ce que les Américains appellent chargement humanitaire, c'est évidemment des armes".

Abkhazes et Sud-Ossètes célèbrent leur reconnaissance par Moscou

SOUKHOUMI, Géorgie (Reuters) - Les habitants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud ont manifesté leur joie mardi après que la Russie a reconnu l'indépendance des deux provinces séparatistes géorgiennes.

 Tskhinvali célébration indépendance.jpg                                                                                            

A Soukhoumi, capitale abkhaze située sur les côtes de la mer Noire, la foule est descendue dans les rues peu après l'annonce du président russe Dmitri Medvedev.

"Nous sommes heureux. Nous avons tous les larmes aux yeux. Nous sommes fiers de notre peuple", a dit à Reuters Aïda Goubaz, avocate de 38 ans. "Après tout ce que nous avons enduré, nous avons maintenant notre récompense."

On pouvait entendre des coups de feu dans le centre de la ville, tandis que des gens ouvraient des bouteilles de champagne ou pleuraient de joie.

"RIEN SANS LA RUSSIE"

Des scènes similaires se sont produites à Tskhinvali, la petite capitale d'Ossétie du Sud, l'autre région séparatiste où a démarré il y a plus de deux semaines le conflit armé entre la Géorgie et la Russie.

La principale place de la ville, portant encore les stigmates des récents combats, a vu affluer les bouteilles de champagne et les caisses de cartouches.

Bras dessus, bras dessous, des groupes d'hommes échangeaient des bouteilles en plastique remplies de vin artisanal, tandis que des tirs d'armes automatiques retentissaient à quelques minutes d'intervalle.

Une longue salve de coups de feu a célébré le passage de véhicules blindés russes de transport de troupes, et les tirs se sont poursuivis malgré les appels lancés au mégaphone par un policier.

Dans le village de Java, où les troupes russes ont lancé leur campagne contre la Géorgie, les armes se sont tues, mais les habitants continuaient de célébrer la nouvelle venue de Moscou.

"Merci à la Russie et personnellement à Medvedev (...) Nous avons payé de notre sang depuis vingt ans pour cette victoire", a dit Asmat Valieva, sage-femme.

"Mon fils est né pendant la première guerre contre la Géorgie, il a maintenant 18 ans. Et à cet instant il se trouve à un barrage routier pour défendre les frontières de sa patrie."

"J'espère que tout va aller maintenant", a-t-elle ajouté. "Si la Russie ne nous a pas abandonnés jusqu'à présent, nous espérons que cela va continuer comme ça parce que nous ne sommes rien sans la Russie."

21/08/2008

La Russie va rompre ses relations militaires avec l'OTAN, selon la Norvège

OSLO - La Norvège a annoncé mercredi soir que la Russie l'avait informé de son intention de rompre toutes ses relations militaires avec l'OTAN.

medvedev-denonce-les-ambitions-irresponsables.jpgL'Alliance atlantique avait prévenu mardi qu'elle suspendrait tout contact formel avec la Russie tant que celle-ci aurait des troupes stationnées en Géorgie. Elle a également maintenu son soutien en faveur de l'entrée de l'ex-république soviétique du Caucase au sein de l'organisation.

L'ambassade norvégienne à Moscou a reçu un appel téléphonique d'un "responsable haut placé du ministère russe de la Défense" mercredi l'informant que Moscou avait l'intention de "geler toute coopération militaire avec l'OTAN et les pays de l'Alliance", a déclaré le secrétaire d'Etat norvégien Espen Barth Eide.

Il a précisé que ce responsable russe avait expliqué que la Norvège recevrait prochainement un communiqué écrit, et que des diplomates norvégiens rencontreraient les autorités russes jeudi matin pour clarifier les implications de cette décision.

"D'après ce que nous avons compris, les autres pays de l'OTAN vont recevoir des communiqués similaires", a-t-il déclaré.

Les autorités russes n'étaient pas immédiatement joignables pour commenter cette information, et l'OTAN affirmait ne pas avoir été informée des intentions russes.

Washington a qualifié cette décision de "malencontreuse". "Si c'est effectivement le cas, ce serait malencontreux. Nous avons besoin de travailler avec la Russie sur une série de questions de sécurité, mais nous sommes évidemment très préoccupés par le comportement russe en Géorgie", a déclaré Robert Wood, porte-parole du département d'Etat.

En vertu d'un accord de 2002 instaurant le Conseil OTAN-Russie, Moscou et l'Alliance atlantique se sont engagés dans plusieurs projets de coopération. Des navires de guerre russes participent ainsi notamment occasionnellement à des manoeuvres de l'OTAN en mer Méditerranée. AP

Commentaires du PNF:

Comment pourrait-il en être autrement? Faut-il rappeler (aux médias français et occidentaux..) que l'attaque géorgienne sur l'Ossétie du Sud a reçu le feu vert américain et donc de l'OTAN? Est-il nécessaire de rappeler que des soldats russes, qui étaient stationnés en Ossétie du Sud pour le maintien de la paix sous l'égide de l'ONU, sont morts sous les bombes livrées à la Géorgie par les Etats-Unis et par Israël ?

Pendant ce temps, Sarko l'Américain veut réintégrer la France au sein de l'OTAN! Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe, en voyant la politique extérieure française totalement alignée sur celle des Etats-Unis et d'Israël!

17/08/2008

ISRAEL GEORGIE - Saakachvili : son Ministre de la Défense est israélien. Il a été fait Docteur honoris Causa de l’Université de Haïfa

Il y a 4 ans Saakachvili avait été fait Docteur honoris causa de l’Université d’Haïfa. Il avait fait un nouveau voyage en Israël pour participer à l’inauguration de la semaine officielle de l’amitié Géorgiens-Juifs, tenue sous les auspices du Président géorgien, et à laquelle les dirigeants israéliens sont invités d’honneur.

La relation entre le Président de Georgie Saakachvili et Israël est réelle et profonde. Selon ses propres propos : “deux Ministres de mon Gouvernement sont des israéliens”.

En fait ceci est inexact. Le Ministre de la défense de Georgie, Davit Kezerashvili est un israélien qui maîtrise bien l’hébreu. Le ministre d’Etat à la réintégration, M. Yakobashvili est juif mais pas israélien. Il maîtrise couramment l’hébreu.

En 2006, lors de guerre entre Israël et le Liban, en signe d’amitié avec Israël, il était disposé à se rendre en Israël et visiter Haïfa. Il y a quatre ans il avait fait une visite en Israël pour participer à l’inauguration d’un centre de recherche sur les problèmes énergétiques modernes. Le Dr. Brenda Schaffer, directrice du centre, avait dépeint Saakachvili comme le “Nelson Mandela du XXIe siècle”.

De nombreux amis américains du Président sont des juifs. Lors de ses études à l’Ecole de Droit de Columbia en 1994, et pour la préparation d’un diplôme de Doctor of Laws (Docteur en droit) de l’école de droit de l’Université George Washington il a eu l’occasion de rencontrer l’élite juive américaine.

Mikheil Saakachvili est né à Tbilissi, à l’époque située en République socialiste soviétique de Géorgie en Union Soviétique, d’une famille de l’intelligentsia géorgienne. Son père, Nikoloz Saakachvili, est un médecin encore en activité à Tbilissi, qui dirige un centre de balnéothérapie local. Sa mère, Giuli Alasania, est historienne et enseigne à l’Université d’État de Tbilissi.

En 1984, Mikheil Saakashvili est diplômé de l’Ecole secondaire de Tbilissi N°51. Il poursuit ses études en Ukraine et obtient son diplôme de l’Ecole Internationale de Droit de l’Université d’État de Kiev (Ukraine) en 1992. Il travaille brièvement comme chargé de mission pour les droits de l’homme pendant l’intérim du Conseil d’Etat de Géorgie qui suit la démission du Président Zviad Gamsakhourdia, avant de recevoir une bourse du Département d’État des États-Unis (via le programme de partenariat de diplômés du FSA d’Edmund Muskie).

Il reçoit un LL.M. de l’Ecole de Droit de Columbia en 1994, et un diplôme de Doctor of Laws (Docteur en droit) de l’école de droit de l’université George Washington l’année suivante. En 1995, il obtient également un diplôme de l’Institut International des Droits de l’Homme à Strasbourg.

Après son diplôme, alors qu’il travaille à New York dans le cabinet de droit de Patterson Belknap Webb & Tyler, début 1995, Saakachvili est approché par Zourab Jvania, un ancien ami de Géorgie, qui travaille pour le compte du président Edouard Chevardnadze en vue de recruter de jeunes Géorgiens talentueux. Il se présente aux élections de décembre 1995 aux côtés de Jvania, et les deux hommes sont élus au Parlement de Géorgie, au titre de l’Union des citoyens de Géorgie, le parti de Chevardnadze.

Source: http://www.israelvalley.com/news/2008/08/15/19048/israel-...

 

VOIR AUSSI LA VIDEO DU PHILOSOPHE FRANCAIS PIERRE DORTIGUIER SUR LE SUJET (SUR LA TV IRANIENNE PLUS LIBRE QUE L'ESPACE MEDIATIQUE FRANCAIS SUR LA QUESTION DU POUVOIR SIONISTE!):

 http://lecafepoliticien.blogspot.com/2008/08/saakachvili-...

 

 

16/08/2008

Plus de 1 000 conseillers militaires Israéliens en Georgie selon Debka File

11 août 2008 - Par IsraelValley Desk

guerre géorgie.jpg

 

Selon le journal israélien Debka File, " ces conseillers ont indubitablement participé de façon active aux préparatifs militaires de l’armée géorgienne pour la prise de Tskhinvali, la capitale sud-ossète, vendredi ". Et pour cause : les compagnies pétrolières occidentales, parmi lesquelles des firmes israéliennes, aimeraient bien s’assurer le contrôle du transport du pétrole d’Azerbaïdjan et les gazoducs du Turkménistan, qui traversent la Géorgie.

Selon Debka File, citant des sources militaires israéliennes, " d’intenses négociations ont lieu entre Israël, la Turquie, la Géorgie, le Turkménistan et l’Azerbaïdjan pour que les pipelines atteignent la Turquie puis, de là, le terminal pétrolier d’Ashkelon et enfin le port d’Eilat, sur la Mer rouge. A partir de là, les supertankers pourront acheminer le gaz vers l’Extrême-Orient à travers l’Océan indien ".

L’année dernière, le Président géorgien a mandaté plusieurs centaines de conseillers militaires travaillant pour des compagnies privées israéliennes de sécurité - un nombre que l’on estime à plus d’un millier - pour entraîner les forces armées géorgiennes. Tbilissi a également acheté à l’Etat hébreu des systèmes de renseignement et de sécurité électronique.

Ces dernières semaines, Moscou a demandé de façon répétée à Israël de cesser son aide militaire à la Géorgie. Jérusalem a rétorqué que celle-ci était essentiellement " défensive ". Une " aide défensive " qu’on a pu voir à l’œuvre ces derniers jours et qui cadre parfaitement avec la notion israélienne de " légitime défense préventive ", cette hérésie au regard du Droit international qui a toujours été unanimement condamnée, mais que le président géorgien Mikhaïl Saakachvili semble avoir fait sienne.

 

Par Youval Barzilaï
Rubrique: Actualité
Publié le 10 août 2008 à 09:39

Le missilier RAFAEL et ISRAEL AERONAUTICS INDUSTRIES (IAI) quittent officiellement la Georgie. Les chiffres officiels parlent de ventes d’armes de 200 millions de dollars par an par Israël à la Géorgie.

Ce chiffre est peut-être inexact. La censure militaire en Israël veille. Une profonde coopération militaire entre les deux pays, surtout dans le domaine des drones, du matériel de vision nocturne, ainsi que des roquettes existe.

Les exportateurs israéliens d’armes ont récemment protesté car le Gouvernement israélien avait bloqué des deals d’une ampleur considérable.

La Géorgie est considérée à Jérusalem comme un allié important d’Israël. Les liaisons entre les deux pays sont importantes. Poutine a demandé aux Israéliens d’arrêter en urgence la livraison d’armes. Des menaces ont même eu lieu. La Russie peut se servir de la Syrie pour se venger et vendre des armes sophistiquées.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a recommandé un gel des ventes d’armes israéliennes à la Géorgie de crainte de réactions de la Russie.

Selon Kol Israel ce matin : “Les combats entre armées russes et géorgiennes en Ossétie du Sud ont poussé les consultants militaires israéliens qui travaillaient en coopération avec les forces géorgiennes à quitter le pays”. Selon la Russie, au moins 2.000 personnes auraient été tuées depuis le début des combats en Ossétie du Sud. 6.000 soldats russes sont entrés sur le territoire géorgien et 4.000 autres se prépareraient à un débarquement depuis la Mer Noire.

Selon Aroutz 7 : “Plus de 200 Juifs vivant à proximité des zones de combats ont déjà été évacués par l’Agence juive et réinstallés dans la capitale géorgienne de Tbilisi. La plupart d’entre eux sont originaires du village de Gori”.

La Géorgie est un pays eurasien situé sur la côte est de la mer Noire et sur les montagnes du Caucase. La Géorgie a des frontières avec la Russie au nord, et avec la Turquie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sud. Sa capitale est Tbilissi.—

Source: http://www.juif.org/go-blogs-9642.php

07/06/2008

Le président russe accuse les Etats-Unis, et célèbre une Russie "responsable"

SAINT-PETERSBOURG (Russie) (AFP) - Le président russe Dmitri Medvedev a accusé samedi les Etats-Unis d'avoir provoqué la crise financière mondiale par excès d'ambition, leur opposant l'exemple d'une Russie "consciente de sa responsabilité pour le sort du monde" et futur leader économique.

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S'exprimant devant des milliers d'hommes d'affaires, de responsables russes et étrangers réunis au Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président s'en est vivement pris à "l'illusion qu'un pays, même le plus puissant au monde, puisse jouer le rôle de gouvernement global".

"C'est précisément le fait que le rôle des Etats-Unis dans le système économique mondial ne correspond pas à ses capacités réelles qui a été une des principales raisons de la crise actuelle", a-t-il insisté.

La Russie, à l'inverse, "est un acteur mondial qui est conscient de sa responsabilité pour le sort du monde", a-t-il martelé. "Nous voulons participer à la formation des règles du jeu, pas en raison d'ambitions impériales, mais parce que nous sommes conscient de notre responsabilité et que nous possédons des ressources", en particulier énergétiques, a-t-il poursuivi.

Là où d'autres pays se sont consacrés aux biocarburants, aggravant la crise alimentaire, la Russie libéralise son marché du gaz et prend des mesures fiscales pour relancer sa production de pétrole, ce qui contribuera à "stabiliser les marchés énergétiques mondiaux", a-t-il souligné en exemple. De même, elle s'abstient de verser dans "l'égoïsme économique" que représente le protectionnisme, a-t-il noté.

M. Medvedev, qui est considéré comme d'orientation libérale, a succédé à Vladimir Poutine il y a un mois: il a depuis promis de renforcer l'état de droit, lutter contre la corruption et faciliter l'existence des PME russes. Son discours était par conséquent très attendu par les participants au Forum, parmi lesquels les patrons de multinationales comme BP, Shell, KPMG, Peugeot ou Citigroup.

Il les a aussi assurés de son ambition de faire de Moscou un "centre financier puissant" et du rouble "une des principales monnaies de réserve régionale".

Il a en outre insisté sur le fait que "les investissements russes n'ont pas de caractère spéculatif ou agressif", alors qu'au Forum, la question de la crise aiguë opposant les actionnaires russes et britanniques du troisième groupe pétrolier russe, TNK-BP, est sur toutes les lèvres.

Bien qu'il s'agisse d'une entreprise entièrement privée (détenue à 50% par trois hommes d'affaires russes et à 50% par la major britannique BP), beaucoup d'analystes estiment que la cascade d'ennuis qui s'est abattue sur le groupe depuis quelques mois est liée à la volonté de l'Etat de reprendre en main une partie des actifs de TNK-BP.

Son dénouement est désormais une question de "jours", a assuré samedi son PDG Robert Dudley, alors que la plupart des protagonistes de l'affaire TNK-BP, présents au Forum, devraient en profiter pour aborder la question. M. Dudley a ajouté "n'avoir aucune indication d'une vente de la part d'aucun actionnaire".

puits de pétrole.jpgVendredi, le président de la Chambre de commerce russo-américaine, Andrew Somers, avait prévenu lors d'une conférence que quoiqu'il arrive, cela enverrait un "signal très fort, positif ou négatif, sur le climat d'investissement en Russie".

Mais pour le reste, la conjoncture économique russe est pour l'heure plutôt favorable aux exercices de relations publiques: alors que le reste du monde souffre de la crise financière, elle affiche au contraire un dynamisme à tout cran, au point même de donner des signes de surchauffe, selon les experts.

Les organisateurs du Forum s'attendent également à la signature annexe de contrats pour un montant supérieur à celui de l'an dernier, c'est-à-dire 12 milliards de dollars.

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27/05/2008

Visite en Chine du président russe: Medvedev signe un contrat nucléaire

PEKIN (AFP) - Le nouveau président russe Dmitri Medvedev poursuit sa visite officielle en Chine, son premier grand voyage à l'étranger, dominé par les questions d'énergie et le renforcement du "partenariat stratégique".

Le début de sa visite a été marqué vendredi par la signature d'un contrat nucléaire d'un milliard de dollars. Cet accord porte sur l'extension d'une usine d'enrichissement d'uranium en Chine et la fourniture de combustible, a annoncé Serguei Kirienko, chef de l'agence russe de l'énergie atomique Rosatom.
 
La signature a eu lieu à l'issue de la rencontre à Pékin entre M. Medvedev et son homologue chinois Hu Jintao, dès les premières heures du voyage officiel de deux jours en Chine du président russe, son premier grand déplacement à l'étranger. "La Russie et la Chine sont des partenaires stratégiques. Il est important qu'il n'y ait aucune pause dans nos relations", a déclaré M. Medvedev. De son côté, le président chinois a indiqué apprécier "ce que vous êtes en train de faire pour le développement des relations russo-chinoises".

Le président russe, qui a pris ses fonctions le 7 mai, a visité jeudi le Kazakhstan, ancienne république soviétique d'Asie Centrale, riche en hydrocarbures. Sa tournée en Asie vise à montrer l'intérêt particulier de la Russie, grand exportateur de gaz et de pétrole, envers le marché asiatique, au moment où les relations entre Moscou et Washington traversent une période de froid, soulignent les analystes.

Vendredi, à l'issue de la rencontre entre les deux présidents, Pékin et Moscou ont d'ailleurs fait part de leurs inquiétudes au sujet du projet américain de déploiement d'un bouclier antimissile en Europe de l'Est.

Ce projet "empêche le renforcement de la confiance entre les Etats et la stabilité régionale et nous exprimons notre inquiétude à ce sujet", indique une déclaration conjointe.

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"La création d'un système global de défense anti-missile (...) dans certaines régions du monde, ou le développement de coopération en ce sens, ne contribuent pas au maintien de l'équilibre stratégique et de la stabilité, empêche les efforts internationaux pour le contrôle des armements et de la non-prolifération", selon le texte.

Les deux pays ont également salué le rôle de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dont ils sont les membres éminents et qui réunit également le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Un organisme censée être un contrepoids à l'Otan. L'OCS "s'est transformée en un facteur extrêmement important de renforcement de la stabilité stratégique, du maintien de la paix et de la sécurité et du développement d'une coopération économique et humanitaire diversifiée en Eurasie", ont affirmé vendredi les deux puissances, dans leur déclaration conjointe.

Membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie et la Chine ont une approche commune sur beaucoup de dossiers internationaux, notamment les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen.

La coopération économique russo-chinoise est au plus haut. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint un chiffre record, 48,16 milliards de dollars en 2007 (+44,3% par rapport à l'année précédente). Selon des estimations d'experts ils pourraient encore augmenter, s'élevant à plus de 60 milliards de dollars cette année.

167111217.jpgActuellement, c'est le pétrole qui représente l'essentiel des exportations russes vers la Chine (41,7%), suivis du bois et de la cellulose (21,3%), alors que Pékin fournit à la Russie des équipements techniques, des tissus, des vêtements, des produits chimiques et de l'alimentation.

La croissance des exportations chinoises vers la Russie (multipliées par 15 entre 2002 et 2007) dépasse considérablement celle des exportations russes vers la Chine (multipliées par 3 au cours de la même période), notent les experts russes.

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20/03/2008

Deux frères russes possédant également la nationalité américaine interpellés en Russie pour espionnage industriel

MOSCOU - Deux frères russes possédant également la nationalité américaine ont été interpellés pour tentative d'obtention d'une information confidentielle destinées à favoriser des compagnies pétrolières étrangères, a annoncé jeudi le Service de sécurité fédérale (FSB, ex-KGB).

917330868.jpgSelon le FSB, l'un des suspects était un employé de TNK-BP, un importante compagnie pétrolière russe détenue pour moitié par la compagnie britannique BP, et l'autre du British Council, la représentation culturelle du gouvernement britannique à l'étranger.

Une porte-parole de l'ambassade de Grande-Bretagne a toutefois précisé que le deuxième suspect Alexandre Zaslavski, n'était pas un employé du British Council, mais un membre de l'"Alumni Club", le club des élèves, mis en place par le British Council pour regrouper des Russes ayant étudié en Grande-Bretagne.

L'ambassade américaine s'est refusée à tout commentaire.

La police a perquisitionné mercredi les bureaux de BP à Moscou et ceux de TNK-BP.

Selon le FSB, les deux hommes ont été arrêtés lors d'une "tentative pour recevoir des informations confidentielles, des secrets commerciaux, de la part d'un citoyen russe", employé d'une importante compagnie pétrolière russe. Les informations étaient destinées "à l'usage des compagnies gazières et pétrolières étrangères dans le but d'obtenir un avantage concret sur leurs concurrents russes".

Ces interpellations sont de nature à accroître les tensions entre Washington, Londres et Moscou. Les relations entre la Russie et la Grande-Bretagne sont particulièrement tendues depuis la mort de l'ancien agent du FSB et critique du Kremlin Alexandre Litvinenko, empoisonné par une rare substance radioactive à Londres. Moscou a refusé d'extrader le principal suspect désigné par les enquêteurs britanniques.

Moscou a également ordonné cette année la fermeture des branches du British Council de Saint-Pétersbourg et Ekatérinbourg.

Par ailleurs, jeudi, la justice russe a inculpé l'homme d'affaires réfugié en Grande-Bretagne Boris Berezovski, dont Litvinenko était proche, de mensonges pour avoir affirmé l'an dernier que des agents russes avaient tenté de le tuer. AP