Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/07/2016

Le tweet du jour (7)

François Kersaudy : « Quand arrachera-t-on les racines du terrorisme en France ? »

25/07/2016 (article publié avant l'attentat de St-Etienne-Du-Rouvray)

Les gouvernements de gauche et de droite ont eu leur lot d’attentats. Aucun n’a pris à temps les mesures adaptées à la situation, relève François Kersaudy, historien et chroniqueur au Point. Une situation de violence et de délinquance qui dure depuis 40 ans.

[...] Que ce soit sous des gouvernements de gauche ou de droite ne fait rien à l’affaire : tous ont eu leur lot d’attentats destinés à semer l’épouvante, et aucun n’a pu prendre à temps les mesures adaptées à la situation. [...]

Il reste pourtant que le gouvernement ne peut agir que dans le cadre des institutions, des structures, des lois et des contraintes existantes, et que c’est sous cet éclairage qu’il faut considérer les événements de Nice. Voici par exemple un citoyen tunisien bénéficiant d’un titre de séjour temporaire, défavorablement connu des services de police pour menaces, dégradations, vols, violences conjugales et agression ayant entraîné une condamnation judiciaire à six mois d’emprisonnement avec sursis.

Dans plus de 130 pays au monde, de tels exploits auraient justifié une incarcération plus ou moins longue, suivie d’une expulsion immédiate vers le pays d’origine.

En France, c’est impossible : le maquis des lois, la pusillanimité ou la compassion des juges, le formalisme et l’engorgement des tribunaux, le foisonnement d’associations de défense du délinquant étranger, la culpabilité post-coloniale, l’antiracisme agressif et sélectif, le droit-de-l’hommisme idéologique, l’absence de contrôles aux frontières, l’hostilité à l’égard des forces de l’ordre, la suppression de la double peine à l’initiative du président Sarkozy, les directives européennes hors-sol, l’omniprésence de médias obnubilés par la quête du sensationnel, le tabou de l’amalgame et le culte de la bien-pensance – autant d’éléments qui se conjuguent de longue date pour assurer la pérennité et la prospérité en France de la délinquance comme de la criminalité crapuleuse et pseudo-religieuse.

Cette délinquance et cette criminalité, ce n’est pas depuis quatre ans, mais bien depuis quarante ans qu’elles prospèrent et se multiplient dans quelque 700 zones de non-droit , laissées en marge de la République par l’angélisme, l’électoralisme, la démagogie, l’assistanat, l’immigration massive, les petites concessions, les grandes lâchetés, les petits trafics et les grandes émeutes. C’est également depuis quarante ans que des juges, des professeurs, des syndicalistes, des éducateurs et autres idéologues d’extrême gauche se sont crus habilités à contester et à affronter l’État, afin de promouvoir une société utopique à leur convenance. [...]

Le Point

via Fdesouche.com

Trump veut mettre en place un « contrôle extrême » des Français entrant aux Etats-Unis

Dans une émission diffusée sur la chaîne américaine NBC, Donald Trump s’est exprimé sur le terrorisme en France et en Allemagne. Le candidat républicain à la Maison-Blanche entend mettre en place un « contrôle extrême » des Français arrivant aux Etats-Unis.

« La France a été « infectée par le terrorisme » , d’après Donald Trump. Interrogé dans l’émission Meet the press sur la chaîne américaine NBC, le candidat républicain à la Maison-Blanche.

Si la France est touchée par le terrorisme, comme l’Allemagne, Donald Trump considère que les autorités en sont responsables. « Et vous savez quoi? C’est leur faute. Parce qu’ils ont laissé des personnes entrer sur leur territoire ».

« Nous devons êtes intelligents et nous devons être vigilants et nous devons être forts« , a ajouté le candidat, selon Le Monde.

Les propositions du milliardaire sur l’immigration sont radicales. S’il est élu, il entend construire un mur à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Le candidat attaque d’ailleurs régulièrement les Mexicains, en juin il a assuré que les clandestins venus de ce pays étaient des « violeurs ».

bfmtv

via Fdesouche.com

Après l’attentat de Nice, un panneau publicitaire choc

Après l’attentat de Nice, le patron d’une entreprise locale d’affichage public a fait mettre une affiche choc, route de la gare entre Ollioules et Sanary, en face du magasin Intermarché.

Sur un panneau en 4×3 m s’étale cette réflexion personnelle, suite à l’attentat de Nice: « Etat islamique, fiché S, salafiste, détenu radicalisé : ne rien trier, tout jeter ». Le message est d’autant plus explicite qu’il s’accompagne de l’illustration d’une poubelle.

L’afficheur se dit apolitique et se défend de vouloir souffler sur les braises: « Une caricature, c’est toujours un peu radical, dans la mesure où elle est là pour faire passer un message, explique-t-il. Mais nous, on ne décapite pas des gens sur des vidéos, donc on peut bien écrire quelques mots pour exprimer notre ras-le-bol. En attendant le prochain attentat…« .

En novembre 2015 et mars 2016, déjà, cet entrepreneur local avait usé du même procédé, entre Six-Fours et La Seyne, pour demander au président de la République de « changer la loi » et préconiser « la mort pour les terroristes et leurs complices ».

Var Matin

via Fdesouche.com

26/07/2016

Julien Rochedy: la fragilité nous fera perdre la guerre contre le terrorisme

 

Auto-censure des médias français - St-Etienne-Du-Rouvray: un des terroristes s'appelle Adel Kermiche

St-Etienne-Du-Rouvray: deux amis de l'un des terroristes étaient au courant du projet d'attentat

Le tweet du jour (6)

Le tweet du jour (5)

Akram Belkaïd : « Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France »

Extrait d’un article du journaliste algérien Akram Belkaïd sur l’attentat de Nice et ses conséquences, publié dans Le Quotidien d’Oran.

Après le carnage de Nice, il convient donc d’être réaliste et de ne pas se leurrer : La France est bel et bien prise dans une séquence infernale dont on se demande avec angoisse quel sera le prochain épisode. [...]

Car, ce qui prime, c’est l’effet produit au sein de l’opinion publique française.

Au-delà de l’horreur et de la sidération (notons au passage l’usage intensif de ce dernier terme par les médias), il y a la colère et la certitude que tout cela a été accompli au nom de l’islam par un membre des communautés d’origine maghrébine.

islam,musulmans,viols,blanche,francaises en danger,violeurs,immigrés,immigrations,maghrébins,arabes,bougnoules

Les discours qui entendent mettre en garde contre tout amalgame, les critiques légitimes formulées vis-à-vis de la politique française au Machrek et les rappels sur le fait qu’un tiers de victimes étaient de confession, ou de culture, musulmanes n’y changeront rien ou presque. Petit à petit, des digues de raison se fissurent et s’installe l’idée que ces communautés abritent en leur sein de dangereux criminels susceptibles de passer à l’action à n’importe quel moment et par n’importe quel moyen, y compris le plus inattendu. [...]

[...]

Plus de vingt ans après [la mort de Khaled Kelkal], nous en sommes à un moment charnière où des enfants nés au milieu des années 1990 rejoignent les rangs de Daech et n’ont aucune hésitation à frapper leur pays natal. Et si rien de sérieux n’est accompli dans l’immédiat, on peut se demander ce qu’il en sera en 2025…

Disons-le franchement, trop de gens font en sorte, ou acceptent, que leurs enfants se complaisent dans une sorte de défiance à l’égard de ce pays qui, quelles que soient ses insuffisances, les éduque, les soigne et leur donne les chances, aussi minimes soient-elles, qu’ils ne trouveront jamais dans la terre de leurs parents. [...]

Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France. Il est plus ou moins assumé et l’on pourrait même le dire « structurel » sans pour autant le qualifier de « haine » ou de « racisme » comme on peut le lire ou l’entendre dans des productions de droite ou d’extrême-droite.

dessin,racailles,maghrébins,racisme anti-blanc,la france aux français

Bien sûr, cela ne signifie pas que ce sentiment va alimenter une vague d’attentats. Mais cela crée les conditions pour une atmosphère délétère où les condamnations ne sont pas aussi fermes qu’elles devraient l’être, où des excuses sont toujours émises pour relativiser les abjections commises par certains et où l’opinion publique attend en vain des manifestations, ou plutôt des expressions, de loyauté qui auraient l’avantage de rassurer (et de raisonner) nombre de gens pris par la panique. [...]

oumma

via Fdesouche.com