23/11/2013
« Les analyses du Front national sont souvent justes…
« … mais il n’est pas crédible comme parti de gouvernement ».
Tribune libre de Paysan Savoyard
La majorité des Français partagent peu ou prou un certain nombre des analyses du Front national et en particulier la principale : « Les immigrés sont trop nombreux : il faudrait donc arrêter d’urgence l’immigration, qu’elle soit légale ou clandestine ». Ces mêmes Français pourtant se refusent à voter pour ce parti. Ils préfèrent s’abstenir de voter ou continuent à apporter leur voix à l’UMP.
Il y a plusieurs explications à ce comportement paradoxal, qui bloque les perspectives d’une arrivée au pouvoir du FN et constitue une assurance vie pour les compères de l’UMP-PS : si les choses en restent là, les partenaires du conglomérat pourront continuer à gouverner à tour de rôle à la faveur des alternances factices, en conduisant en gros la même politique.
Il nous semble qu’il y a très précisément six raisons qui font que les électeurs pourtant globalement d’accord avec le FN se refusent à voter pour lui (voir cette tribune). Dans le cadre d’une série d’articles nous allons nous efforcer de réfléchir à ces arguments.
Précisons que nous ne sommes pas convaincus par le FN en tout point : il nous semble que ce parti commet un certain nombre d’erreurs, nous avons dit lesquelles dans le cadre d’articles précédents (notamment celui-ci).
Cependant on peut considérer que le FN, avec toutes ses imperfections, représente l’unique chance, même si elle est faible, de voir les idées patriotes accéder au pouvoir dans les années qui viennent (l’auteur de ces lignes en profite pour rappeler que l’opinion purement personnelle qu’il exprime dans ses tribunes libres n’engage en aucune manière le site Fdesouche et ses responsables).
On examinera pour cette fois le premier des six arguments dont il a été question plus haut. De nombreux électeurs qui ne votent pas FN alors qu’ils pensent globalement comme lui considèrent que « Le FN a souvent de bonnes analyses mais il n’est pas crédible comme parti de gouvernement ».
- Certains éléments, certes, font douter de la crédibilité du FN : c’est pourquoi il serait sans doute souhaitable que ce parti procède à plusieurs ajustements
On peut comprendre que certains éléments fassent douter les électeurs de la crédibilité du Front national.
Les expériences de gestion municipale par le FN dans les années 80 n’ont pas toujours été convaincantes. Cependant ces maires FN faisaient face à l’hostilité générale des pouvoirs publics (représentants de l’État, autres collectivités, pouvoir judiciaire) ainsi qu’à celle des médias. Ces différentes institutions n’ont eu de cesse de tendre des pièges aux maires FN, dans lesquels ceux-ci sont parfois tombés.
Les doutes sur la crédibilité du FN reposent aussi sur le faible nombre de ses cadres et militants qui disposent d’une expérience à la tête d’une collectivité publique, d’une administration ou d’une grande entreprise. L’arrivée de personnalités comme M. Philippot est sans doute insuffisante pour combler les manques. De nombreux candidats présentés par le FN aux différentes élections sont inexpérimentés, la presse ne manque pas de le souligner.
Certaines propositions du FN, d’autre part, ont alimenté le procès en incompétence ou en irresponsabilité. En particulier les positions du FN en faveur de la sortie de l’euro ou de l’Union européenne ont inquiété l’opinion : celle-ci en effet, en dépit de sa défiance envers « les technocrates de Bruxelles », reste attachée à l’idée européenne, qui lui apparaît comme un facteur de paix.
Les positions du FN sur l’Europe nous paraissent pour notre part assez pertinentes, nous le dirons plus loin : mais elles ont été mal comprises et devraient donc être reformulées et pour partie repensées.
Le style personnel de Marine Le Pen, enfin, contribue à alimenter l’idée que le FN n’est pas un parti de gouvernement. La présidente du FN a une posture et un comportement d’opposante pugnace et courageuse mais pas une attitude « présidentielle » (qui supposerait une plus grande retenue et une plus grande distance).
- En dépit de certaines insuffisances, le programme politique du FN apparaît comme globalement cohérent et crédible
Le FN ne peut être évalué sur ses réalisations puisqu’il n’a jamais gouverné l’État : il ne peut être jugé que sur le programme qu’il a annoncé. S’ils l’examinent sincèrement, les sceptiques pourront constater que ce programme est crédible, cohérent et adapté aux enjeux de notre temps. Reprenons-le dans ses lignes essentielles :
- Une politique protectionniste vis-à-vis des pays qui nous font une concurrence déloyale
Quelles catastrophes la politique protectionniste proposée par le FN pourrait-elle amener? L’isolement et la récession, comme en 1929 ? L’argument est de mauvaise foi. Il ne s’agit pas en effet de s’isoler : il s’agit de se protéger contre les exportations des pays à bas coût et d’empêcher les délocalisations vers ces pays. Il n’est pas question de se fermer vis-à-vis des États-unis, de l’Allemagne et des principaux pays européens, avec lesquels nous faisons l’essentiel de notre commerce.
La politique protectionniste est même la seule crédible. Si elle n’est pas mise en œuvre, ce sera l’assurance de voir les délocalisations, la désindustrialisation et le chômage de masse se poursuivre.
- La sortie de l’UE et de l’euro
Quelles catastrophes la sortie de l’euro pourrait-elle provoquer ? L’euro n’existait pas il y a 12 ans et la situation économique était meilleure. De même plusieurs États européens non membres de la zone euro se portent mieux que nous.
L’euro en effet est un frein à la croissance : il est surévalué par rapport aux autres grandes monnaies ; et il interdit par définition les modifications de parité entre pays de la zone, alors qu’il s’agit là pourtant du moyen privilégié de corriger les déséquilibres extérieurs (un pays déficitaire comme la France devrait pouvoir dévaluer vis-à-vis de l’Allemagne excédentaire).
Il serait donc préférable de remplacer la monnaie unique par une monnaie commune (monnaie commune vis-à-vis des monnaies non européennes, coexistant avec les monnaies nationales utilisées pour les échanges intra européens) ou par un retour au système de l’écu (monnaies nationales européennes entre lesquelles existeraient des parités fixes mais ajustables).
Catastrophique également la sortie de l’UE ? Bien sûr que non. Des États comme la Norvège ou la Suisse ne sont pas membres de l’UE et s’en portent bien. La sortie de l’UE est même la seule politique possible. L’UE est une construction ultra libérale, hostile aux nations et immigrationniste. Il faut sortir de ce cadre pour pouvoir mener une politique différente. La sortie de l’UE est notamment obligatoire si l’on veut arrêter l’immigration.
Sortir de l’UE ne veut pas dire cesser toute coopération européenne. C’est une autre Europe qu’il faut mettre en œuvre (le FN d’ailleurs n’insiste par assez sur ce point).
Cette nouvelle Europe serait fondée sur une coopération active et permanente entre États amis mais qui restent souverains, dans le cadre d’une nouvelle structure, confédérale. Insistons : le FN devrait selon-nous se débarrasser de son image de parti anti européen et faire la promotion d’une Europe confédérale.
- L’assainissement des finances publiques
Là encore, quelles catastrophes les propositions du FN pourraient-elles produire ? Aucun budget de l’État n’a été équilibré depuis quarante ans. La dette publique ne cesse d’augmenter. Les impôts et cotisations sociales ont atteint un niveau record. Difficile d’envisager que l’on puisse faire pire.
Les propositions du FN sont au contraire les plus raisonnables. Réduire d’une part les dépenses publiques en s’attaquant aux mauvaises dépenses (coût de l’immigration, gâchis des dépenses des collectivités locales, suppression de machins inutiles comme le conseil économique et social, gâchis des versements à l’union européenne).
Il s’agit d’autre part d’augmenter les recettes, en redonnant du travail grâce à l’arrêt des délocalisations. Nous ajoutons, pour ce qui nous concerne, que la réduction de l’assistanat est une des clés de l’augmentation de l’emploi (ce point ne fait pas partie du discours du FN, pour des raisons électoralistes, compréhensibles mais contestables). Le retour de l’emploi grâce au protectionnisme et à la fin de l’assistanat sera la source d’une augmentation des recettes publiques (impôt et cotisations).
- Le retour à l’ordre public
En quoi les mesures préconisées par le FN pourraient-elles être catastrophiques ? C’est le laxisme en vigueur qui l’est. Allons-nous laisser s’accroître le désordre et les incivilités, qui n’épargnent plus désormais aucune ville, plus aucun quartier, plus aucun créneau horaire ?
Les mesures préconisées par le FN sont les seules raisonnables. Reconduire les délinquants étrangers et naturalisés. Durcir la législation pénale en instaurant des peines planchers automatiques pour les récidivistes. Supprimer les systèmes de réduction de peines automatiques. Durcir les sanctions applicables aux mineurs récidivistes. Construire des prisons supplémentaires. Instaurer une perpétuité réelle.
En un mot mettre à l’écart les multirécidivistes. Seuls les idéologues de mauvaise foi peuvent en conclure que ces propositions font courir un risque aux libertés des gens ordinaires.
- L’arrêt de l’immigration extra européenne
Il s’agit là du point majeur du programme du FN (nous y revenons d’ailleurs un peu plus loin). L’UMP et le PS prétendent que l’immigration est nécessaire à l’économie et que l’arrêt de l’immigration aurait des conséquences dommageables. Nous le contestons, bien entendu.
Les immigrés occupent les emplois que les Français rejettent ? Tromperie ! Les millions de Français au chômage ont vocation à les occuper (d’autant que ces emplois seront mieux payés lorsque cessera le dumping salarial provoqué par l’immigration). Les immigrés contribuent aux finances publiques et aux retraites ? Mensonge ! C’est au contraire l’immigration qui fait exploser les comptes publics et imploser les services publics.
- Si l’on juge leurs résultats, les partis de gouvernement sont discrédités
Le FN n’est pas, sans doute, la force politique idéale. Ses points de faiblesses ont été évoqués plus haut. Mais il faut le mettre en balance avec les autres. Les partis de gouvernement sont-ils plus crédibles que le FN ? Si l’on en juge par leur bilan, ce n’est le cas en aucune manière.
Depuis quarante ans en effet, ce bilan est extrêmement mauvais : chômage massif permanent ; désindustrialisation ; dégradation de la situation de la classe salariée, composante de loin la plus nombreuse de la société française ; dégradation continue des finances publiques ; niveau de délinquance élevé, enfin.
Si l’on considère leur bilan et bien qu’ils soient composés de hauts fonctionnaires, d’élus et de politiciens professionnels ou de personnes ayant exercé des responsabilités à la tête des entreprises, ce sont les partis de gouvernement qui ne sont plus crédibles
Mais surtout les partis de gouvernement ne sont plus crédibles parce qu’ils se trompent ou nous trompent sur le sujet majeur, le seul enjeu vraiment vital : l’immigration.
- Le dossier de l’immigration fait du Front national le seul parti crédible
L’argument majeur qui fonde la crédibilité du FN est le suivant : le FN est le parti le plus crédible parce qu’il est le seul à promettre l’arrêt de l’immigration.
L’immigration est l’enjeu majeur, devant lequel tous les autres s’effacent. Or le FN est le seul à faire la bonne analyse et à proposer un programme centré sur cette question vitale. Il fait preuve de lucidité sur le point majeur, il le fait depuis quarante ans et il est le seul à le faire : il est donc, par le fait même, le seul crédible. Les autres occultent l’essentiel et pérorent sur des sujets secondaires : ils sont par là même non crédibles.
Du coup les faiblesses réelles ou supposées du FN deviennent des aspects négligeables. Le FN a moins de compétences techniques ? Ce n’est pas grave ! Sa progression électorale attirera des talents : ces derniers mois des cadres et des techniciens de l’administration l’ont d’ailleurs rejoint.
Certains points de son programme apparaissent peu convaincants ? Ce n’est pas important ! En admettant qu’un gouvernement FN ne réussisse pas à faire mieux que les autres sur les questions économiques, sociales et européennes, ce ne serait pas grave. La seule chose qui compte vraiment c’est l’arrêt de l’immigration et le renvoi des clandestins. C’est la seule mesure vitale.
Le reste est moins important. On peut supporter l’austérité, la difficulté matérielle et même la pauvreté : on ne peut s’accommoder d’une invasion, qui signifiera notre mort définitive.
Redisons-le. Admettons (et au vu de la situation actuelle rien ne le laisse penser) que le maintien durable de l’UMP et du PS au pouvoir permette à l’économie d’être en meilleure santé que ce ne serait le cas avec le FN. Et alors ? Quelle importance ? Quand bien même ce serait le cas, quel intérêt y aurait-il d’avoir un meilleur taux de croissance, une baisse du chômage et de meilleures finances si par ailleurs nous sommes morts, marginalisés en tant que peuple et défaits en termes de civilisation ? Quel intérêt y aurait-il à mourir en bonne santé économique ?
Ce seul argument devrait suffire à décider les sceptiques. Le FN est le seul parti qui veut arrêter l’immigration : seul conscient de l’enjeu majeur, il est par là même, au contraire de ce que prétendent ses adversaires, le seul parti apte à gouverner.
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Que les abstentionnistes et les électeurs UMP qui partagent les idées du FN mais se refusent à voter pour lui, acceptent de se reposer des questions. Qu’ils remettent en cause les idées toutes faites. Qu’ils secouent les certitudes paresseuses. Qu’ils examinent sérieusement, s’ils sont de bonne foi, les propositions du FN et ils verront que celles-ci sont crédibles et à la hauteur des enjeux.
Quant aux autres partis, ils ont fait la preuve de leur incompétence, de leur corruption, voire de leur esprit de trahison. Leurs programmes consistent à poursuivre dans la voie actuelle : immigration, mondialisation, délocalisation. Avec notre assentiment ou grâce à notre passivité, ils nous emmènent vers le gouffre, la ruine, la tiers-mondisation, l’ensauvagement, l’invasion. Au fil des élections et des alternances de façade, ils nous conduisent avec constance, avec opiniâtreté, avec acharnement, vers notre disparition.
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22/11/2013
Léonarda : une affaire d’Etat
Ci-dessous l’analyse, non dénuée d’intérêt, de Bruno Mégret sur cette affaire.
« Avec l’affaire Leonarda, le pouvoir socialiste ainsi que la classe médiatique ont donné la pleine mesure de leur nullité. Voici en effet un événement des plus mineurs qui fait la une de l’actualité politique pendant près de dix jours, mobilisant ténors, reporters et manifestants de tout poils. Jamais sans doute n’avait-on vu un tel décalage entre la réalité de l’événement et l’agitation politico-médiatique qu’il a provoquée. Et jamais le caractère artificiel et manipulé de la scène publique n’était apparu aussi clairement.
Un non-événement
Car de quoi s’agissait-il ? Une famille de Roms présente illégalement en France est sous le coup d’une mesure d’expulsion devenue irrévocable après que tous les recours possibles auprès des juridictions administratives et judiciaires ont été épuisés. Rien donc que de très normal et de très légal.
Le père, qui avait quitté sa famille, est expulsé le 8 octobre et les services de police organisent l’expulsion de la mère et de ses six enfants pour le 9 octobre. Ils se présentent au domicile de la famille Dibrami à 6 h 30 pour constater l’absence de la jeune Leonarda qui n’a pas dormi chez elle et qui est partie pour la journée en excursion scolaire. La gendarmerie demande alors par téléphone à l’enseignante en charge de la sortie d’arrêter le bus sur le parking d’un collège. La jeune Leonarda en descend, accompagnée d’un professeur qui la conduit dans la cour de l’établissement à l’abri des regards.
Et c’est là qu’elle est prise en charge par la voiture de police qui la ramène auprès de sa mère. Et c’est cette banale histoire qui déchaîne les médias et la classe politique, comme si un crime avait été commis, comme si une ignominie avait été perpétrée. Aussitôt le choeur des bonnes âmes se met en marche, des manifestations sont organisées, les déclarations se multiplient. Et, pour couronner le tout, le président de la République en personne s’adresse sur ce sujet à la nation par une déclaration solennelle.
Une pitoyable affaire révélatrice de l’état de déliquescence du système politique français.
La manipulation par l’émotion
D’abord elle démontre que le pouvoir et l’opposition ne sont pas mus par la réalité des faits mais par des émotions mises en scène artificiellement par les médias. Il ne s’est rien passé, mais le système journalistique a monté en épingle cette action de police de routine pour susciter une émotion et une indignation collective.
Et cette affaire n’est qu’un révélateur car, de façon moins flagrante, c’est en permanence que le système fonctionne de cette manière : se saisir d’un fait divers dont on fait le battage médiatique pour déclencher la compassion et pousser les autorités du pays à modifier leur politique dans le sens recherché. Les médias manipulent en permanence l’opinion et les gouvernants en usant de l’émotion pour aller toujours plus loin dans le sens du politiquement correct.
La faiblesse pitoyable du politique
Cette affaire révèle par ailleurs l’extraordinaire faiblesse des hommes politiques et tout particulièrement celle du pouvoir socialiste et de M. Hollande en particulier. Au lieu de résister à cette sollicitation compassionnelle des médias, ils se précipitent en effet pour en rajouter dans le registre de l’émotion et des sentiments.
C’est à celui qui sera le plus indigné et le plus généreux. Pis, le président de la République s’en mêle, ridiculisant sa fonction au point d’être placé sur le même plan que la désormais fameuse Leonarda. Et l’on voit des journaux disposer sa photo à côté de celle de la jeune fille pour illustrer leur dialogue : «Tu peux revenir seule». «Non, je ne reviendrai pas sans ma famille». Car, plus grave que tout, le chef de l’Etat s’engage personnellement pour désavouer les forces de l’ordre et offrir le retour à l’intéressée tout en le refusant à sa famille pour couper la poire en deux en un lamentable et dérisoire arbitrage.
Cet épisode navrant montre aussi à quel point la manipulation fonctionne, notamment auprès des jeunes. Il est en effet étonnant de voir avec quelle rapidité certaines organisations politisées d’extrême gauche ont pu susciter des manifestations lycéennes à Paris et dans plusieurs villes de France. Et cette mobilisation, qui fonctionne pratiquement comme le réflexe de Pavlov, montre combien la jeunesse ou, à tout le moins une partie de celle-ci, est aujourd’hui privée de tout sens critique et, semble-t-il, inaccessible au simple bon sens, dominée qu’elle est par des mots d’ordre et des émotions. Cela pose d’ailleurs de façon inquiétante le problème de l’école qui ne forme plus des êtres libres capables de juger par eux-mêmes et de raisonner justement en s’appuyant sur les faits.
L’impuissance des autorités
Enfin, on mesure à cette occasion combien les procédures d’expulsion sont devenues aujourd’hui compliquées. En lisant le rapport de l’Inspection générale de l’administration du ministère de l’Intérieur, on apprend en effet que la famille de Leonarda était sous le coup d’une procédure d’expulsion depuis de nombreuses années. Quand enfin toutes les voies de recours ont été épuisées, il a fallu s’y reprendre à trois fois avant que le père ne soit effectivement reconduit au Kosovo. Les deux premières tentatives avaient échoué parce que l’intéressé avait refusé de monter dans l’avion. On apprend aussi que, pour expulser le reste de la famille, les services de la gendarmerie et ceux de la police aux frontières ont été mobilisés. Une réunion de préparation a même été organisée deux jours plus tôt avec les directeurs concernés de la préfecture du Doubs. Et ce sont dix gendarmes et trois policiers qui sont présents le jour J pour réaliser l’opération d’expulsion.
Or, il ne s’agissait que d’une femme et de ses enfants !
Quand on sait que les immigrés clandestins se comptent par dizaines de milliers on comprend mieux le degré d’impuissance des autorités françaises face à la marée migratoire.
Au moment où les socialistes imposent aux Français, à travers des taxes, des impôts et des règlements toujours plus coercitifs, une véritable cure d’appauvrissement, il est scandaleux de voir à quel point le pouvoir, ignorant les souffrances de son peuple, se mobilise pour la défense d’une cause aussi artificielle que dérisoire.
Finalement, l’affaire Leonarda est bien une affaire d’État, non par ce qu’elle est mais par ce qu’elle révèle. »
Article paru dans le Chêne. Source : Synthèse nationale
via Contre-Info
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USA : un nouveau jeu, dans la rue, meurtrier et … raciste anti-blanc
« Un nouveau « jeu » terrifiant qui a déjà causé plusieurs morts à Syracuse, St. Louis et dans le New Jersey s’étend à travers la nation et prend pour victimes des personnes innocentes qui ne font que marcher dans la rue, où qu’elles soient.
Un récent reportage de la chaine new-yorkaise CBS 2 a mit la lumière sur cette tendance grandissante en diffusant les images éprouvantes d’adolescents noirs participant à ce jeu – qui se nomme « Knockout » – et dont le but est d’attaquer au hasard les passants avec comme objectif final de les assommer avec un seul coup de poing. »
Ci-dessous vidéo (en anglais) avec images (dures).
Les victimes sont toujours blanches et les agresseurs noirs. Ceux-ci expliquent qu’ils font ça parce que c’est « drôle » .
Bientôt en France ?
Ca a déjà commencé…
L’homme attaqué (à 1′) est décédé en tombant.
08:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
21/11/2013
L'image du jour: la quenelle de Yann Barthès
22:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Faut-il sauver les banques et à quel prix? (vidéo)
Source: "Ce soir ou jamais" France 3 (2011)
13:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
20/11/2013
Connaissez-vous le « babtou fragile » ?
Je vous conseille une expérience : tapez « babtou » dans le moteur de recherche de Twitter, et régalez-vous de tous les « tweets » qui évoquent l’homme blanc (car « babtou » est le verlan de « toubab », qui veut dire, en malinké, « l’homme blanc »).
Je passe sur le côté éminemment raciste de la plupart de ces messages, côté qui ne semble déranger ni SOS Racisme ni le gouvernement, si prompts à demander des comptes à Twitter lorsque des messages antisémites, homophobes, ou racistes anti-noirs ou arabes abondent. On sait depuis longtemps que le seul racisme autorisé en France est celui manifesté à l’égard des blancs. Pas de quoi fouetter un Harlem Désir.
L’attrayant est ailleurs : il est souvent fait mention (pour s’en moquer) des « babtous fragiles ». Qu’est-ce donc cela ? Après une petite analyse, il s’agit du qualificatif désormais classique pour qualifier les blancs, beaucoup de blancs.
En gros, les « babtous » sont considérés comme fragiles parce que souvent (d’après ces « jeunes » qui en rigolent) il arrive à ces derniers de pleurer, de se suicider, de se laisser faire ; ils seraient incapables de se défendre physiquement, seraient des « victimes ». En somme, ils seraient des faibles. Voilà qui est intéressant !
Plusieurs réactions sont possibles face à cette expression de « babtous fragiles » qui semble être largement utilisée parmi les jeunes d’origine immigrée :
1) Vous pouvez d’abord crier au racisme et à l’intolérance – certes, ce serait justifié. Mais je vous le dis tout net : vous aurez beau crier, on ne vous entendra pas.
2) Vous pouvez aussi vous poser cette question : auraient-ils raison ? Les hommes blancs, les « souchiens », les « babtous » comme ils disent, seraient-ils devenus particulièrement faibles face à la vie ?
Pour ma part, j’ai choisi la deuxième réaction. Oui, ils ont bien raison : l’image que donnent aujourd’hui beaucoup de « babtous » en France est pitoyable. Pleurnichards, soumis, iréniques, naïfs, contrits, lâches, faiblards… Il faut bien l’avouer, nous vivons dans une société qui produit plutôt ce genre d’hommes actuellement.
Ce racisme à notre encontre serait donc de notre faute ? Pour ma part, ma décision est prise : le temps est venu de réagir. De lever la tête, enfin. Et vous ?
Julien Rochedy
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5 livres édités par Alain Soral interdits/censurés
La justice a ordonné aujourd’hui (13 nov), en référé, l’interdiction pour antisémitisme d’un livre édité par l’essayiste proche de l’extrême droite Alain Soral, une décision rare, et la censure partielle de quatre autres.
« L’Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme » de Paul-Eric Blanrue, édité en 2013 et vendu sur le site internet des éditions Kontre Kulture, devra être retiré de la vente « dans un délai d’un mois », selon une décision du tribunal de Bobigny. Certains passages de quatre autres ouvrages du XIXe et du XXe siècle, republiés par Alain Soral, « La France juive » d’Edouard Drumont, « Le salut par les juifs » de Léon Bloy, « Le juif international » d’Henry Ford et « La controverse de Sion » de Douglas Reed devront être retirés.
« On est dans la lettre de cachet », « la Licra décide qui a le droit d’éditer des livres ou non », a réagi Alain Soral, affirmant qu’il avait l’intention de faire appel.
La justice reproche à ces ouvrages les délits « d’injure envers une groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion déterminée », de « négation de crime contre l’humanité » et de « provocation à la haine raciale ». La maison d’édition et Alain Soral sont également condamnés à verser, « à titre de provision », 8000 euros à la Licra, ainsi qu’à payer une partie des frais de justice. Lors de l’audience le 27 septembre, la Licra avait demandé 20.000 euros de dommages et intérêts par ouvrage.
(…) Le Figaro
via Fdesouche.com
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Politique étrangère sioniste: Hollande et Fabius empêchent un accord avec l'Iran sur le nucléaire
La Chronique d'Eric Zemmour du 14 novembre 2013 en vidéo : le week-end dernier, Paris a empêché un accord avec l'Iran sur le nucléaire.
Zemmour:"En Israël, le premier ministre Netanyahu a félicité chaleureusement Laurent Fabius. Les Iraniens sont furieux et insinuent que les origines juives de Laurent Fabius ne sont pas étrangères à sa position."
La politique étrangère gaullienne enterrée à... по rtl-fr
07:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Imprimantes 3D : le leader français devient… américain
Phenix Systems vient d’être racheté par le numéro 2 mondial, 3D Systems. La société était le seul acteur français d’envergure internationale.
La nouvelle tombe mal alors que s’ouvre vendredi à Paris, le premier salon français consacré à l’impression 3D :
Phenix Systems, le principal fabricant d’imprimantes 3D « made in France » vient de passer définitivement sous pavillon américain.
Le groupe 3D Systems a annoncé, mardi soir, avoir acquis 93 % des actions de l’entreprise tricolore. Le rachat, finalisé la semaine dernière, valorise l’entreprise à 15 millions d’euros. Les deux fondateurs, qui détenaient chacun 13 % du capital, ont vendu leurs titres et l’un d’entre eux, le PDG François Reymondet, a quitté l’entreprise.
Fondé en 2000 à Clermont-Ferrand, Phenix Systems est spécialisé dans le frittage laser de poudres, une des multiples technologies d’impression 3D. La société, qui emploie 50 personnes, fabrique des imprimantes professionnelles, capables de produire des objets en métal ou en céramique d’une très grande finesse, en empilant des couches de matière de l’ordre de 20 microns (0,02 mm).
Phenix a déjà vendu près d’une centaine de machines, notamment à des industriels des pneumatiques – dont Michelin – pour la fabrication de moules. Elle s’adresse, également, au secteur médical (dentaire), à l’aéronautique (General Electric) mais aussi au luxe, avec pour clients Rolex ou Cartier par exemple.
Coté sur Alternext depuis 2011, Phenix a été sanctionné en Bourse pour le repli de son chiffre d’affaires, passé de 5,9 millions d’euros en 2010 à 3,8 millions en 2012. « Ce n’est pas facile d’introduire une nouvelle technologie de production à un moment où les investissements des entreprises sont gelés, estime Jean-Baptiste Barenton, analyste financier chez Portzamparc. La trésorerie de l’entreprise s’est tendue et elle a été obligée de trouver un acteur auquel s’adosser. » Les relations très tendues de la direction avec les actionnaires historiques, majoritaires, expliquent aussi cette décision. En juin, 3D Systems a proposé un prix d’achat de 13 euros par action, alors que le cours était tombé à moins de 6 euros.
Avec cette opération, la France a perdu son seul acteur d’envergure internationale sur un secteur jugé stratégique – y compris par Arnaud Montebourg, qui dans son dernier livre (« La Bataille du made in France ») qualifie l’impression 3D de « révolution » susceptible de « bouleverser l’intégralité de nos productions ». Une start-up spécialisée dans l’impression 3D, Phidias Technologies, est, quant à elle, restée française in extremis. Au mois de mai, elle a été rachetée par Groupe Gorgé, déjà présent dans les systèmes de sûreté, la sécurité industrielle et la robotique. Fondé en 2007, Phidias a vendu plus d’une quinzaine de machines au cours des 3 dernières années et a réalisé, en 2012, un chiffre d’affaires de 1 million d’euros.
Cette acquisition, d’un montant de 4,84 millions d’euros, avait été encouragée, ouvertement, par le ministère du Redressement productif. Le PDG de Groupe Gorgé, Raphaël Gorgé, qui se dit « persuadé que la robotique et l’impression 3D joueront un rôle majeur dans l’usine du futur » , indique qu’il aurait pu être intéressé par Phenix, mais déplore d’être arrivé sur ce dossier « quand il était déjà trop tard. »
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L’imprimante 3D va révolutionner le quotidien
Le salon du 3D Print Show ouvre ses portes ce vendredi 15 novembre à Paris. L’imprimante 3D devrait révolutionner le quotidien des entreprises comme des particuliers. Elle pourrait en particulier avoir un impact géo-stratégique énorme avec la fin du "made in China", sans oublier les conséquences - positives et négatives - en terme d'environnement.
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