À tel point qu'il casse la vitre d'une maison. Mais les policiers n'ont pas grand-chose contre le suspect. Il est relâché.
En revanche, les enquêteurs retrouvent le sac de l'agressée dans une poubelle. On connaît la suite : une trace ADN est relevée sur le sac et mène finalement les policiers à un ami du prévenu, qui balance ce dernier. Adam D. ne peut plus nier. Il sourit presque, jeudi, à la barre du tribunal, quand le président évoque les cris de l'agresseur qui brandit la lame contre la jeune fille. Le prévenu : « Oh, je n'étais pas parti pour la tuer quand même. » Le président insiste : « Vous l'insultiez sans arrêt, quel intérêt ? Pendant la confrontation, vous l'insultiez aussi, pourquoi ? » Réponse : « J'allais m'excuser aujourd'hui, mais elle n'est même pas là. » Cela dit, le prévenu affiche un casier vierge et Me Alexia Navarro plaide habilement « le jeune homme timide qui n'ose pas demander de l'argent à sa maman qui travaille beaucoup ». Jugement clément : huit mois de sursis et un travail d'intérêt général. D. Sp.