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30/11/2010

Un scientifique nucléaire iranien tué, un autre blessé dans un attentat

Un scientifique nucléaire iranien a été tué et un autre blessé lundi matin à Téhéran dans deux attentats séparés lors desquels leurs épouses ont également été blessées, ont annoncé plusieurs médias dont le site internet de télévision d'Etat et l'agence Fars.

 

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Le professeur Majid Shariari, enseignant de physique à l'université Shahid Beheshti et membre de la Société nucléaire d'Iran, a été tué par une bombe collée contre sa voiture par deux motocyclistes alors qu'il circulait dans le nord-est de Téhéran, selon l'agence Fars. Sa femme a été blessée dans l'explosion.

Le professeur Fereydoun Abbassi, physicien spécialiste des lasers, a été blessé avec sa femme lors d'un attentat commis selon le même mode opérationnel devant l'université Shahid Behechti où il était également enseignant, selon Fars.

Belga

 

PNF:

Les services secrets américains et israéliens sont bien sûr hautement suspectés de ce énième crime contre des scientifiques iraniens. L'Iran, jusqu'à preuve du contraire, a le droit de développer une technologie nucléaire civile.

En janvier 2010, un autre professeur d'université en recherche nucléaire avait déjà été assassiné en Iran.

Voici un à ce sujet un article extrêmement orienté et scandaleux du journal d'information (?) 20 Minutes. L'article, non signé, semble justifier l'assassinat du professeur d'université car "il était sans doute proche du pouvoir..." (sic). L'article ne fait pas mention de l'implication très probable des services secrets américains et/ou israéliens dans cet assassinat.


29/11/2010

Votation sur le renvoi des délinquants étrangers en Suisse : l’initiative de l’UDC acceptée

 

Source: Fdesouche.com

Wikileaks: Sarkozy, "susceptible" et "roi nu" pour les Américains

Les révélations de Wikileaks apportent quelques détails sur le regard que les Etats-Unis pose sur les principaux dirigeants.

 

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"Autoritaire", "susceptible", "roi nu"... S'il ne s'en doutait pas, Nicolas Sarkozy, le président de la République a pu vérifier ce que les responsables américains pensent de lui. La divulgation ce dimanche de 250 000 câbles de la diplomatie américaine par Wikileaks, outre des révélations internationales, ont aussi apporté leur lot de qualificatifs acides qui devraient créer un certain malaise entre les grands dirigeants ces prochains jours.

Sur la France, quelques petites phrases du conseiller diplomatique de l'Elysée ont également fuité. Jean-David Lévitte a notamment qualifié l'Iran d'"Etat fasciste". Il a également estimé que Hugo Chavez était fou et allait transformer le Venezuela, dont il est le président, en "autre Zimbabwe".

Autre cible: la chancelière allemande Angela Merkel, qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Quant au président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace, notamment à cause de son "penchant pour les soirées et la fête, qui signifie qu'il ne se repose pas assez".

Les Américains qualifieraient d'ailleurs le président russe Dmitri Medvedev de "pâle" et "hésitant" avant de dépeindre le Premier ministre Vladimir Poutine comme un "mâle dominant". Le président russe est également qualifié de "Robin du Batman joué par Poutine" par l'ambassade des Etats-Unis à Moscou.

Le président afghan Hamid Karzaï est qualifié "d'extrêmement faible". Le colonel Mouammar Kadhafi est quant à lui "bizarre et toujours accompagné d'une plantureuse infirmière ukrainienne". Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est "comme Hitler" et le leader coréen Kim Jong-il souffre d'un "traumatisme physique et psychologique".

Source

 

Le dossier de Wikileaks est disponible ICI.

 

PNF:

N'hésitez pas à consulter la base de données de Wikileaks et à relater dans les commentaires ci-dessous les informations intéressantes que vous y aurez trouvées.

 


Wikileaks diffuse des informations compromettantes pour la diplomatie américaine

Cinq grands journaux mondiaux ont commencé à divulguer dimanche des documents du département d'Etat américain que leur a communiqués le site WikiLeaks, qui s'est spécialisé dans la mise au jour de documents confidentiels.

Malgré les mises en garde de l'administration américaine, et de l'Italie, qui a parlé dans la journée d'un "11 septembre diplomatique", Le Monde en France, le New York Times, le Guardian en Angleterre, El Pais en Espagne et Der Spiegel en Allemagne ont fait de premières révélations embarrassantes pour la diplomatie américaine.

Wikileaks a déclaré dans la journée que son site était victime d'une attaque informatique.

Certains câbles diplomatiques, cités par le New York Times, montrent que l'Iran a acquis auprès de la Corée du Nord des missiles de technologie avancée lui permettant d'atteindre l'Europe occidentale. Dans le même ordre d'idée, les Américains craignent que l'Iran n'utilise des missiles nord-coréens comme éléments pour assembler des missiles de longue portée.

Les missiles en question sont considérablement plus puissants que tous ceux dont Washington avait reconnu l'existence dans l'arsenal iranien jusqu'à présent.

D'autres documents montrent que des donateurs saoudiens restent les principaux financiers d'organisations radicales comme Al Qaïda, ou encore que des agents du gouvernement chinois ont mené une opération coordonnée d'attaques informatiques visant les Etats-Unis et leurs alliés.

On y lit également que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une rencontre avec le ministre de la Défense français Hervé Morin en février 2010, a dit penser que des frappes militaires à l'encontre de l'Iran ne feraient que retarder d'un à trois ans sa quête de l'arme atomique.

ADN DE DIPLOMATES

Selon d'autres télégrammes diplomatiques américains, dont le Guardian divulgue la teneur, le roi Abdallah d'Arabie a exhorté à plusieurs reprises les Etats-Unis à lancer des frappes contre le programme nucléaire iranien.

"Il vous a dit (à vous les Américains) de couper la tête du serpent", déclarait ainsi l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Washington, Adel Al Djoubeïr, selon un compte rendu d'une rencontre entre le roi Abdallah et le général américain David Petraeus remontant à avril 2008.

D'autres pays arabes alliés de Washington ont réclamé eux aussi une intervention militaire américaine contre les sites nucléaires iraniens censés abriter des recherches à des fins militaires.

Le Monde précise qu'il a pu étudier avec les autres journaux 251.287 documents diplomatiques, portant à 90% sur la période 2004-2010, dont 16.652 classés secret et 101.748 classés confidentiel.

Selon le journal français, certaines directives adressées aux ambassades montrent qu'il est demandé aux diplomates américains de se procurer les données personnelles et même l'ADN de divers diplomates et dignitaires étrangers, dirigeants de l'Onu, militants d'ONG, à des fins de renseignement.

Un mémo adressé a l'ambassade des Etats-Unis à l'Onu à New York demande que soient fournis "listes d'emails, mot de passe internet et intranet, numéros de cartes de crédit, numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes, horaires de travail".

Il est également demandé aux diplomates américains dans tous les mémos, selon le Monde, de fournir "toute information biographique ou biométrique" sur les collègues des pays du Conseil de sécurité, c'est-à-dire "empreintes digitales, photographies faciales, ADN et scanners de l'iris".

UN CHANGEMENT DE RÉGIME FOMENTÉ EN IRAN ?

Concernant l'Iran, les télégrammes diplomatiques publiés par Monde révèlent qu'Israël fait pression sur Washington pour durcir la politique vis-à-vis de Téhéran.

"Le gouvernement décrit l'année 2010 comme une année critique. Si les Iraniens continuent de protéger et consolider leurs sites nucléaires, il sera plus difficile de les viser et les endommager", dit un document américain du 18 novembre 2009.

Des armes américaines sophistiquées capables de percer des bunkers ont donc été livrées à Israël en mai 2010, apprend-on.

Les services secrets israéliens et le chef du Mossad, Meir Dagan, exposent selon un document plusieurs options en 2007, notamment celle de fomenter un changement de régime à Téhéran "si possible avec le soutien de mouvements étudiants démocrates et de groupes ethniques, Azéris, Kurdes, Baloutches, opposés au régime en place".

On découvre en outre dans les documents divulgués des accusations américaines selon lesquelles le bureau politique du PC chinois avait ordonné à ses experts en informatique de s'introduire dans les ordinateurs de Google, dans le cadre d'une opération coordonnée d'attaques pirates contre les systèmes informatiques occidentaux.

Selon certains documents cités par le New York Times, des agents chinois se seraient introduits depuis 2002 dans des ordinateurs du gouvernement américain et de pays alliés occidentaux, mais aussi dans ceux du dalaï-lama et de certains hommes d'affaires américains.

La Maison blanche a aussitôt vu dans la publication de câbles diplomatiques américains classés secrets un "acte irréfléchi et dangereux" qui, selon elle, met en danger des vies et risque de porter atteinte à des pays amis.

"Pour être clair, de telles révélations mettent en danger nos diplomates, nos agents des services de renseignement, tout comme des personnes du monde entier qui viennent aux Etats-Unis pour obtenir une aide au développement de la démocratie", a déclaré le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs.

Le Pentagone a lui aussi condamné ces publications "irréfléchies". "Le département (de la Défense) a pris une série de mesures pour empêcher que de tels incidents se reproduisent à l'avenir", a déclaré Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone.

Le Monde a justifié la publication. "Ces documents, même illégalement transmis à Wikileaks, risquant à tout moment de tomber dans le domaine public, Le Monde a considéré qu'il relevait de sa mission d'en prendre connaissance, d'en faire une analyse journalistique et de la mettre à la disposition de ses lecteurs", dit un communiqué du journal.

Il précise que des noms ont été occultés pour protéger les personnes. D'autres publications, notamment concernant la France, sont annoncées ces prochains jours par Le Monde.

Ross Colvin et Doina Chiacu, Thierry Lévêque et Eric Faye pour le service français

Source: Reuters

Le dossier de Wikileaks est disponible ICI.

24/11/2010

Halls d’immeubles : l’occupation continue

JT de France 2, 20H,  23 novembre 2010

 

 

Source: Fdesouche.com

Citation du jour

"Il ne faut pas sous-estimer, par exemple, le [pouvoir du] lobby juif à Capitol Hill, le parlement américain. C'est le groupe le mieux organisé de pression qui y existe. En d'autres termes, il ne faut pas sous-estimer l'emprise du lobby juif sur la politique américaine. Que ce soit dans le camp démocrate ou républicain, ça revient à peu près au même.

Il ne faut pas non plus sous-estimer l'opinion - en dehors du lobby - du Juif moyen qui ne vit pas en Israël. Il y a en effet chez la plupart des Juifs une foi - je pourrais difficilement décrire ceci autrement - qu'ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu'on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels. Ca ne dépend pas du fait si ces Juifs sont croyants ou pas. Même les Juifs laïques partagent la même croyance d'avoir effectivement raison. Il n'est donc pas facile, même avec un Juif modéré, d'avoir une discussion sur ce qui se passe au Moyen-Orient. C'est une question très émotionnelle."

 

Karel De Gucht, Commissaire Européen au Commerce, libéral flamand et ancien ministre belge des Affaires étrangères.

 

Source: Le blog de Luc Van Braekel (Karel De Gucht over de Joden)

19/11/2010

Les nations, salut de l’humanité

Loin d’être la cause de toutes les guerres, la nation constitue selon Laurent Pinsolle, le seul moyen pour instaurer identité nationale et solidarité entre les hommes d’une même État. Un lien qui leur permet d’agir sur leur destin.

“L’identité nationale porte une part essentielle dans la constitution de l’identité de chaque individu.”

Depuis 1945 en Europe, beaucoup considèrent les nations avec méfiance, comme si cette structure de l’organisation humaine portait en elle la seule responsabilité des guerres qui ont déchiré le monde. Et si ce n’était pas le cas ? Et si les nations étaient là pour le bien de l’humanité ?

La nation, c’est une communauté culturelle

En effet, le point fondamental d’une nation est le fait qu’elle constitue une communauté pour les hommes. Avec la famille, il s’agit sans doute de la communauté la plus importante pour les individus, celle qui reste à vie, le point fixe de toute une existence, quand les amis, les entreprises ou les lieux d’habitation peuvent changer. (…)

Suite sur Marianne2

Source

18/11/2010

La corruption confirmée dans le dossier Karachi

La piste d'une affaire de corruption pendant la campagne présidentielle de 1995, susceptible d'impliquer Nicolas Sarkozy, a été confirmée par des auditions de justice, notamment celle d'un ex-ministre. 

 

L'affaire est liée à un attentat-suicide à Karachi le 8 mai 2002 dans lequel furent tuées 15 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), travaillant à la construction des sous-marins.

L'ancien ministre la Défense Charles Millon a déclaré sur procès-verbal que Jacques Chirac avait ordonné après son élection en 1995 l'arrêt du paiement de commissions commerciales au Pakistan en marge de la vente de ces sous-marins, a déclaré à Reuters une source proche du dossier.

"Charles Millon a déclaré au juge que cette décision avait été prise en raison de l'existence de rétro-commissions (un retour frauduleux d'une partie de l'argent en France-NDLR)", a déclaré cette source qui a eu accès au procès-verbal de l'audition par le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke.

La piste islamiste évoquée initialement pour cet attentat a été abandonnée et divers renseignements, mais aucune preuve, laissent penser que l'armée pakistanaise a commandité l'attentat en représailles du non-versement d'un reliquat de "commissions".

Charles Millon, ministre de la Défense de 1995 à 1997, a expliqué au juge Van Ruymbeke que la DGSE - les services secrets français - avaient été chargés d'une enquête sur l'affaire et rendaient compte directement à Jacques Chirac.

UN TRANSIT PAR LE LUXEMBOURG ?

Charles Millon avait déjà évoqué ces faits dans la presse lorsqu'il a dit à Paris-Match cette année qu'il avait été découvert que les "rétro-commissions" avaient financé la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, rival de Jacques Chirac dans la course à la présidentielle en 1995.

Par ailleurs, un autre témoin auditionné par le juge Renaud Van Ruymbeke, Gérard Menayas, ancien dirigeant de la DCN, qui construisait les sous-marins, a confirmé que les commissions passaient par le Luxembourg, où deux sociétés, Heine et Eurolux, avaient été créées pour les récolter.

Ce témoin, selon la même source proche du dossier, confirme d'autres éléments du dossier judiciaire, notamment un rapport de la police luxembourgeoise, selon lesquels c'est Nicolas Sarkozy, ministre du Budget (1993-1995) et porte-parole de la campagne Balladur qui avait organisé ce transit au Luxembourg.

Gérard Menayas a également déclaré au juge Van Ruymbeke que d'anciens dirigeants des sociétés luxembourgeoises en question ont tenté en 2006, pour obtenir de l'argent, de faire chanter Nicolas Sarkozy sur le fondement de ce dossier.

Une mission d'information parlementaire a montré que le versement de 84 millions d'euros, soit 10,25% du contrat des sous-marins, avait été convenu lors de la signature de l'accord de vente des sous-marins par le gouvernement Balladur en 1994.

Nicolas Sarkozy conteste toute implication dans une affaire de corruption et a parlé publiquement de "fable" concernant le lien entre supposé entre l'argent et l'attentat.

L'avocat de familles de victimes, Olivier Morrice, a parlé mercredi sur i>Télé de "scandale" et de "mensonges d'Etat".

"Nous avons la preuve aujourd'hui qu'à l'époque, celui qui était ministre du Budget, Nicolas Sarkozy, a validé totalement le système mis en place pour permettre l'arrivée de ces rétrocommissions illicites en France", a-t-il dit en estimant que Nicolas Sarkozy était "au coeur d'un système de corruption".

Deux filles de victimes de l'attentat, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, qui sortent un livre sur l'affaire cette semaine, donnent une conférence de presse à Paris jeudi.

Elle relatent dans leur livre que Nicolas Sarkozy a cessé de les recevoir dès que l'affaire de corruption supposée a été évoquée par la presse, y compris à la garden-party du 14 juillet où elles étaient pourtant invitées depuis 2002.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Source: Reuters


Le parquet suédois demande l'arrestation du porte-parole de WikiLeaks

Le parquet suédois a annoncé ce jeudi avoir demandé le lancement d'un mandat d'arrêt pour viol contre Julian Assange, le porte-parole du site Wikileaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels. 'Je demande au tribunal d'ordonner le placement en détention provisoire de M. Assange pour les besoins de l'enquête sur viol et agression sexuelle dont il fait l'objet. La raison de cette demande est qu'il doit être interrogé pour la bonne poursuite de l'enquête et qu'il ne s'est pas présenté pour répondre à nos questions', a détaillé la procureure Marianne Ny dans un communiqué.

 

 

M. Assange est suspecté d'avoir contraint une jeune femme à avoir une relation sexuelle, à laquelle elle était initalement consentante, sans préservatif. Lorsque l'affaire avait été révélée par la presse suédoise, le cofondateur de WikiLeaks, qui a rendu public le mois dernier des dizaines de milliers de rapports confidentiels de l'armée américaine en Afghanistan, avait dénoncé un coup monté, et accusé à mots voilés la CIA.

Julian Assange avait fait une demande de permis de séjour en Suède, où il comptait s'installer pour faire bénéficier son organisation des lois sur la protection des sources très protectrices de ce pays. Sa demande lui a été refusée, et M. Assange a depuis annoncé son intention de s'installer soit en Islande, soit en Suisse.

La demande de la procureure n'a pas encore été examinée par le tribunal. Si le tribunal suit le procureur, un mandat d'arrêt international sera émis contre M. Assange. En vertu des accords de coopération policière, il lui serait alors très difficile de se déplacer en Europe. Seuls quelques pays comme la Suisse pourraient lui offrir une relative protection.

Source

Demande d'audition de Sarkozy et Chirac dans le dossier Karachi

 

Les familles des victimes de l'attentat antifrançais de Karachi en 2002 ont annoncé jeudi qu'elles demandaient à la justice l'audition comme témoins de Nicolas Sarkozy, de son prédécesseur Jacques Chirac et de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.

Cette demande, qui va être déposée auprès d'un juge d'instruction, est la conséquence de la déposition de l'ancien ministre de la Défense Charles Millon, qui a accrédité l'hypothèse qu'une affaire de corruption lors de la campagne présidentielle de 1995 puisse être liée à cet attentat.

Une porte-parole des familles des victimes, Sandrine Leclerc, s'est adressée directement à Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse.

"Après nous avoir abandonnés, vous nous avez oubliés, vous nous devez maintenant des explications", a-t-elle dit.

Selon la Constitution, toute mise en examen ou audition du chef de l'Etat comme témoin dans une procédure pénale sont impossibles à partir du moment où les faits examinés dans le dossier sont susceptible de le mettre en cause.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse (Reuters)