Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/12/2007

Bush avait été averti dès le mois d'août sur le dossier iranien

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain, George Bush, a été averti dès le mois d'août que l'Iran avait sans doute suspendu son programme nucléaire militaire, a annoncé mercredi la Maison blanche.

9a3543c5d0fceb48e860e63312477482.jpgLe National Intelligence Estimate (NIE), document de synthèse des seize agences américaines du renseignement, révélé lundi, estime que l'Iran a gelé en 2003 son programme d'armement nucléaire tout en croyant que la République islamique poursuit la mise au point de capacités susceptibles d'être utilisées pour fabriquer des armes nucléaires.

Depuis plusieurs mois, le président américain qualifie la République islamique de menace, agitant le spectre d'une Troisième Guerre mondiale si Téhéran se dotait d'un arsenal nucléaire.

De nombreuses personnalités démocrates estiment que Bush a volontairement conservé une posture martiale alors même qu'il savait que l'Iran avait suspendu son programme nucléaire militaire.

Mardi, lors d'une conférence de presse, l'occupant du bureau ovale avait affirmé qu'il avait pris connaissance du NIE la semaine dernière, mais que le chef des renseignements américains, Mike McConnell l'avait averti au mois d'août qu'il y avait de nouvelles informations sur l'Iran.

"Il ne m'a pas dit ce que recelaient ces informations. Il m'a dit qu'il fallait du temps pour les analyser", avait dit Bush.

Mercredi, Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré que McConnell avait averti Bush en août de la suspension du programme nucléaire iranien, et que ces nouvelles informations étaient de nature à modifier la position des services de renseignement quant à l'attitude à observer face à Téhéran.

McConnell aurait prévenu le président américain qu'il faudrait encore du temps avant de vérifier la validité des informations recueillies par les services secrets.

La publication du NIE a déclenché une vague de critiques aux Etats-Unis où certains soupçonnent Bush d'exagérer la menace iranienne et établissent un parallèle avec l'entrée en guerre contre l'Irak.

L'administration Bush avait alors eu recours à des informations inexactes pour justifier le conflit, avançant que le régime de Saddam Hussein disposait d'armes de destructions massives.

Depuis mars 2003, date de l'arrivée de l'armée américaine sur le sol irakien, aucune de ces armes n'a été trouvée.

05/12/2007

Algérie: un ministre étonné qu'on lui attribue des propos antisémites sur Sarkozy

ALGER (AFP) - Le ministre algérien des Moudjahidine Mohamed-Cherif Abbas s'est déclaré "étonné et mécontent" mercredi des réactions suscitées par ses propos au quotidien Al Khabar où il évoque le soutien du "lobby juif" au président français Nicolas Sarkozy et ses "origines".

1f2838408d2b431fd3489c4d54d07e52.jpg

Dans cet entretien publié lundi, M. Abbas attribue à l'influence d'un "lobby juif" l'accession au pouvoir en mai du président français, attendu le 3 décembre pour une visite d'Etat en Algérie.

"Je ne crois pas que les relations entre l'Algérie et la France soient fondées sur le principe d'égalité (...) Vous connaissez les origines du président de la France et vous savez quelles sont les parties qui l'ont amené au pouvoir. Ne savez-vous pas que les autorités israéliennes ont émis un timbre à son effigie en pleine campagne électorale présidentielle française ?", déclare le ministre au journal.

"Le ralliement de personnalités de la gauche française au gouvernement de droite de Sarkozy a une profonde signification. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner n'a pas sauté le pas en raison de convictions personnelles, mais en raison d'une manoeuvre reflétant les convictions des véritables architectes de l'ascension de Sarkozy au pouvoir, je veux dire le lobby juif qui domine les décideurs en France", poursuit-il.