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22/01/2008

La France condamnée pour avoir refusé une adoption à une homosexuelle

STRASBOURG (AFP) - La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France mardi pour avoir refusé une adoption à une enseignante homosexuelle, estimant qu'elle avait été injustement victime de discrimination.

8f1ed47ce6ac0ef76a8e6780f948bb17.jpg"C'est une victoire de l'Egalité sur la peur, le préjugé et l'ignorance", s'est félicitée l'avocate parisienne de l'enseignante, Me Caroline Mécary.

L'arrêt aura des conséquences importantes pour tous les célibataires homosexuels car désormais "la France ne peut plus refuser un agrément à une personne célibataire en raison de son homosexualité et il en sera de même pour tous les autres pays membres du Conseil de l'Europe", souligne-t-elle.

Dans son arrêt, la Cour européenne "considère que la requérante a fait l'objet d'une différence de traitement" et souligne que cette différence qui se rapporte uniquement à l'orientation sexuelle "constitue une discrimination au regard de la Convention".

Par dix voix contre sept, les juges européens de la Grande chambre ont conclu à la violation de l'article 14 (interdiction de la discrimination) combiné avec l'article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l'homme. Ils ont alloué 10.000 euros à la plaignante pour dommage moral.

L'arrêt précise que "le refus d'agrément opposé à une femme en raison de son homosexualité constitue une atteinte à la vie privée et familiale, que cette atteinte est discriminatoire car fondée sur l'orientation sexuelle et qu'elle n'est ni justifiée, ni objective, ni nécessaire dans un Etat démocratique", selon l'analyse de l'avocate.

La requérante, qui protège son anonymat sous les initiales E.B., est institutrice dans une école maternelle dans le Jura. Aujourd'hui âgée de 45 ans, elle vit depuis 1990 avec une psychologue.

Souhaitant adopter un enfant, elle essuya un refus des services départementaux qui invoquèrent un défaut de "repères identificatoires" dû à l'absence de référent paternel et l'ambiguïté de sa compagne par rapport à une éventuelle adoption.

Les juridictions françaises confirmèrent le refus d'adoption en assurant que leur décision avait tenu compte des besoins et de l'intérêt d'un enfant adopté.

Neuf pays européens (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Islande, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède) admettent l'adoption par des couples homosexuels ou homosexuelles.

Commentaires du PNF: La "Convention européenne des droits de l’homme" fait-elle fi des droits de l’enfant ?

Lors de ce procès, a-ton entendu l’avis des psychiatres sur l’impact pour un enfant d’être élevé par deux personnes de même sexe? L’avocate parle d’"Etat démocratique" pour justifier cette décision! Que de sottises n’entend-on pas de nos jours au nom de la démocratie! On fait même la guerre et des centaines de milliers de victimes pour soi-disant vouloir imposer la démocratie!

Les pays européens qui sont contre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels ne sont-ils pas des démocraties? Cette décision est en réalité un déni de démocratie. Car cette Cour Européenne fait abstraction des valeurs traditionnelles partagées par bon nombre de nos concitoyens, n’en déplaise aux "progressistes" et autres journalistes qui ont très souvent un parti-pris car étant féministes ou homosexuelles, ou les deux à la fois ce qui n’est pas rare.

["C'est une victoire de l'Egalité sur la peur, le préjugé et l'ignorance", s'est félicitée l'avocate parisienne de l'enseignante, Me Caroline Mécary.]

Faut-il rappeler que deux hommes ou deux femmes sont naturellement incapables de procréer? Est-ce réactionnaire que de rappeler une telle évidence? Au nom de la "Sainte Egalité", va-t-on demander à des couples hétérosexuels de donner un de leurs enfants à des couples homosexuels?

Cette victoire des "progressistes" n’est-elle pas la victoire de l’égoïsme et de l’individualisme aux dépens des droits de l’enfant?

20/01/2008

Gaza: la barbarie des soldats israéliens filmée sur le vif

[Reprise d'article]

 L’autre jour, alors que je regardais les nouvelles de la BBC, j’ai vu l’horreur : des soldats israéliens tirant sur un cameraman palestinien à terre et sur les hommes qui voulaient le secourir.

38c15cf352c0929f8a4e60ef4cd88da3.jpgIl m’est très pénible de regarder des images qui montrent la brutalité des hommes. Cela dit, je pense que le site qui a diffusé ce document fait son devoir en diffusant des informations que les principaux médias nous cachent généralement pour des raisons de parti pris en faveur d’Etats qui mènent des politiques criminelles.

Où est la justice ? Où sont les représentants de « Reporters sans frontières », quand il s’agit de défendre les reporters qui travaillent pour une télévision du mouvement Hamas ? Où est la gauche ?

Si des résistants PALESTINIENS avaient tiré sur un cameraman ISRAELIEN, brisé ses jambes, alors qu’il était déjà blessé, dans l’incapacité de se lever, vous auriez vu les images de ce crime odieux passer en boucles avec des commentaires très durs contre les coupables.

J’ai été très choquée de constater que, dans mon pays, ni la télévision suisse romande ni les journaux n’ont mentionné cet acte de barbarie. Ces journalistes peuvent-ils prétendre qu’ils ne savaient pas ? Ne se font-ils pas, par leur silence, les complices des criminels ?

Ce qui est gravissime est que ce silence est à chaque fois interprété par Israël comme un feu vert pour continuer de tuer des Palestiniens qui, à Gaza ou en Cisjordanie, refusent de se soumettre à l’horreur que leur imposent les troupes d’occupation : des Palestiniens qui, faut-il le rappeler, ont déjà terriblement souffert de ce silence.

Tout cela démontre que quelque chose ne tourne pas rond dans nos sociétés. Et qu’il y a lieu de s’en inquiéter. Non seulement les habitants de Gaza, exposés aux tirs de leurs geôliers israéliens, ne sont pas traités humainement ni reconnus dans leur statut de victimes mais, parce qu’ils sont musulmans, l’on fait d’eux des sauvages, des fanatiques.

Je reste dans l’incompréhension, chaque fois que je découvre que, même dans les milieux progressistes, les gens tardent à comprendre que le vrai problème n’est pas le Hamas, ni le voile, ni l’Islam, ni le terrorisme palestinien, mais Israël et ces responsables corrompu du Fatah qui ont fait le choix de collaborer avec l’armée occupante.

Tous ces journalistes et responsables politiques qui ont alimenté l’idée que seuls les laïcs, les athées, ont raison et qui se refusent à remettre en question leur position de méfiance, d’hostilité, à une résistance musulmane qui est, finalement, la seule force d’opposition qui existe encore réellement au Moyen-Orient pour contrer la barbarie d’Israël et de ses alliés, sont à blâmer absolument.

Comment se fait-il que les souffrances et la mort d’un être quel qu’il soit, par delà sa couleur, son ethnie, sa religion, me bouleversent et m’emplissent de douleur, alors que bien des gens que je côtoie demeurent indifférents, dès lors que les victimes sont étiquetées membres du Hamas, activistes, islamistes ? Je n’ai pas de réponse à cette question.

Silvia Cattori - Rome, 6 juillet 2007.

Lien: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3039