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11/04/2008

Palestine: un enfant tué dans une incursion israélienne à Gaza

BOUREIJ (AFP) - Un enfant palestinien de 10 ans a été tué vendredi dans une incursion de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, où des combats opposaient des soldats à des activistes armés.

1542283940.jpgCette incursion intervient après les menaces des dirigeants israéliens de frapper le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza et qu'ils ont tenu responsable pour l'attaque meurtrière mercredi contre le terminal de Nahal Oz à la frontière entre le territoire palestinien et Israël (cette attaque a pourtant été perpétrée par des groupes proches du Fatah, c'est-à-dire de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas!).

A l'aube, des soldats ont pénétré à bord de chars dans la bande de Gaza, près de la localité de Boureij (centre).

La quinzaine de chars et deux bulldozers de l'armée se sont attirés des tirs nourris des combattants de plusieurs groupes armés, qui ont fait usage de roquettes anti-char et d'obus de mortier, selon des sources de sécurité.

Selon des témoins, les blindés étaient cantonnés à environ un kilomètre de la frontière.

L'enfant, Riyad Owayssi, se trouvait avec des dizaines d'autres enfants et adolescents à proximité des blindés quand il a été atteint par un tir d'obus, a indiqué une source médicale palestinienne.

Sept personnes, dont deux adolescents, ont été blessées dans l'incursion, a-t-on précisé.

1089945176.jpgL'armée israélienne a indiqué avoir mené un raid aérien contre des militants et confirmé que des obus de mortiers avaient été tirés par les combattants palestiniens. Le raid n'a pas fait de victime (côté israélien...).

L'incursion près de Boureij est une "opération de routine" (oui, les Israéliens sont passés maîtres dans l'art de tuer des civils de manière routinière, sans que les "démocraties occidentales" ne s'en offusquent) , a assuré une porte-parole de l'armée.

Elle a suivi de quelques heures un raid aérien israélien jeudi soir dans lequel deux activistes (résistants), les cousins Mohammed et Amine al-Najjar, âgés d'une vingtaine d'années, ont été tués dans le sud de la bande de Gaza.

Les deux membres du Hamas, appartenant à une unité stationnée à la frontière entre Israël et la bande de Gaza pour faire face à d'éventuelles incursions israéliennes, ont été tués par le tir d'un missile israélien dans le secteur de Khazara, à l'est de Khan Younès, selon des sources médicales.

1686898272.jpgUne porte-parole de l'armée israélienne a confirmé qu'un avion avait ouvert le feu en direction d'hommes armés dans ce secteur.

Mercredi, deux gardes israéliens du terminal de Nahal Oz, seul point de transit des carburants entre Israël et la bande de Gaza, ont péri dans une attaque menée par trois groupes palestiniens, le Jihad islamique, les Comités de la résistance populaire et les brigades des Moujahidine.

Le même jour, sept Palestiniens ont péri dans des représailles israéliennes. Le terminal de Nahal Oz est fermé depuis.

Israël a menacé de frapper le mouvement Hamas après cette opération.

"Le Hamas aujourd'hui dirige la bande de Gaza, et cette organisation et ses membres portent la responsabilité de cette terreur incessante. Il devra supporter le prix inévitable de ces actions", a déclaré jeudi soir le Premier ministre Ehud Olmert devant des membres de son parti Kadima.

1481116580.jpg"Je vous promets que la réponse contre le Hamas sera telle qu'il ne pourra plus agir contre les citoyens israéliens", a-t-il poursuivi.

"Nous allons régler nos comptes avec le Hamas qui est seul responsable de tout ce qui se passe dans la bande de Gaza. Nous choisirons le moment et l'endroit voulus", a prévenu de son côté le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï.

31/03/2008

Un colon juif de Cisjordanie abat un Palestinien

JERUSALEM (Reuters) - Un colon juif a abattu lundi un Palestinien dont l'armée israélienne affirme qu'il tentait de poignarder d'autres colons à un arrêt d'autobus près de la colonie d'Eli, au nord de Ramallah, en Cisjordanie.

1115980046.jpgSelon une source proche des services de sécurité palestiniens, l'homme abattu était un civil qui n'appartenait à aucun groupe d'activistes et il n'a pas tenté d'attaquer des Israéliens.

L'incident s'est produit quelques heures après qu'Israël a annoncé la levée d'un barrage de l'armée filtrant les accès à Jéricho pour répondre à un appel de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice en faveur d'un allègement des restrictions à la libre circulation des Palestiniens en Cisjordanie.

27/11/2007

Pour l'Iran, la conférence d'Annapolis est "vouée à l'échec"

TEHERAN (Reuters) - Le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a estimé lundi que la conférence sur le Proche-Orient qui doit s'ouvrir à Annapolis aux Etats-Unis était "vouée à l'échec" et a ajouté qu'elle était organisée au profit des Israéliens et non des Palestiniens.

c3c94cce734f99de1989654b8d89f9ba.jpgLes Etats-Unis souhaitent relancer les négociations de paix sur la création d'un Etat palestinien, en réunissant dans cette ville du Maryland, à partir de mardi, Arabes et Israéliens. L'Iran, qui ne reconnaît pas l'Etat juif, s'oppose aux plans américains depuis le début.

"Tous les hommes politiques du monde entier savent que cette conférence est vouée à l'échec", a dit Khamenei lors d'un défilé de miliciens Basij, dans une allocution retransmise en direct par la télévision nationale.

"Ils espèrent de cette manière (en organisant la conférence) pouvoir prêter assistance aux sionistes", a-t-il ajouté.

Khamenei, qui a le dernier mot dans toutes les questions d'Etat en Iran, appelle les pays musulmans à boycotter la conférence d'Annapolis.

"Les pays arabes doivent avoir conscience des complots et des stratagèmes de l'ennemi sioniste", a dit de son côté le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dans une conversation téléphonique dimanche soir avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite.

"Je souhaite que le nom de l'Arabie saoudite ne figure pas sur la liste des pays participants à la conférence d'Annapolis", a-t-il ajouté, cité par les médias iraniens. Or, le royaume saoudien sera représenté à cette conférence.

 

Commentaires de la rédaction du Parti National Français:

Israël a toujours eu une position de mépris et de calcul cynique face au drame palestinien. Israël parle de droit à la sécurité alors que c'est une force occupante qui fait la guerre à un pays annexé depuis maintenant presque 60 ans!

Quand Israël réclame le droit à la sécurité en Palestine, c'est un peu comme si les Allemands avaient dit aux résistants français durant l'Occupation: "Avant toute négociation sur le partage du territoire français, veuillez déposer les armes, car nous avons le droit à la sécurité!". Evidemment, cette condition n'est qu'unilatérale, seuls les plus faibles doivent déposer les armes ...

Toute cette rhétorique de l'oppresseur opprimé pourrait paraître bien absurde si elle n'était pas si dramatique, car elle concerne un peuple en voie d'extinction.

Tant que les médias occidentaux seront contrôlés par le lobby sioniste, l'injustice en Palestine continuera. Les Occidentaux attachés aux principes républicains et à la liberté d'opinion doivent se mobiliser, pour arrêter ce génocide qui a lieu sous nos yeux.

 

 

13:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, palestine, israël |  Facebook | |

14/08/2007

Les mots biaisés du Proche-Orient

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[Je vous conseille chaudement de lire les dossiers du Monde Diplomatique sur la Palestine, disponibles sur leur site internet. Leur ligne éditoriale, concernant le problème crucial de la Palestine occupée, est étonnante et courageuse, en ces temps d'oppression du lobby sioniste sur les libres-penseurs. Bonne lecture. Clovis]

  

Comprendre le quoi, le où, le quand, le qui et le comment, puis écouter chaque partie sur le pourquoi, tout en séparant bien le fait de l’opinion... N’est-ce pas à cela qu’on reconnaît les journaux de qualité ? Et que promettent les spots promotionnels de CNN, Fox News ou Al-Jazira, si ce n’est l’objectivité ? " We report, you decide " : nous rapportons les faits, vous décidez. Pourtant, après avoir travaillé cinq ans comme correspondant au Proche-Orient, ma conclusion est pessimiste : les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région.

Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés.

Les meilleurs exemples de ces termes inconnus sont les mots " occupation " et " dictature ". Ignorer la nature d’une dictature n’est pas le monopole des intellectuels ou du grand public. Au temps où j’étais correspondant, j’essuyais parfois des réprimandes du rédacteur en chef : pourquoi obtenir un visa pour l’Irak de Saddam Hussein demandait-il tant de temps ? Et pourquoi n’étais-je pas encore allé en Libye ? " Comment ça, pas de visa ? Insiste ! " Ou cette demande faite par un célèbre journaliste d’investigation qui souhaitait avoir les coordonnées des services secrets jordaniens... Ou ce comptable qui me réclamait les reçus pour toutes les personnes que j’avais soudoyées durant mon voyage dans l’Irak de l’ancien dictateur...

Pourtant, le rédacteur en chef, le journaliste d’investigation ou le comptable suivaient l’actualité de très près. Ils lisaient les journaux et regardaient la télévision. Mais à quel moment ces journaux ou ces télévisions expliquent-ils ce qu’est réellement une dictature ?

Le livre que j’ai publié l’été dernier porte sur la peur, la méfiance, le lavage de cerveau, la corruption et la destruction délibérée des ressources propres à chaque personne, de l’amour propre. L’éditeur s’est impliqué personnellement et l’a lu plusieurs fois. Présent à la Foire du livre de Francfort, il en est revenu plein d’entrain : il avait parlé du livre à un collègue égyptien qui était intéressé ; ma percée dans le monde arabe était imminente ! Il était radieux, jusqu’au jour où il lui a été expliqué qu’existait une contradiction dans les termes : une dictature peut-elle autoriser la publication d’un livre qui a précisément pour thème l’odieuse nature de cette dictature ? Même après avoir digéré cent pages consacrées à la culture de la peur sur laquelle s’appuient les Etats policiers, le mot " dictature " était resté, pour lui, une abstraction.

Le mot " occupation " peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle " en fait assez contre la violence " alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils " en font assez contre l’occupation ". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot " occupation " ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les " sanglants attentats-suicides ", ne parlent jamais de la " sanglante occupation ".

Si les horreurs quotidiennes de l’occupation israélienne restent largement invisibles, l’" information " provenant des dictatures parvient aux journaux et aux télévisions occidentaux. Se présente alors un second problème : quand les journalistes décrivent les événements, ils empruntent les termes des démocraties. Ils utilisent des mots comme " Parlement " ou " juge ", ils disent le " président Moubarak " plutôt que le " dictateur Moubarak ", et ils parlent du Parti national démocratique alors que celui-ci n’est ni " démocratique " ni un " parti ". Ils citent un professeur d’université du monde arabe, mais oublient d’ajouter que celui-ci est contrôlé et surveillé par les services secrets. Lorsque sur l’écran de télévision apparaissent quelques jeunes gens en colère qui brûlent un drapeau danois dans un Etat policier, ils appellent cela une " manifestation " et non une opération de communication.

Ce qu’il y a de déconcertant, c’est que les correspondants qui se trouvent au Proche-Orient connaissent pertinemment ce que signifie une occupation et une dictature. Ils travaillent et vivent dans des pays arabes et dans les territoires palestiniens, ils y ont des amis, des collègues et des familles qui ne peuvent se fier à aucune règle de droit. Ces amis, ces collègues, ces familles ne sont pas des citoyens mais des sujets, presque sans défense, et ils le savent. Mais comment les publics occidentaux pourraient-ils savoir, savoir véritablement, de quelle manière tourne un tel système ? Surtout quand le vocabulaire laisse penser que les démocraties et les Etats policiers fonctionnent d’une façon quasiment similaire, avec un Parlement, un président et, même, des " élections " ?

Certains mots ne disent rien aux citoyens ordinaires. D’autres évoquent autre chose que ce qu’on a voulu dire. Ils sont intrinsèquement biaisés : quelques minutes de zapping sur les chaînes satellitaires suffisent à le démontrer. Devons-nous dire " Israël ", l’" entité sioniste ", la " Palestine occupée " ? " Intifada ", " nouvel Holocauste " ou " lutte d’indépendance " ? Ce bout de terre est-il " contesté " ou " occupé ", et doit-il être " donné " ou " rendu " ? Est-ce une " concession " quand Israël remplit une obligation figurant dans un traité qui a été signé ? Est-ce qu’il y a " négociation " entre Israéliens et Palestiniens, et si c’est le cas, quelle est la marge de manœuvre des Palestiniens sachant que le terme " négociation " implique des concessions mutuelles entre deux parties plus ou moins égales ?

Il n’y a pas de mot neutre. Quel vocabulaire adopter, alors ? Pas facile d’écrire une dépêche de ce type : " Aujourd’hui en Judée et Samarie/dans les territoires palestiniens/dans les territoires occupés/dans les territoires disputés/dans les territoires libérés, trois Palestiniens innocents/terroristes musulmans ont été éliminés préventivement/brutalement assassinés/tués par l’ennemi sioniste/par les troupes d’occupation israéliennes/par les forces de défense israélienne. " Ou, sur l’Irak : " Aujourd’hui, les croisés sionistes/troupes d’occupation américaines/forces de la coalition ont attaqué des bases de la résistance musulmane/des terroristes/des cellules terroristes ".

La culture occidentale est optimiste : lorsque vous identifiez un problème, vous êtes prié de proposer simultanément une solution. Mais comment sortir de ce marécage linguistique, sauf peut-être à reconnaître plus ouvertement les partis pris et les filtres inévitables de tout travail journalistique, et à mettre un terme à la tromperie de slogans issus du marketing ? Nous rapportons les faits, vous décidez, d’accord. Mais nous décidons ce que vous voyez et comment vous le voyez.

Pourtant, il y a une catégorie de mots pour lesquels les médias occidentaux pourraient faire mieux. Pourquoi un juif qui réclame la terre qui lui a été donnée par Dieu est-il un " ultranationaliste ", alors qu’un musulman qui tient le même raisonnement est un " fondamentaliste " ? Pourquoi un dictateur arabe qui choisit une politique différente de celle des Occidentaux est-il " antioccidental ", alors que cette étiquette n’est jamais appliquée dans l’autre sens ? Imagine-t-on un leader américain qualifié de " radicalement antiarabe " ? Un responsable politique israélien qui croit que seule la violence peut protéger son peuple est appelé un " faucon ". A-t-on jamais entendu parler d’un " faucon " palestinien ? Non, c’est un " extrémiste " ou un " terroriste ". Les responsables israéliens qui croient au dialogue sont des " colombes ". Pourtant, un Palestinien qui choisit la même voie est appelé un " modéré ", ce qui laisse entendre que, bien que la violence soit logée dans le cœur de chaque Palestinien, celui-là est parvenu, grâces en soient rendues à Allah, à " modérer " sa nature profonde. Et pendant que le Hamas " hait " Israël, aucun parti ou leader israélien n’a jamais " haï " les Palestiniens, même quand ces dirigeants profitent de leur fauteuil gouvernemental pour prôner leur expulsion. A moins qu’il ne s’agisse d’un " nettoyage ethnique " ? Ou d’un " déménagement involontaire " ? Ou d’un " transfert " ?

Joris Luyendijk.

 

Source:    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/LUYENDIJK/14555

20/07/2007

Israël: la solution du retour

ec3014896ed7ff49a242e07991cc3567.jpg Pour tenter de résoudre le problème israélo-palestinien, il faut oser parler du vrai problème à la source de tout ce drame: l’idéologie négationniste et raciste qu’est le sionisme.

Le sionisme est négationniste dans le sens où il nie l’existence du peuple palestinien. Dès la naissance du slogan propagandiste d’ “une terre sans peuple pour un peuple sans terre”, relayé par les médias inféodés à la cause sioniste, le drame était enclenché. Les Juifs (tous sauf les ancêtres des 24000 Juifs recensés en Palestine en 1880) ont quitté la Palestine  il y a environ 2000 ans. Depuis, la Palestine a été occupée par un peuple, le peuple palestinien. En 1880, date où les idéologies extrêmistes fleurissaient, période où le principe de colonisation était encore accepté, les sionistes ont souhaité recoloniser cette terre.

Mais a-t-on encore le droit de revendiquer une terre que nos ancêtres ont quitté 2000 ans auparavant ? Le monde ne serait-il pas entièrement à feu et à sang si l’on pouvait revendiquer les terres que nos ancêtres occupaient il y a 2000 ans? Il faut avoir alors le courage de poser la vraie question: la légitimité de l’existence d’Israël. La solution de long terme la plus juste, et celle qui épargnera le plus de vies, c’est donc le retour des Juifs d’Israël dans leurs terres d’origine: Etats-Unis, Russie, Europe …

Avec les technologies de destruction aujourd’hui disponibles, il n’est pas raisonnable pour Israël de croire qu’il pourra indéfiniment gagner ce conflit sur le terrain militaire. Pour résoudre le problème israélo-palestinien, il faudrait un “De Gaulle” juif qui - à l’instar de la solution du problème de l’Algérie française - dise à tous les Juifs israëliens: retournez chez vous, cette terre n’est pas à nous!

 

Clovis

 

Lien:  réponse à article

http://www.leblog-politique.fr/2007/06/09/les-frontieres-davant-1967-ne-regleront-pas-limbroglio-israelo-palestinien/

 

21/03/2007

Pour une Palestine libre

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Reprise d'article:

Le Jour de l’indépendance d’Israël est un jour de
deuil pour les juifs fidèles à la Torah

Ni par la puissance, ni par la force, mais bien par mon esprit…
Zacharie 4 :6

Lorsque les sionistes fêtent l’anniversaire de la fondation de l’État d’Israël, la communauté mondiale de(s) juifs fidèles à la Torah marque l’anniversaire comme un jour de douleur et de tragédie. Nous manifestons notre chagrin en faisant pénitence avec le sac et le cendre et en hissant des drapeaux noirs de deuil.

La fondation de l’État sioniste est en contradiction flagrante avec l’enseignement de la Torah qui interdit toute proclamation d’un État juif. La Torah nous contraint à rester en exil jusqu’à la délivrance divine qui annoncera la paix éternelle parmi toutes les nations du monde.

Le Talmud babylonien (Traité Ketoubot 111a) rapporte qu’il y a deux mille ans, lorsque le Temple de Jérusalem fut détruit, les juifs prêtèrent serment à D-eu:

de ne jamais immigrer en masse en Terre d’Israël,
de ne jamais (se) rebeller contre les autres nations et
de ne jamais tenter de terminer l’exil.

Les juifs fidèles à la Torah doivent se comporter d’une manière responsable, honnête et reconnaissante à l’égard de toutes les nations du monde qui leur offrent lieu de séjour.

L’initiative sioniste de proclamer l’État d’Israël constitue une révolte contre la volonté divine, contre la Torah, une révolte qui a engendré une vague interminable de violence et de souffrance. À l’occasion de la fondation de l’État hérétique, les juifs fidèles à la Torah pleurent cette tentative d’extirper les enseignements de la Torah, de transformer les juifs en une " nation laïque " et de réduire le judaïsme au nationalisme.

Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les juifs, notamment l’oubli du précepte fondamental de la Torah d’agir avec compassion.

Nous déplorons les tragédies que la révolution sioniste a provoquées chez les Palestiniens, notamment des déportations, l’oppression et la subjugation.

Nous déplorons le gaspillage de milliers de vies humaines dans les conflits futiles et cruels qu’ont provoqués la proclamation et le maintien de l’État sioniste.

Ce jour tragique, nous jeûnons et nous nous assemblons dans des synagogues à travers le monde et nous prions pour un démantèlement prompt et pacifique de l’État d’Israël. Que nous méritions que cette année toutes les nations, en acceptant la souveraineté divine, puissent se réjouir dans une Palestine libre et dans une Jérusalem libre! Amen.

Offert par Netouré Karta International : www.nkusa.org

Ecrit par : J.O.U.N | 20.10.2006