Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/02/2009

Données privées : le groupe "européen" d’experts est dissous

Sécurité - Suspecté d'être proche d'intérêts américains, le groupe d'experts chargés de travailler sur la protection des données privées en Europe a été dissous par le commissaire européen Jacques Barrot. A sa place, deux conférences sont annoncées.

Des sénateurs français, alertés par le président de la Cnil Alex Türk, s'étaient inquiétés de la composition du groupe d'experts (*) sur la protection des données nommé par la Commission européenne, groupe dont quatre membres sur cinq étaient liés à des intérêts américains. Inquiétude dissipée, puisque la commission des Lois du Sénat a publié hier un communiqué où elle indique prendre acte « de la dissolution récente de ce groupe d'experts » et constater que sa proposition de résolution européenne avait ainsi obtenu satisfaction.

Les sénateurs attribuent cette rapide dissolution à « la vigilance du président de la Cnil » et à « la diligence de M. Jacques Barrot, commissaire européen en charge de la protection des données, qui a immédiatement décidé de mettre un terme à ce groupe d'experts dès qu'il a été alerté par le gouvernement ».

Les sénateurs veulent une instance « équilibrée et pluraliste »

Les parlementaires demandent que le groupe d'experts soit remplacé par une instance « équilibrée et pluraliste afin d'assurer la représentation de toutes les approches en matière de protection des données ».

Ils souhaitent que le futur groupe comprenne « des personnes représentant la position traditionnelle des Etats-Unis en matière de protection des données, dès lors que ceux-ci n'y sont pas majoritaires, et ce afin de poursuivre le dialogue transatlantique », des membres du « groupe des Cnil européennes » (le G29, NDLR), le contrôleur européen de protection des données (actuellement, Peter Hustinx), « des représentants de la société civile : universitaires, associations, ONG, usagers... » et le comité des experts du Conseil de l'Europe prévu par la Convention 108 pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel.

Une dissolution décidée « fin 2008 »

Avant sa dissolution, le « groupe d'experts sur la directive 95/46 sur la protection des données » (abrégé en « GEX PD ») s'était réuni une fois début décembre et devait tenir au moins cinq autres sessions en 2009.

Chez le commissaire européen Jacques Barrot, responsable Justice, Liberté et Sécurité, son porte-parole Michele Cercone nous explique que la décision de dissoudre le groupe remonte à fin 2008 [chronologie quelque peu contradictoire avec les propos d'Alex Türk aux sénateurs le 3 février] et a été effective le 2 février. Il avait été constitué en juillet 2008, lors de l'arrivée du Français Jacques Barrot du Transport à ce portefeuille-ci, et « correspondait plus à la vision de son prédécesseur, M. Frattini ».

La dissolution répond « à la volonté de M. Barrot de passer tout de suite à des consultations les plus larges possibles ». Deux conférences auront lieu cette année, nous déclare Michele Cercone : la première vers mai sera « une très grande conférence, ouverte aux industries, aux ONG, à la société civile ». La seconde avant la fin de l'année - qui coïncidera avec la fin du mandat de Jacques Barrot - tirera les résultats de la première.

(*) Le groupe dissous d'experts comprenait David Hoffman, responsable sécurité et vie privée chez Intel, Peter Fleischer, responsable protection des données personnelles chez Google et ex-Microsoft, deux avocats de cabinets américains, Henriette Tielemans (Covington & Burling) et Christopher Kuner (Hunton & Williams), et Jacob Kohnstamm, président de la Cnil néerlandaise (la Dutch DPA).

Par Thierry Noisette, ZDNet France

Source: ZDnet

Autre article: http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,393871...

Commentaires du PNF: Certains de ces "experts" lobbyistes sont carrément américains, on croit rêver! A quoi sert-il de créer l'Europe si c'est pour devenir le jouet des Américains?

10/01/2009

Les Etats-Unis seraient en train de livrer d'importantes quantités d'armes à Israël

Le Pentagone a démenti vendredi que les États-Unis ont affrété un navire marchand à partir de la Grèce pour livrer plusieurs milliers de tonnes d'armes à Israël à la fin du mois.

Selon des documents du Military Sealift Command (MSC) de la marine américaine, le navire transporterait 325 conteneurs standards de 20 pieds contenant des "munitions" et effectuerait deux trajets entre le port grec d'Astakos et le port israélien d'Ashdod entre la mi-janvier et la fin du mois.

Le Pentagone a nié que ces armes avaient un lien avec le conflit dans la bande de Gaza et a expliqué que les munitions étaient destinées à des stocks américains en Israël.

"La livraison de munitions est destinée à des stocks américains installés en Israël suivant un accord passé entre les États-Unis et Israël en 1990", a dit le lieutenant-colonel Patrick Ryder, porte-parole du département d'État.

"Ce ravitaillement qui était antérieurement prévu est un ravitaillement de routine et n'est pas destiné à soutenir la situation actuelle à Gaza", a déclaré Ryder.

Une mention "matériel dangereux" figurant sur le carnet de bord ferait référence à des substances explosives et à des détonateurs, mais aucun autre détail n'est fourni.

"Transporter quelque 3.000 tonnes de munitions en un seul chargement, c'est beaucoup", a déclaré un courtier maritime, sous couvert d'anonymat.

"Ce genre de demande est plutôt rare et nous n'avons pas vu cela sur le marché depuis des années", a-t-il ajouté.

RAISONS "LOGISTIQUES"

Le MSC assure le transport de blindés et de fournitures militaires pour les forces armées américaines en utilisant d'ordinaire sa propre flotte de bateaux, mais il lui arrive parfois d'avoir recours à des navires marchands pour des raisons de logistique.

La demande de fret a été faite le 31 décembre avec une arrivée de la première cargaison au plus tard le 25 janvier et la seconde à la fin du mois.

Cette demande de fret intervient après la location d'un bâtiment commercial allemand en décembre qui avait transporté une cargaison encore plus importante de matériels militaires des États-Unis vers Israël avant le début des opérations dans la bande de Gaza.

Les courtiers maritimes à Londres, spécialisés dans les convoyages d'armes pour l'armée britannique ou l'armée américaine, ont précisé que ce genre de livraisons à Israël sont rares.

Un expert des questions militaires à Londres a indiqué, qu'en raison du calendrier, ces acheminements d'armes pouvaient être "irréguliers" et liés à l'offensive contre Gaza.

Le navire, affrété par le MSC en décembre pour une durée de 42 jours, aurait transporté 989 conteneurs standards de 20 pieds entre Sunny Point en Caroline du Nord et Ashdod.

Selon les documents, le navire possédait la capacité de "transporter 5,8 millions de livres (2,6 tonnes) en poids net d'explosifs", ce qui représente une très grande quantité, ont précisé des courtiers.

Le navire avait été requis au début du mois de décembre pour un chargement au 15 de ce mois.

Le Jerusalem Post, citant des responsables de la défense, avait rapporté la semaine dernière qu'une première cargaison de missiles était arrivée début décembre et que ces armes avaient été utilisées pour détruire les sites souterrains à partir desquels le Hamas tirait des roquettes contre le sud d'Israël.

 

 

20/09/2008

La Russie fustige Rice et la propagande américaine

MOSCOU (AFP) - La Russie a accusé vendredi les Etats-Unis de "déformation grossière" des faits et fustigé la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au lendemain de sa charge contre la politique "agressive" de Moscou, mais a rejeté toute logique de "confrontation" et de Guerre froide.

medvedev -la-russie-fustige-rice-mais-veut-menager-ses-relations-avec.jpg"Ce n'est pas la première fois que dans un discours d'un dirigeant américain les événements provoqués par l'agression de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud sont grossièrement déformés", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Dans un communiqué de quatre pages qui s'en prend en des termes peu amènes à la dirigeante américaine, le ministère a affirmé n'avoir été surpris ni par le ton ni par le contenu du discours de Mme Rice que Moscou attribue au soutien de Washington au régime géorgien "corrompu".

"Des politiciens responsables n'hésitent pas à reconnaître des faits dans leurs discours publics", a écrit le ministère. "Le fait que d'autres ne le fassent pas est une autre question, apparemment liée à leur propre conception de la région, à la géopolitique et à la morale elle-même", a-t-il déploré.

Mme Rice avait affirmé jeudi à Washington que la Russie était allée trop loin. Ses actions en Géorgie correspondent à "une détérioration de son comportement depuis quelques années", avait-elle lancé, accusant Moscou d'être de plus en plus "autoritaire" et "agressive".

En volant au secours de la Géorgie, a répliqué le ministère russe, les Etats-Unis ont choisi une approche "exclusivement géopolitique", qui ressemble à une logique de la Guerre froide selon laquelle "ce qui est bon pour l'un est mauvais pour l'autre".

Et d'ajouter: "La Russie n'avait pas de buts géopolitiques lorsqu'elle a été contrainte de réagir à l'agression géorgienne", reprochant à Washington de puiser dans les "stéréotypes du passé".

Dans une autre référence à la terminologie de Guerre froide, le ministère russe a affirmé qu'il n'y avait rien dans la situation actuelle qui puisse être comparé à la "théorie des dominos" de l'époque soviétique, selon laquelle le basculement d'un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins.

L'intervention russe en Géorgie était "une action unique exigée par des circonstances extraordinaires", a insisté Moscou.

Tbilissi avait lancé le 7 août une offensive militaire dans son territoire séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud, à laquelle Moscou avait riposté par l'envoi massif de troupes russes en Géorgie.

En outre, a estimé le ministère, "toutes les tentatives de 'punir' la Russie, incluant le retrait de la coopération nucléaire bilatérale avec les Etats-Unis et la politisation de notre admission à l'OMC et l'OCDE, sont contreproductives.

Mme Rice avait affirmé que la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) était "maintenant remise en cause", de même que celle à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le ministère russe a cependant souligné que Moscou restait "prête à travailler" avec les Etats-Unis et qu'elle n'avait pas l'intention de se "laisser entraîner dans la confrontation".

"Nous sommes évidemment prêts à une coopération avec la partie américaine sous toutes ses formes. Nous n'avons pas l'intention de céder à la rhétorique ni de nous laisser entraîner dans la confrontation, qu'elle soit rhétorique ou autre", a ajouté le ministère.

"Nous allons continuer de promouvoir un ordre du jour positif dans nos relations avec les Etats-Unis et nos autres partenaires", a-t-il encore dit.

12/09/2008

L'escalade de la violence en Bolivie tourne à la crise régionale

LA PAZ (AFP) - L'escalade de la violence en Bolivie, qui a déjà fait au moins huit morts, entraîne une crise diplomatique régionale avec la décision surprise du président Hugo Chavez annoncée jeudi d'expulser l'ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela, par solidarité avec La Paz.

bolivie-font-plusieurs-morts-et-declenchent-une.jpgL'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis à Caracas, Patrick Duddy, est la deuxième en 48 heures d'un chef de mission diplomatique américaine en Amérique du sud, après la décision mercredi du président bolivien Evo Morales de déclarer persona non grata l'ambassadeur américain à La Paz, Philip Goldberg.

Ces mesures diplomatiques coïncident avec une multiplication des violences dans le pays, où huit personnes ont été tuées jeudi dans une manifestation dans le nord.

Des heurts ont éclaté ces derniers jours à travers la Bolivie entre partisans du gouvernement de gauche et militants de l'opposition libérale, qui manifestent en soutien à plusieurs gouverneurs provinciaux autonomistes, hostiles à la politique d'Evo Morales.

M. Morales, le premier président indigène de l'histoire du pays, avait accusé mercredi l'ambassadeur des Etats-Unis d'encourager une division de la Bolivie, un pays andin de 10 millions d'habitants partagé entre paysans indigènes d'un côté, blancs et métis de l'autre, et de conspirer contre le gouvernement.

Le gouvernement l'accuse aussi de fournir une aide financière aux opposants de droite via l'USAID, l'agence américaine pour l'aide au développement.

Washington a aussitôt réagi en expulsant, par réciprocité, l'ambassadeur de Bolivie aux Etats-Unis.

"Allez au diable, yankees de merde", a lancé M. Chavez, bête noire de Washington et allié politique d'Evo Morales, en annonçant l'expulsion dans les 72 heures de l'ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela.

M. Chavez a assuré aussi être prêt à venir en aide à Evo Morales s'il se trouvait menacé.

L'opposition conservatrice bolivienne accuse régulièrement Cuba et le Venezuela d'avoir envoyé en Bolivie des militaires camouflés en coopérants civils ou médicaux.

En Bolivie, de violents affrontements se sont déroulés jeudi non loin de Cobija, dans la région de Pando (nord), entre partisans du président Morales et opposants, faisant au moins huit morts et une dizaine de blessés.

Depuis quatre jours, des heurts et des manifestations sporadiques se poursuivent dans les cinq régions de Santa Cruz (est), Tarija (sud), Beni et Pando (nord) et Chuquisaca.

"Je ne vois pas comment cela peut s'arrêter, il s'agit de groupuscules et de commandos très organisés", explique à l'AFP Franck Poupeau, un sociologue de l'Institut français d'études andines (IFEA) basé à La Paz.

Dans plusieurs régions, les manifestants anti-gouvernementaux se sont emparés de bâtiments des douanes, des impôts, de centraux téléphoniques ou même de petits aéroports.

"Ces prises d'institutions publiques n'ont rien de mobilisations populaires, ce sont de petits groupes très organisés", remarque M. Poupeau qui ne voit pas dans l'immédiat de possiblilité de dialogue ni de sortie de crise.

Devant ces désordres persistants, le chef de l'Etat a averti l'opposition que "la patience avait des limites", tandis que le gouvernement dénonçait une "menace de guerre civile" de la part de "groupes fascistes", particulièrement à Santa Cruz, le moteur économique du pays, mais aussi le bastion de l'opposition libérale.

Des manifestants ont aussi interrompu partiellement la fourniture de gaz naturel au Brésil et à l'Argentine, les pays voisins, en fermant les vannes d'un gazoduc et en provoquant une explosion dans une station de pompage.

Evo Morales, tenant de l'anti-libéralisme, est confronté depuis des mois à la fronde de cinq des neuf gouverneurs des provinces boliviennes, qui refusent un projet de constitution qualifiée d'"étatiste et indigéniste". Ce projet doit être soumis à un référendum le 7 décembre.

Cinq gouverneurs, sur neuf, réclament la reconnaissance de statuts d'autonomie régionale, déclarés illégaux par le gouvernement.

11/09/2008

Les tensions en Bolivie font plusieurs morts et déclenchent une crise avec Washington

LA PAZ (AFP) - Les vives tensions en Bolivie, qui ont déclenché une crise diplomatique entre La Paz et Washington, se sont aggravés jeudi et des affrontements entre partisans du président Morales et opposants ont fait au moins deux morts dans le nord du pays andin.

bolivie-font-plusieurs-morts-et-declenchent-une.jpgAlors que les manifestations anti-gouvernementales se poursuivent dans cinq régions du pays, de violents affrontements entre partisans de M. Morales et militants d'opposition ont fait jeudi au moins deux morts et une dizaine de blessés dans le département de Pando (nord) ont annoncé les autorités régionales.

Les télévisions locales font état de quatre victimes tandis que le ministère de l'intérieur interrogé par l'AFP, a confirmé la mort d'une personne

Le président socialiste Evo Morales avait exigé mercredi l'expulsion de l'ambassadeur américain, accusé d'encourager les divisions. Le chef de l'Etat bolivien, allié du président vénézuélien Hugo Chavez, a réclamé le départ de l'ambassadeur des Etats-Unis, Philip Goldberg, accusé de fomenter la "division de la Bolivie".

"La décision de président Morales est une grave erreur qui a sérieusement mis à mal les relations bilatérales" a rétorqué jeudi le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormak.

En signe d'apaisement, le ministre bolivien de la présidence, Juan Ramon Quitana, a assuré jeudi que la déclaration de persona non grata de l'ambassadeur Philip Goldberg n'entraînait pas "nécessairement" la rupture des relations diplomatiques.

Le gouvernement de gauche, confronté à de violentes manifestations de l'opposition, a dénoncé une "menace de guerre civile" de la part de "groupes fascistes".

Evo Morales, premier président indigène de l'histoire de la Bolivie, tenant de l'anti-libéralisme, est confronté depuis des mois à la fronde de cinq des neuf gouverneurs provinciaux, qui refusent un projet de constitution qualifiée d'"étatiste et indigéniste" par les opposants de droite et réclament la reconnaissance des autonomies régionales.

Ce projet doit être soumis à un réferendum le 7 décembre.

Des affrontements se sont déroulés jeudi matin dans la région de Pando (nord) entre des paysans partisans du président Morales et des groupes de jeunes opposants. Deux personnes ont été blessées par balles dans la banlieue de Cobija (20.000 habitants), la capitale de Pando, non loin de la frontière brésilienne, selon des radios locales.

Depuis mardi, des manifestations émaillées de violences, notamment de la part de groupes étudiants, ont éclaté dans les provinces de Santa Cruz, dans l'est du pays, et Tarija (sud), en soutien aux gouverneurs autonomistes de ces régions.

Rapidement, Hugo Chavez a apporté son soutien au dirigeant bolivien. "Le président Morales se trouve à la tête de son peuple, défendant la souveraineté de la Bolivie et nous serons avec lui", a-t-il assuré.

L'ambassadeur américain, Philip Goldberg, était depuis plusieurs mois dans la ligne de mire des autorités.

Il n'a pas spécialement "le profil bas et incarne une diplomatie dure", a déclaré à l'AFP Hervé Do Alto, chercheur en sciences politiques basé à La Paz, estimant que la décision de le déclarer persona non grata faisait partie d'"un processus qui n'a rien de surprenant".

A plusieurs reprises, le gouvernement s'en était pris à l'ambassadeur à propos du rôle que les Etats-Unis entendent jouer dans la lutte contre la culture de la coca, qui sert à la fabrication de la cocaïne.

Le gouvernement a été particulièrement irrité par une récente rencontre entre l'ambassadeur américain et le gouverneur de Santa Cruz, Ruben Costas, le plus farouche opposant libéral au président Morales.

"On lui reproche aussi des réunions privées à Santa Cruz", ajoute un diplomate à La Paz.

L'opposition bolivienne a poursuivi mercredi son mouvement de protestation contre la politique d'Evo Morales, au lendemain de manifestations violentes qui ont éclaté en particulier à Santa Cruz, la région la plus riche de la Bolivie, et à Tarija, celle qui détient les principales ressources en hydrocarbures.

Une explosion, qualifiée d'"acte terroriste" par les autorités, a endommagé mercredi un gazoduc du sud de la Bolivie alimentant le Brésil. Des groupes de jeunes manifestants ont par ailleurs provoqué l'arrêt de la livraison de gaz naturel à l'Argentine et partiellement au Brésil, en occupant une station de pompage d'un gazoduc du sud de la Bolivie.

 

Commentaires du PNF:

Quand un sous-sol regorge de pétrole ou de gaz, les "ambassadeurs américains de la paix et de la démocratie" ne sont jamais très loin...

Et tout Etat qui ne voudrait offrir à l'Empire américano-sioniste l'accès à ses richesses énergétiques sera invariablement qualifié d'Etat voyou, ennemi de la paix et de la démocratie!

Evo Morales a bien été élu démocratiquement pourtant, et dîtes-moi, pourquoi les Américains ne qualifient pas l'Arabie Saoudite d'Etat voyou? Est-ce une démocratie exemplaire? Décidément, je ne comprends pas! :) S'il te plaît, BHL, éclaire-moi!

http://www.bonvote.com

17/08/2008

Avec la Géorgie, que veut l'Amérique en Europe ?

«Le coup de force en Ossétie de Saakachvili a été préparéavec les conseillers américains.»


«Le coup de force en Ossétie de Saakachvili a été préparé avec les conseillers américains.» Marek Halter. Crédits photo : Le Figaro

La Russie n'a pas bonne presse en Occident. Malgré la fin de l'Union soviétique, l'in­troduction de l'économie de marché et la diversification de la presse, la patrie de Soljenitsyne reste, aux yeux de la plupart des Occidentaux, «l'archipel du goulag». Et le président de la Russie, aujourd'hui premier ministre, Vladimir Poutine, un ancien du KGB. Rien n'y fait. Chassez les préjugés par la porte, ils rentrent par la fenêtre. Ne rappelait-on pas à propos du président américain Carter, même après qu'il a obtenu la signature d'un accord de paix entre l'Égypte et Israël, qu'il était un marchand de cacahuètes ?

Aussi, pour la presse occidentale, il est évident que le 8 août 2008, le jour de l'ouverture des JO de Pékin, c'est la méchante Russie qui, par surprise, a attaqué la Géorgie, un petit pays démocratique du Caucase, en y semant la panique. Pays dirigé de surcroît par un homme jeune et sympathique, parlant l'anglais et le français, et qui a fait ses études à l'université de Columbia aux États-Unis.

Or, même les plus acharnés des adversaires de Moscou sont obligés de reconnaître aujourd'hui que ce sont les forces militaires géorgiennes qui ont attaqué la province séparationiste prorusse d'Ossétie du Sud, en bombardant sa capitale et en tuant des soldats russes qui y stationnaient depuis quinze ans par la décision de l'ONU pour le maintien de la paix. Que la revendication d'indépendance des Ossètes et des Abkhazes soit légitime ou non, cela mérite un débat, pas un coup de force. Surtout si, comme le prétendent les Géorgiens, les Russes s'y préparaient depuis longtemps. Alors pourquoi cette initiative de Mikhaïl Saakachvili ? L'a-t-il prise seul ou avec la complicité des États-Unis ?

Il ne s'agit pas, pour moi, de défendre les Russes, dont la brutalité dans la riposte à toute agression contre leurs intérêts est connue (Afghanistan, Tchétchénie…). Mais d'essayer de comprendre la stratégie et les objectifs du président Saakachvili en provoquant une guerre qui a permis aux Russes de détruire en trois jours le potentiel militaire de la Géorgie. De cela, le président géorgien aura certainement à répondre devant ses électeurs une fois les morts enterrés et les ruines déblayées. Mais quel fut dans cette affaire le rôle du président George W. Bush ?

J'ai été frappé en regardant la télévision, par l'attitude du président américain à l'annonce des combats en Ossétie et par celle de Vladimir Poutine. Tous les deux assistaient à l'ouverture des Jeux. Le premier ministre russe a pris aussitôt l'avion pour le Caucase sans même passer par Moscou ; le président américain, lui, s'est contenté de quelques déclarations, presque désinvoltes, à partir de Pékin.

bush_poutine200.jpgIl faut rappeler que Bush n'a pas cessé, depuis son accession à la présidence, d'œuvrer à l'isolement de la Russie aussi bien sur le plan économique que géographique. Les vraies raisons m'en échappent. Sauf à considérer, comme le font ses conseillers néoconservateurs, qu'en­tre l'Union soviétique d'hier et la Russie d'au­jourd'hui, il n'y a pas de différence. La bataille pour l'hégémonie du monde entre les deux superpuissances n'a pas perdu de son actualité.

Poutine a cru un moment à l'amitié de Bush et a tenté de lui donner quelques gages de bonne volonté. N'a-t-il pas démantelé les bases militaires russes à Cuba et au Vietnam ? N'a-t-il pas intégré l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ? Quelle ne fut sa désillusion et sa colère en voyant les États-Unis pendant ce temps installer des bases militaires en Asie centrale, en Géorgie, en Tchéquie et en Pologne ?

J'en viens à l'Europe. Il s'agit là du deuxième conflit sur son continent, après celui qui a embrasé l'ex-Yougoslavie. C'est donc à elle de le résoudre. C'est bien ainsi que l'a compris Nicolas Sarkozy, en se rendant immédiatement sur le terrain. Mais face à cette confrontation, il faut le dire anachronique, entre la Russie et l'Amérique, que peut l'Europe ? D'abord exister. Comme l'auraient aimé un Stefan Zweig et tant d'autres avec lui. Pour exister, l'Europe peut-elle s'ac­commoder sur son sol de la présence des forces de l'Otan, créée en 1949 à Washington, afin de s'opposer aux visées expansionnistes de l'Union soviétique ? On peut, et c'est mon cas, ne pas être antiaméricain et considérer que l'indépendance de l'Europe ne s'accorde pas avec son appartenance à l'Otan. Leurs intérêts ne sont pas toujours identiques. Rappelons-nous la guerre d'Irak.

Bref, que veut George W. Bush en Géorgie ? Je crois, pour ma part, que le coup de force en Ossétie de Saakachvili a été préparé avec les conseillers américains et approuvé par Condolezza Rice lors de son dernier séjour à Tbilissi. Ni Bush ni Saakachvili n'ont été surpris par la violence de la riposte russe. Leurs stratégies misaient sur la réplique russe et sur la mobilisation médiatique qu'elle allait provoquer. Même la réunion des dirigeants russophobes - polonais, ukrainien et baltes - du 12 août à Tbilissi a été programmée. Je parie que, dans les jours à venir, «le danger» que représente pour ses petits voisins la force militaire et économique du pays de Gazprom sera fortement utilisé. Ce «danger» justifiera a posteriori l'ex­pansion de la présence américaine dans ces régions. Au détriment de la solidarité et de l'intégrité de l'Europe.

Vladimir Poutine n'est pas un joueur d'échecs comme tous les dirigeants russes avant lui. C'est un judoka. Le judoka n'a pas besoin d'être le plus fort pour gagner, il doit savoir utiliser la force de son adversaire pour le mettre à terre.

Par Marek Halter, écrivain.

Source: Le Figaro - Lien: http://www.lefigaro.fr/debats/2008/08/15/01005-20080815AR...

ISRAEL GEORGIE - Saakachvili : son Ministre de la Défense est israélien. Il a été fait Docteur honoris Causa de l’Université de Haïfa

Il y a 4 ans Saakachvili avait été fait Docteur honoris causa de l’Université d’Haïfa. Il avait fait un nouveau voyage en Israël pour participer à l’inauguration de la semaine officielle de l’amitié Géorgiens-Juifs, tenue sous les auspices du Président géorgien, et à laquelle les dirigeants israéliens sont invités d’honneur.

La relation entre le Président de Georgie Saakachvili et Israël est réelle et profonde. Selon ses propres propos : “deux Ministres de mon Gouvernement sont des israéliens”.

En fait ceci est inexact. Le Ministre de la défense de Georgie, Davit Kezerashvili est un israélien qui maîtrise bien l’hébreu. Le ministre d’Etat à la réintégration, M. Yakobashvili est juif mais pas israélien. Il maîtrise couramment l’hébreu.

En 2006, lors de guerre entre Israël et le Liban, en signe d’amitié avec Israël, il était disposé à se rendre en Israël et visiter Haïfa. Il y a quatre ans il avait fait une visite en Israël pour participer à l’inauguration d’un centre de recherche sur les problèmes énergétiques modernes. Le Dr. Brenda Schaffer, directrice du centre, avait dépeint Saakachvili comme le “Nelson Mandela du XXIe siècle”.

De nombreux amis américains du Président sont des juifs. Lors de ses études à l’Ecole de Droit de Columbia en 1994, et pour la préparation d’un diplôme de Doctor of Laws (Docteur en droit) de l’école de droit de l’Université George Washington il a eu l’occasion de rencontrer l’élite juive américaine.

Mikheil Saakachvili est né à Tbilissi, à l’époque située en République socialiste soviétique de Géorgie en Union Soviétique, d’une famille de l’intelligentsia géorgienne. Son père, Nikoloz Saakachvili, est un médecin encore en activité à Tbilissi, qui dirige un centre de balnéothérapie local. Sa mère, Giuli Alasania, est historienne et enseigne à l’Université d’État de Tbilissi.

En 1984, Mikheil Saakashvili est diplômé de l’Ecole secondaire de Tbilissi N°51. Il poursuit ses études en Ukraine et obtient son diplôme de l’Ecole Internationale de Droit de l’Université d’État de Kiev (Ukraine) en 1992. Il travaille brièvement comme chargé de mission pour les droits de l’homme pendant l’intérim du Conseil d’Etat de Géorgie qui suit la démission du Président Zviad Gamsakhourdia, avant de recevoir une bourse du Département d’État des États-Unis (via le programme de partenariat de diplômés du FSA d’Edmund Muskie).

Il reçoit un LL.M. de l’Ecole de Droit de Columbia en 1994, et un diplôme de Doctor of Laws (Docteur en droit) de l’école de droit de l’université George Washington l’année suivante. En 1995, il obtient également un diplôme de l’Institut International des Droits de l’Homme à Strasbourg.

Après son diplôme, alors qu’il travaille à New York dans le cabinet de droit de Patterson Belknap Webb & Tyler, début 1995, Saakachvili est approché par Zourab Jvania, un ancien ami de Géorgie, qui travaille pour le compte du président Edouard Chevardnadze en vue de recruter de jeunes Géorgiens talentueux. Il se présente aux élections de décembre 1995 aux côtés de Jvania, et les deux hommes sont élus au Parlement de Géorgie, au titre de l’Union des citoyens de Géorgie, le parti de Chevardnadze.

Source: http://www.israelvalley.com/news/2008/08/15/19048/israel-...

 

VOIR AUSSI LA VIDEO DU PHILOSOPHE FRANCAIS PIERRE DORTIGUIER SUR LE SUJET (SUR LA TV IRANIENNE PLUS LIBRE QUE L'ESPACE MEDIATIQUE FRANCAIS SUR LA QUESTION DU POUVOIR SIONISTE!):

 http://lecafepoliticien.blogspot.com/2008/08/saakachvili-...

 

 

16/08/2008

Pétrole et Pseudo Indépendance du Kosovo

Jeudi 19 Juin 2008 Mireille Delamarre

Le Conseil de Sécurité doit se réunir en fin de semaine pour statuer sur le Kosovo. Cette région occupe une position stratégique sur la route du pétrole en provenance de la Mer Caspienne, ce qui explique l’intérêt des US et de certains pays de l’UE à soutenir sa pseudo indépendance.

Le 17 février le Kosovo s’est auto-proclamé indépendant de la Serbie. Sans surprise, son « indépendance » a immédiatement été reconnue par les US, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la France. Le Kosovo est un minuscule territoire, mais, dans le grand jeu des politiques pétrolières, il a une importance inversement proportionnelle à sa taille.

Le Kosovo n’a pas de pétrole mais sa situation géographique est stratégique pour le pipeline Trans-Balkan – connu sous le nom de pipeline AMBO du nom de son constructeur et opérateur la société pétrolière albano-macédono-bulgare enregistrée aux US – qui le traversera.

Le pipeline pompera le pétrole de la Mer Caspienne à partir du port bulgare de Burgas et l’acheminera, via la Macédoine, jusqu’au port albanais de Vlora. De là, il sera ensuite transporté vers les pays européens et les Etats-Unis. Le pipeline AMBO, dont le coût est estimé à 1,1 billion de $, permettra tout spécialement à des sociétés qui opèrent dans la Mer Caspienne de livrer le pétrole par bateau jusqu’à Rotterdam et la côte Est des Etats-Unis pour un coût très inférieur à ce qui se pratique actuellement.

Quand il sera opérationnel en 2011, le pipeline fera partie du corridor d’infrastructures incontournables Est-Ouest, qui comprend autoroute, chemin de fer, et lignes de communications téléphoniques en fibre optique. Ce pipeline amènera le pétrole directement sur le marché européen en éliminant le trafic des pétroliers qui passent par les eaux écologiquement sensibles des Mers Egée et Méditerranée.

En 2000, l’Agence de Commerce et de Développement des US a financé une étude de faisabilité pour un pipeline actualisant et élargissait l’étude originelle de faisabilité du projet datant du début 1996. Ce sont les Services Energie Brown &Root, une filiale britannique propriété exclusive d’ Halliburton, qui ont réalisé le projet d’étude d’origine.

Le document de l’Agence pour le Commerce et le Développement US publié en Mai 2000, affirme que le pipeline est d’un intérêt stratégique pour les US. Selon ce document, le pipeline fournira du pétrole et du gaz pour le marché américain d’une valeur estimée à 600 millions de $ par mois. Il ajoute que le pipeline est nécessaire parce que le pétrole provenant de la Mer Caspienne « dépassera rapidement la capacité sécurisée du Bosphore comme voie d’acheminement ». Ce plan permettra, comme le note d’Agence, de « fournir un apport constant de pétrole brut pour les raffineries américaines, fournira aux sociétés américaines un rôle clé dans le développement du corridor vital Est - Ouest, et fera avancer les aspirations à la privatisation souhaitée par le gouvernement US dans la région, et facilitera une intégration rapide des Balkans dans l’Europe de l’Ouest. »

Selon l’Agence, la construction de ce pipeline est soutenue « depuis 1994 ».

En novembre 1998, Bill Richardson, le secrétaire à l’énergie de l’époque avait annoncé sa politique d’extraction et d’exportation du pétrole de la Mer Caspienne. « Il s’agit de la sécurité énergétique de l’Amérique » avait-il expliqué. « C’est aussi pour empêcher l’acheminement via des voies intérieures par ceux qui ne partagent pas nos valeurs. Nous essayons d’attirer ces nouveaux pays indépendants vers l’Ouest. »

« Nous aimerions les voir dépendre des intérêts commerciaux et politiques occidentaux plutôt que de se diriger ailleurs. Nous avons fait un investissement politique substantiel dans la Caspienne, et c’est très important pour nous qu’à la fois la carte du pipeline et la politique donnent satisfaction ».

Le Professeur Michel Chossudovsky, auteur de « America at War in Macedonia et Directeur du site Global Research ( www.globalresearch.ca) fournit une approche en profondeur sur le projet de pipeline pétrolier albano-macedono-bulgare :

« Le consortium pour le pipeline AMBO basé aux US est directement lié au pouvoir politique et militaire des US et de la société d’énergie du vice président Dick Cheney, Halliburton. L’étude de faisabilité pour le pipeline pétrolier Trans –Balkan AMBO, réalisée par une société internationale d’ingénierie Brown& Root Ltd (une filiale britannique d’Halliburton) a déterminé que le pipeline sera intégré au corridor d’infrastructure incluant autoroute, voie de chemin de fer, lignes de communication téléphoniques en fibre optique.

« White and Case LLT, un cabinet juridique de New York auquel rejoint, pure coïncidence, par le président William J. Clinton quand il a quitté la Maison Blanche, possède également une part dans l’affaire du pipeline AMBO.

« Et à la fin de l’étude de faisabilité par Halliburton, un directeur exécutif d’Halliburton a été nommé CEO d’AMBO. Halliburton a aussi obtenu un contrat de service pour les troupes US dans les Balkans et construit « Bondsteel » au Kosovo, qui maintenant constitue « la plus grande base militaire Américaine à l’étranger construite depuis le Vietnam. »

Pour ce faire, en juin 1999, juste après les bombardements sur la Yougoslavie, les forces armées US se sont emparés de 500 hectares de terre cultivable au Sud Est du Kosovo, près de la frontière avec la Macédoine, pour y construire ce camp « Bondsteel ».

« Le projet de pipeline Trans-Balkans AMBO relierait les pipelines des corridors entre la Mer Noire et le bassin de la Mer Caspienne, qui se trouve être le centre des plus grandes réserves de pétrole non exploitées du monde. La militarisation de ces différents corridors fait partie intégrale du plan de Washington. »

Favorable aux négociations sur les pipelines AMBO, le gouvernement US les a directement soutenu via l’Agence pour le Commerce et le Développement (TDA) et l’Initiative pour le Sud Balkan (SBDI). Le TDA a suggéré que l’Albanie, la Macédoine et la Bulgarie auraient besoin d’utiliser des synergies régionales pour lever des capitaux publics et privés (des sociétés US), tout en affirmant la responsabilité du gouvernement US « pour concrétiser l’initiative ».

Le gouvernement US a rempli son rôle en faisant la promotion du projet AMBO, accordant plusieurs contrats de service à Halliburton pour les troupes US dans les Balkans, dont un contrat de cinq ans en 2005 accordé par l’Armée US d’une valeur de 1, 25 billion, malgré les accusations criminelles portées à l’encontre d’Halliburton sur lesquelles enquête le FBI actuellement selon Craig A. Brannagan auteur de « On the Political Executive : Public or Private ?.

Pour toutes ces raisons, et celles énumérées ci-dessous, l’indépendance du Kosovo est un leurre. L’UE, intéressée par cette nouvelle voie d’approvisionnement en pétrole, veut y établir une mission européenne de police et de sécurité, et les US, via l’OTAN, et la base « Bondsteel » - qui possède la plus grande prison du Kosovo où les personnes y sont détenues sans aucun chef d’accusation, ni possibilité d’avoir recours à un avocat où être traduites devant un tribunal - veulent y établir une présence permanente, tout ceci, avec la complicité du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon. La politique étrangère, la sécurité, la police, le judiciaire, tout ce qui est tribunaux et prisons, seront sous contrôle UE/OTAN/US.

Seul le veto de la Russie au Conseil de Sécurité peut déjouer ce plan de main mise sur une partie du territoire de la Serbie, pour des raisons purement économiques, en violation flagrante de sa souveraineté et de la Charte des Nations Unies.

Sources de certaines informations : article de Abdus Sattar Ghazari intitulé « The Oil Factor in Kosovo Independence » 24/02/08 - www.amperspective.com/html/the_oil_factor_in_kosovo.html

Jeudi 19 Juin 2008 Mireille Delamarre

Source: Association Serbie - Lien: http://serbie.org/spip.php?article542

05/06/2008

Etats-Unis: démission forcée des patrons civil et militaire de l'armée de l'Air

WASHINGTON (AFP) - La livraison erronée en 2006 à Taïwan de composants de missiles nucléaires américains a contraint jeudi le secrétaire à l'armée de l'Air et le chef d'état-major de cette même armée à une double démission.

bouclier anti-missile.jpgCes deux démissions, respectivement de Michael Wynne et du général Michael Moseley, ont été exigées par le secrétaire à la Défense Robert Gates.

Elles font suite à la remise fin mai de conclusions d'une enquête menée par un amiral, Kirkland Donald, sur la gestion des composants nucléaires au sein de l'armée de l'Air, à la suite de la livraison erronée à Taïwan. Ces conclusions n'ont pas été rendues publiques.

"Il s'agit d'un rapport cinglant", a souligné un responsable du Pentagone sous couvert d'anonymat.

Dans sa lettre de démission, le général Moseley ne fait aucun commentaire. En revanche, Michael Wynne fait état du rapport: "J'ai lu avec regret le récent rapport sur le contrôle des composants liés aux armes nucléaires. Contrôler ce domaine stratégique est un engagement ferme de notre force aérienne à l'égard de l'Amérique", dit-il.

En 2006, les Etats-Unis avaient livré par erreur à Taïwan quatre composants de missiles nucléaires en lieu et place de batteries d'hélicoptères commandées par l'île. L'affaire avait été révélée tardivement, cette année, et entraîné des regrets en mars du président américain George W. Bush à son homologue chinois Hu Jintao. Les composants avaient été restitués dans le même temps aux Etats-Unis.

"Une erreur a été commise", avait déclaré M. Bush à son homologue chinois. La Chine avait au préalable fait part de son "inquiétude" et de son "mécontentement". Pékin considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire en attente de réunification, malgré son indépendance de fait en 1949, et promet de recourir à la force en cas de sécession formelle de l'île.

Michael Wynne avait expliqué en mars que l'erreur de livraison portait sur quatre "composants électriques pour le détonateur situé dans l'ogive nucléaire" d'un missile balistique intercontinental Minuteman. "Il ne s'agit pas d'un composant nucléaire", avait-il précisé, ajoutant que la technologie de ces pièces, cruciales pour la mise à feu des missiles nucléaires, datait des années 1960.

bombardier US.jpgC'est Taïwan qui avait notifié l'erreur de livraison aux Américains, après avoir découvert ces composants dans ses stocks. D'après les premières conclusions du Pentagone, les composants étaient restés dans une aire de stockage après leur livraison et n'avaient pas été touchés.

L'erreur s'est produite lorsque les pièces ont été transférées en 2005 d'une base aérienne militaire du Wyoming vers une autre base dans l'Utah (ouest). Une fois arrivés sur cette base américaine, les composants, qui auraient dû être stockés parmi les éléments classifiés, se sont retrouvés dans la zone de stockage déclassifiée, avait précisé M. Wynne.

Cette erreur de livraison était la deuxième bévue de l'armée de l'Air américaine en quelques mois impliquant du matériel nucléaire ou de l'équipement lié à un armement nucléaire, après le survol le 30 août d'un B-52 chargé de six missiles de croisière au-dessus des Etats-Unis.

Selon le Pentagone, cet incident sans précédent avait été provoqué par une série "d'erreurs de procédure". Il avait alors coûté leur poste à au moins quatre officiers.

31/05/2008

Un concessionnaire américain offre une arme à feu pour l'achat d'un véhicule

Un concessionnaire du Missouri a vu ses ventes quadrupler depuis qu'il offre une arme à feu pour chaque véhicule acheté.

95278866.jpgMax Motors, concessionnaire basé à Butler (Missouri), offre depuis peu la possibilité à ses clients de choisir entre une arme à feu ou l'équivalent de 160€ d'essence pour tout achat d'un véhicule.

Mark Muller, propriétaire de la concession, rapporte que son offre commerciale lui a permis de vendre 30 véhicules en 3 jours seulement. D'après lui, 90% des clients choisissent un pistolet; il leur suggère alors d'opter pour un "Kel-Tec .380" qu'il considère comme une "belle petite arme à feu qui tient dans la poche".

 

Commentaire du PNF:

A quand une arme à feu dans les paquets de lessive, ou dans les paquets de Nesquik?

On n'arrête pas le progrès... Vive le modèle américain! 

 

23:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis |  Facebook | |