16/10/2014
Lille (59) : il reçoit des coups de couteau pour avoir refusé une deuxième cigarette
« Le passant a bien voulu donner une cigarette, il a refusé la deuxième… C’est ainsi que la bagarre a commencé. » Vendredi soir, square Foch.
Taib Maizi a beaucoup bu et ne supporte pas d’essuyer un refus. La victime, un homme d’une trentaine d’années sent les coups mais s’apercevra plus tard qu’il a en fait reçu des coups de couteau. Une estafilade lui barre la joue. Il est aussi taillé à un bras, une jambe et une main.
Jugé hier après midi en comparution immédiate, Taib Maizi minimise les faits. Il répète fréquemment : « J’avais bu, je ne me souviens de rien », conteste s’être servi d’un couteau : « C’était une bouteille de vodka cassée ». Le président Matthieu Duclos finit par s’agacer : « Vous pouvez ne rien dire mais il faut arrêter de raconter n’importe quoi ».
Le prévenu répond par un sourire au fur et à mesure que l’interprète lui rapporte les propos. Il a 20 ans, est sans domicile ni emploi, est arrivé en France, il y a deux mois. Au moment de l’agression, il était avec un mineur qu’il accuse d’avoir volé le portefeuille de la victime. L’adolescent a été mis hors de cause, expliquera le procureur Jérôme Aimé qui requiert dix huit mois de prison dont six avec sursis et un maintien en détention.
Me Faustine Broulin plaidera le doute sur le vol. Admettant les faits de violences, l’avocate demande néanmoins au tribunal de privilégier le suivi socio-judiciare. Taib Maizi a été condamné à un an de prison. Il a été incarcéré.
via fdesouche.com
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L'UE renonce à étiqueter le pétrole des sables bitumineux comme étant « sale »
L'exploitation des sables bitumineux en Alberta Photo : PC/Jeff McIntosh
Après des années de lobbying de la part du gouvernement Harper et de l'industrie pétrolière, l'Union européenne renonce finalement à étiqueter le brut des sables bitumineux comme hautement polluant.
Une proposition déposée mardi par la Commission européenne élimine un obstacle à l'exportation de pétrole des sables bitumineux canadiens vers l'Europe, au moment où les tensions sont vives entre l'UE et la Russie, important producteur pétrolier.
Des sources à l'UE ont confié à Reuters, sous couvert de l'anonymat, que le désir de conclure une entente commerciale avec le Canada avait pesé dans la balance étant donné la situation avec Moscou.
Dans son objectif de réduire ses émissions de carbone d'ici 2020, la Commission européenne propose aujourd'hui que les fournisseurs déclarent le niveau d'émission moyen des matières de base utilisées dans leurs produits. Elle abandonne ainsi l'idée proposée en 2011 de considérer les produits des sables bitumineux à part.
« On sait que notre proposition initiale n'a pas pu être adoptée en raison des résistances rencontrées dans certains États membres. », a déclaré la commissaire au climat de l'UE, Connie Hedegaard, dans un communiqué.
La proposition détermine toujours une méthode de calcul des niveaux de pollution des différents types de carburants au cours de leurs cycles de vie. La Commission soutient qu'elle proposera des mesures si ces niveaux de pollution sont incompatibles avec les objectifs climatiques.
« La Commission donne aujourd'hui une nouvelle impulsion à ce texte, pour faire en sorte qu'existe à l'avenir une méthodologie propre à encourager le recours à des carburants plus respectueux de l'environnement, de préférence à des combustibles plus polluants, comme les sables bitumineux », indique la commissaire Hedegaard.
Environnementalistes et politiciens verts critiquent ce qu'ils considèrent comme une marche arrière. Greenpeace accuse la Commission européenne, sous la direction de son président sortant Jose Manuel Barroso, de prioriser les accords comme le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement au détriment de l'environnement.
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15/10/2014
Moscou ne laissera pas passer sous silence les crimes de guerre en Ukraine
© Photo: RIA Novosti/Alexei Nikolsky
Le 14 octobre une réunion du conseil a eu lieu à Moscou avec la participation du président Vladimir Poutine. Une attention majeure y a été consacrée à la situation catastrophique de la population du sud-est de l'Ukraine.
Il a été déjà déclaré que Moscou ne laisserait pas passer sous silence ou oublier les crimes perpétrés par les militaires ukrainiens et la garde nationale dans le sud-est de l'Ukraine et qu'il oeuvrerait pour obtenir que les organisations internationales procèdent à une enquête intégrale sur les crimes dans le Donbass et à Lougansk.
« Les événements en Ukraine ont mis en évidence une crise profonde du droit international, des normes fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », a dit Vladimir Poutine.
« Nous sommes en présence d'un "deux poids, deux mesures" lors de l'évaluation des crimes contre la population civile dans le sud-est de l'Ukraine, des violations des droits fondamentaux de l'homme à la vie et à l'intégrité personnelle. Les gens y sont soumis à des tortures, à des punitions cruelles et humiliantes, à la discrimination et à des peines sans jugement ni enquête. Malheureusement, de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'homme ferment tout simplement les yeux sur ces événements ».
La Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg aura du pain sur la planche à la fin de cette année : elle doit s'attendre à une multitude d'actions contre Kiev intentées par les habitants du sud-est de l'Ukraine. Par ceux qui se sont vus obligés de fuir les bombardements, qui ont perdu des parents et des proches, une entreprise ou une propriété privée. Ils sont actuellement près de 800 000.
Les autorités de Donetsk et de Lougansk affirment qu'environ 13 000 personnes ont déjà exprimé leur intention d'engager les poursuites contre Kiev.
Les militaires ukrainiens et la garde nationale continuent de fouler aux pieds le droit fondamental, celui à la vie, ils continuent de bombarder des villes du Donbass en dépit du régime de cessez-le-feu, a déclaré le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov :
« A Donetsk les experts, les experts de l'OSCE compris, continuent d'exhumer les fosses communes dans la région de Donetsk. Des restes mutilés d'au moins 400 victimes ont été découverts. Il s'agit des femmes et des hommes, des habitants civils. Beaucoup ont été tués d'une balle dans la tête. Les régions où les charniers ont été découverts se trouvaient précédemment sous le contrôle de la garde nationale d'Ukraine ».
Pourtant il ne s'agit pas seulement de la population russophone du sud-est. La Société de la culture hongroise de la Transcarpatie a préparé elle aussi une requête contre l'Ukraine à la Cour européenne. La société accuse Kiev d'avoir privé les Hongrois de Transcarpatie du droit d'avoir leur représentant à la Rada. La Transcarpatie ukrainienne est peuplée de plus de 152 000 Hongrois ce qui suffit largement pour créer une circonscription électorale spéciale. Cependant Kiev refuse de reconnaître leur droit à la représentation parlementaire et de permettre d'élire leur député lors des élections anticipées du 26 octobre.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déjà composé deux Livres blancs sur les crimes de guerre de Kiev dans le sud-est, à Odessa, à Marioupol et dans d'autres villes ukrainiennes. Ces livres renferment des faits, des témoignages photo et vidéo, les dépositions des milliers de témoins oculaires. Les deux documents en viennent à la conclusion majeure d'après laquelle les violations des droits de l'homme revêtent un caractère massif et systémique. Les gens ont été enlevés et emmenés dans une direction inconnue sans accusation, pillés et exécutés. Les organes appelés à assurer l'ordre public restent dans l'inaction. Le gouvernement fait tout pour attiser la haine interethnique.
Le Comité d'enquête de Russie a également engagé les poursuites contre le ministre ukrainien de l'Intérieur Avakov, l'oligarque Kolomoïski et des dizaines de militaires ukrainiens, de commandants de la garde nationale et des bataillons privés.
La délégation russe à l'APCE se propose de présenter à l'Assemblée en janvier prochain une déclaration spéciale sur les crimes de guerre commis par Kiev.
http://french.ruvr.ru/2014_10_14/Moscou-ne-laissera-pas-p...
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Dessin du jour - France: le peuple prend l'eau
00:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Mâcon : « Nous ne pouvons plus vivre avec des gens qui ne respectent pas notre vie, notre culture »
Appelés sur un rassemblement d’une trentaine de personnes pour certains, visage dissimulé et armés de batte de base-ball, rue du Beaujolais, les policiers mâconnais ont été pris à partie.
Les fonctionnaires des trois équipages ont été pris à partie avec des insultes prononcées par les jeunes de ce quartier, celui de la Chanaye, et dont certains ont lancé leur batte en direction des policiers.
L’un d’eux se serait même approché d’un policier avec un Taser et aurait envoyé une décharge électrique. Un projectile émanant de ce qui serait peut-être un flash-ball aurait également atteint une voiture de police alors qu’une carabine montée sur un trépied et cachée entre deux voitures a été aperçue par un autre policier.
Compte tenu de la configuration des lieux et de l’infériorité numérique des policiers, ces derniers ont été obligés de quitter le quartier.
Plusieurs habitants ont témoigné leur angoisse et leur exaspération.
« Nous habitons ici depuis longtemps mais nous allons devoir déménager. Nous ne pouvons plus vivre ici avec des gens qui ne respectent pas notre vie, notre culture. ».
Et cette autre femme de rajouter : « J’ai vraiment peur désormais. Nous n’osons plus sortir le soir car rentrer trop tard est hasardeux. On n’en peut plus. Les personnes âgées n’osent plus rien dire non plus ».
Ces éléments seront aussi à prendre en compte par les pouvoirs publics. MâconHabitat, de son côté, annonce de plus en plus de logements sociaux vacants du fait de la « fuite » des habitants de ces zones sensibles.
JSL
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11/10/2014
La procédure accélérée pour l’accord d’association UE - Ukraine est une grave violation du processus démocratique
Parlement européen, le 7 octobre 2014.
22:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Virus Ebola: communiqué de presse du Front National
Selon une étude américaine récemment dévoilée, la probabilité de voir le virus Ebola arriver en France dans les quinze prochains jours se situe entre 75% et 25% en fonction de l’attitude des autorités en matière de transport aérien.
Compte tenu de ces données et après le décès, aux Etats-Unis, d’un patient porteur du virus ainsi que la contamination d’une aide-soignante en Espagne, le Front National exige la suspension immédiate et complète des liaisons aériennes entre la France et les pays les plus touchés par l’épidémie.
Il en va de la sécurité de tous les Français.
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10/10/2014
La méthode Ménard à Béziers: le coup d’éclat permanent
BFM TV – 09/10/14
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Claude Bartolone : «Si on suivait les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés»
France Inter – 08/10/14
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09/10/2014
De nombreux chefs de la collaboration furent-ils membres de la LIC(R)A ?
18/03/10
Eric Zemmour s’est exprimé cette semaine [mars 2010 NDLR] sans prendre de pincettes sur les liens troublants entre la LIC(R)A, la gauche dreyfusarde et la collaboration (cf vidéo à partir de 11 minutes). La LICRA n’a pas répondu…
« L’antisémitisme le plus puissant n’est pas en 40, contrairement à ce qu’on croit aujourd’hui, celui de l’extrême-droite et de l’Action Française : le plus virulent dans les années 40 sous l’occupation c’est l’antisémitisme de la gauche pacifiste, de Laval et de tous les autres. (…) L’historien israélien Simon Epstein** montre que la plupart des collabos viennent de la gauche pacifiste, socialiste, radicale, antiraciste : il note tous les discours qu’ils faisaient à la LICRA dans les années 20 contre l’antisémitisme et le racisme, et tous ceux-là sont passés à la collaboration ! »
Caricature tirée du journal collaborationniste Au Pilori, 1er octobre 1942
**Spécialiste de l’antisémitisme, Simon Epstein a constitué au fil des ans un socle informatif considérable sur les itinéraires contrastés de deux catégories de Français : ceux qui protestèrent contre le racisme et l’antisémitisme dans les années 1920 et 1930, avant de s’engager dans la Collaboration ; et ceux qui exprimèrent une hostilité ou un préjugé à l’égard des Juifs, puis qui se retrouvèrent, l’heure venue, dans la Résistance. Ce livre ne retrace ni l’histoire de l’antiracisme ni celle de l’antisémitisme ; il est l’histoire du passage de l’un à l’autre.
Les principaux chefs de la Collaboration ont traversé, chacun à sa manière, une phase de dénonciation de la haine antijuive ; beaucoup furent même militants de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA, l’ancêtre de la LICRA). Réciproquement, de nombreux résistants, et non des moindres, sont originaires d’une extrême droite nationaliste qui, dans les années 1930, fut fertile en prises de positions hostiles aux Juifs. C’est ce phénomène paradoxal que Simon Epstein décrit puis analyse, en s’appliquant aussi à démonter l’occultation dont ces chassés-croisés, déroutants certes mais significatifs, ont fait l’objet dans les mémoires françaises.
Biographie de l’auteur
Économiste et historien, Simon Epstein vit à Jérusalem depuis 1974. Auteur de plusieurs ouvrages sur le racisme et l’antisémitisme, il a publié, en 2001, un livre remarqué sur Les Dreyfusards sous l’Occupation.
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