20/09/2013
Jacques Sapir : Euro, de la « monnaie unique » à la « monnaie commune » ?
[Extraits] (Lire l'article COMPLET)
Une dissolution de la zone Euro ne serait pas une « catastrophe », mais au contraire une solution salvatrice pour l’Europe du Sud et la France. C’est ce que montre l’étude « Les Scénarii de Dissolution de l’Euro », publiée au début du mois de septembre (4). On peut y lire, suivant les différentes hypothèses étudiées, non seulement l’effet très bénéfique des dévaluations sur l’économie française, mais aussi sur celles des pays aujourd’hui ravagés par la crise, comme la Grèce, le Portugal ou l’Espagne.
Bien entendu, suivant les hypothèses retenues, à la fois sur le caractère plus ou moins coopératif de cette dissolution mais aussi sur la politique économique suivie, les estimations de la croissance divergent. Au pire, il faut s’attendre une croissance cumulée de 8% la troisième année après la fin de l’Euro et au mieux une croissance de 20%. Pour l’Europe du Sud, la croissance cumulée est en moyenne de 6% pour l’Espagne, de 11% pour le Portugal et de 15% pour la Grèce dans l’hypothèse la plus défavorable pour ces pays.
Une première leçon s’impose alors : la dissolution de la zone Euro ramènerait la croissance dans TOUS les pays d’Europe du Sud et provoquerait une baisse massive et rapide du chômage. Pour la France, on peut estimer la baisse du nombre de chômeurs de 1,0 à 2,5 millions en trois ans.
Par ailleurs, cela rétablirait l’équilibre des régimes de retraites et de protection sociale. Cette dissolution redonnerait à l’Europe du Sud sa vitalité économique, mais serait aussi profitable à l’Allemagne, car une Europe du Sud en expansion continuerait de commercer avec son voisin du nord après un réajustement des compétitivités. [...]
De la « monnaie unique » à la « monnaie commune » ?
Cette idée attire un certain nombre d’hommes (et de femmes) politiques. Et elle est loin d’être absurde, bien au contraire. En fait, une monnaie commune aurait dû être adoptée dès le début.
De quoi s’agit-il donc ? On peut imaginer que le système monétaire européen reconstitué que l’on aurait à la suite de la dissolution de l’Euro débouche sur une monnaie commune venant s’ajouter aux monnaies existantes, qui serait utilisée pour l’ensemble des transactions (biens et services mais aussi investissements) avec les autres pays. Les parités des monnaies participant à ce système vis-à-vis de la monnaie commune pourraient être révisées régulièrement.
Ceci donnerait à l’Europe à la fois la flexibilité interne dont elle a besoin et la stabilité vis-à-vis du reste du monde. Un « panier de monnaie » étant intrinsèquement plus stable qu’une monnaie seule, cette monnaie commune pourrait devenir à terme un puissant instrument de réserve, correspondant aux désirs exprimés par les pays émergents des BRICS.
La dissolution de l’Euro, dans ces conditions, signerait non pas la fin de l’Europe comme on le prétend mais bien au contraire son retour gagnant dans l’économie mondiale, et qui plus est un retour qui profiterait massivement, tant par la croissance que par l’émergence à terme d’un instrument de réserve, aux pays en développement d’Asie et d’Afrique.
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« Comment un flic ne devient-il pas raciste ? » (vidéo)
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19/09/2013
Lettre de Vladimir Poutine à la presse américaine
Article original en anglais ici et en russe la.
Moscou
Les récents événements autour de la Syrie m’ont incité à parler directement au peuple américain et à ses dirigeants politiques. Il est important d’agir ainsi à une époque où la communication entre nos sociétés est déficiente.
Nos relations sont passées par plusieurs étapes. Nous nous confrontions pendant la guerre froide. Mais nous avions été alliés pour nous défendre ensemble contre les nazis. L’organisation universelle des Nations Unies a alors été fondée pour éviter qu’une telle dévastation surgisse à nouveau.
Les fondateurs de l’ONU comprirent que les décisions sur la guerre et la paix devaient être prises par consensus uniquement et le veto des membres permanents du Conseil de Sécurité fut introduit avec l’accord des Américains dans la Charte des Nations Unies. Cette grande sagesse a permis de stabiliser les relations internationales pendant des dizaines d’années.
Personne ne souhaite que les Nations Unies subissent le destin de la SDN qui s’effondra faute d’un réel soutien. C’est possible si des pays influents court-circuitent les Nations Unie et entreprennent des actions militaires sans l’autorisation du Conseil de Sécurité. [...]
On n’assiste pas en Syrie à une bataille pour ou contre la démocratie mais à une guerre civile entre le gouvernement et l’opposition dans un pays multi-religieux. Il y a peu de militants de la démocratie en Syrie. Mais il y a pléthore de combattants d’Al Qaida et d’extrémistes de tout poil combattant le gouvernement. Le département d’Etat américain lui-même a désigné le Front Al Nusra et l’Etat islamique en Irak et au Levant comme des organisations terroristes. La guerre civile, alimentée par les armes étrangères livrées à l’opposition, est une des plus sanglantes au monde.
Les mercenaires des pays arabes qui combattent là et les centaines de djihadistes qui viennent des pays occidentaux, et même de Russie, sont une vraie préoccupation pour nous. Ne risquent-ils pas de revenir dans nos pays avec l’expérience acquise en Syrie ? Après tout, des extrémistes sont bien partis au Mali après avoir combattue en Lybie. C’est une menace pour nous tous.
http://alexandrelatsa.ru/2013/09/lettre-de-vladimir-pouti...
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Crise syrienne, François Hollande otage de Laurent Fabius
La crise syrienne a été l’occasion pour le ministre des Affaires Étrangères français de revenir sur le devant de scène.
Oublié depuis sa défaite aux primaires socialistes, il n’a jamais caché son mépris contre le Président de la République. En tant que ténor du Parti Socialiste, il s’est vu attribué le fauteuil du ministère des affaires étrangères. Cette fonction prestigieuse ne le soumet pas moins à François Hollande. Dans la Vème République, les Affaires Étrangères comme la Défense sont les domaines réservés du Président. Ce n’est pas Couve de Murville qui a marqué la diplomatie française, mais le Général De Gaulle. Il est évident que Laurent Fabius ne peut se satisfaire, ni de cette subordination, ni d’être relégué sur la scène publique française derrière les figures plus médiatiques du gouvernement actuel, comme Manuel Vals, Arnaud Montebourg ou Christine Taubira.
Sa stratégie pour exister, consiste donc à prendre lui-même les initiatives sur la Syrie, sans consulter le Président. François Hollande avait tenté au début d’adopter une ligne modérée, qui avait d’ailleurs été appréciée par Vladimir Poutine lors de sa visite à Moscou. En réponse, Laurent Fabius a adopté un positionnement exactement contraire, forçant le Président, par ses déclarations ahurissantes de violence et d’amateurisme, à lui courir après, pour ne pas avoir l’air de ne pas maîtriser les membres de son gouvernement, une fois de plus.
Laurent Fabius est responsable de la débâcle diplomatique de la France. Si la voie tracée par François Hollande lors de sa visite à Moscou avait été suivie, la France partagerait aujourd’hui avec la Russie, les lauriers que mêmes les ennemis de Vladimir Poutine sont contraints de lui tresser. Au lieu de cela, la position de Laurent Fabius, et sa stupide dernière proposition de résolution, ont fait basculer la diplomatie française dans le ridicule. Laurent Fabius, qui souhaitait revenir au premier plan, est désormais tenu à l’écart par John Kerry et Sergei Lavrov. Seule la servilité des journalistes français lui permet d’avoir encore une faible visibilité nationale. Si un remaniement ministériel doit avoir lieu, le Président français doit absolument changer son ministre des Affaires Étrangères, pour reprendre la main sur une des prérogatives essentielles d’un Président de la Vème République.
Élie Martin
http://www.realpolitik.tv/2013/09/crise-syrienne-francois-hollande-otage-de-laurent-fabius/
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17/09/2013
Le Bloc Identitaire lance la campagne : se défendre n'est pas un crime !
Jacques Blondel, tué à Marignane en pourchassant des braqueurs, était un “héros”. Le Ministre de l'Intérieur n'a pas renouvelé son jugement à propos de Stephan Turk, le bijoutier niçois qui a abattu un de ses agresseurs.
Pourtant, Stephan Turk est un Jacques Blondel qui a réussi.
Défendre son commerce, défendre sa famille, défendre son foyer ne sont pas des crimes. La faillite totale de l'Etat dans son devoir de protection des Français ouvre le droit légitime pour ses derniers à l'autodéfense.
Quand on n'est plus défendu, on se défend soi-même. Ou on ne mérite plus le nom d'homme libre.
C'est dans ce contexte que le Bloc Identitaire lance sa campagne : “Oui à l'autodéfense” ! Oui à la protection des biens et des personnes.
Autocollants et affiches disponibles : http://www.bloc-identitaire.com/produit/31/oui-autodefense-autocollants
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"La Syrie est punie, car elle a refusé de faire la paix avec Israël" (Shimon Pères)
Le président israélien, Shimon Pères, a déclaré que la Syrie est sanctionnée du fait de son refus de faire la paix avec Israël. Il a ajouté, selon des déclarations relayées par la radio israélienne citée par le site almasryalyoum, que "la conclusion d’un accord de désarmement chimique en Syrie sous la menace d’une opération militaire, doit représenter une leçon pour les dirigeants de l’Iran également."
Selon ses dires, "la Syrie subit jusqu’à ce jour une punition, car elle a refusé de conclure la paix avec Israël, à l’issue de la guerre d’octobre".
Pères a accusé le président syrien, Bachar al-Assad, d’avoir provoqué "une catastrophe pour son pays, avec l’effusion du sang de ses enfants, la déportation de centaines de milliers d’entre eux et l’effondrement de son économie".
via Alterinfo.net
En complément:
Roland Dumas: " La guerre en Syrie, c'est pour Israël "
12:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Alexandra Asli, soeur du braqueur tué à Nice: "Nous avons été élevés ainsi, dans le respect de la justice"
La famille d’Anthony Asli, le malfaiteur de 18 ans tué mercredi par le bijoutier de Nice, s’est constituée partie civile. Pour la première fois, Alexandra Asli, la sœur aînée de la victime, s’exprime.
Le Figaro – Que vous inspire ce mouvement de soutien au bijoutier ?
Alexandra Asli – Je ne comprends pas comment on peut le considérer comme un héros alors qu’il a tué mon frère. On nous téléphone à la maison pour nous insulter, on poste des choses horribles sur Facebook, on fait la fête place Masséna alors que mon frère est toujours sur la table d’autopsie. C’est indécent.
Faites-vous confiance à la justice ?
Oui, nous avons même appelé les jeunes au calme. Si on l’avait voulu, cela aurait pu vraiment dégénérer. Mais nous avons été élevés ainsi, dans le respect de la justice. [...]
En complément:
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14/09/2013
L'image du jour
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
12/09/2013
Liberté pour les prisonniers politiques incarcérés en France: manifestation à Paris le 14 septembre à 14H
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Dessin du jour
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |