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10/04/2012

"J'ai un fils de 19 ans qui va voter Marine Le Pen" (RMC)

 

Source: RMC

09/04/2012

Sarkozy et l’immigration : une opinion à géométrie variable (2005-2010)

« L’immigration est aussi une chance pour aujourd’hui, car je veux dire ma conviction qu’un pays fermé et replié sur lui-même, c’est un pays sclérosé. » – Nicolas Sarkozy




Source: Le Monde via fdesouche.com

Paris et son nouveau métro à la fin des années 50

 

Source: Fdesouche.com

08/04/2012

Dieudonné s'exprime sur LCP, à l'occasion de la sortie de son film "L'antisémite"



Source: LCP via Fdesouche.com

Bisphénol A, phtalates et autres perturbateurs endocriniens: le spermatozoïde, espèce menacée

La qualité du sperme humain décline à grande vitesse. Jusqu'à quand ?

Grossi 4 000 fois, un spermatozoïde sain.

Grossi 4 000 fois, un spermatozoïde sain. © Photos Researchers / Phaine


Par Violaine de Montclos  (Le Point)

Il se souvient aujourd'hui de sa surprise, de l'acharnement avec lequel, en 2008, son équipe et lui ont refait les tests, vérifié les calculs, inlassablement, avant d'oser soumettre leurs travaux à publication. René Habert, professeur de physiologie de la reproduction à l'université Paris-Diderot, vient alors avec son équipe de recherche de l'Inserm et du CEA d'exposer des testicules humains aux effets du MEHP. Le MEHP est un dérivé de phtalate présent dans un grand nombre de produits d'usage quotidien - rideaux de douche, tissus synthétiques, gobelets et bouteilles en plastique, gants, bottes, sprays, colles -, dont on connaît déjà l'effet négatif sur la capacité de reproduction du rat. On suspecte, mais on n'en a pas encore la preuve, qu'il est également toxique pour la reproduction humaine, et cette équipe est alors la seule au monde à pouvoir le dire : grâce à une collaboration inédite avec l'hôpital Béclère, René Habert travaille en effet sur des testicules humains prélevés sur des foetus issus d'IVG. Mis en culture in vitro, les organes survivent une semaine. Or, sur ceux que l'on expose à une concentration de MEHP comparable à l'exposition humaine, les dégâts sont spectaculaires : en trois jours, les testicules perdent 20 % de leurs cellules germinales. Autrement dit, 20 % des cellules à partir desquelles, à la puberté, l'homme pourra produire des spermatozoïdes...

Pour la première fois, l'effet d'une substance chimique sur la capacité de l'espèce humaine à se reproduire est démontré de façon expérimentale. "Et nous n'avons pu le mesurer que sur trois jours, dit Habert. Alors qu'une femme enceinte est évidemment exposée au MEHP, et son enfant avec elle, durant toute sa grossesse." L'étude, publiée en 2009, est un nouveau coup de tonnerre dans le monde des spécialistes de la reproduction qui se trouve ébranlé, depuis le milieu des années 90, par l'une des découvertes sans doute les plus alarmantes de toute l'histoire de la biologie et de la médecine : le sperme humain, la qualité et la concentration de ses spermatozoïdes, serait en train de décliner. À toute allure.

On a d'abord eu du mal à y croire. Lorsqu'en 1992 les chercheurs danois Niels Skakkebaek et Elizabeth Carlsen publient dans le British Medical Journal les résultats effrayants d'une première analyse sur le sujet, ils se heurtent à un scepticisme général. L'équipe danoise a passé au crible une soixantaine d'articles, publiés de 1938 à 1990, portant sur l'analyse du sperme de 15 000 hommes issus de différents pays, essentiellement d'Amérique et d'Europe du Nord. Résultat : durant cette période, la concentration en spermatozoïdes serait passée en moyenne de 113 millions par millilitre à... 66 millions. Soit une baisse, en cinquante ans, de près de 50 %.

Anormal

Personne ne veut admettre ce déclin spectaculaire : on critique la méthode, on polémique, et, pour clore le débat, l'étude est finalement soumise à une épidémiologiste américaine mondialement reconnue, Shanna Swan. Celle-ci enrichit la littérature scientifique de 40 publications supplémentaires, utilise une méthode statistique inattaquable et... confirme le verdict.

À Paris, ce sont les médecins du Cecos - Centre d'étude et de conservation du sperme et des oeufs humains -, peu convaincus par l'étude de Shakkebaek, qui décident pour la contredire d'examiner la qualité du sperme de leurs donneurs, dont ils conservent, depuis vingt ans, les caractéristiques précises. Et, là encore, c'est la stupeur. Depuis 1973, non seulement le pourcentage de spermatozoïdes mobiles et de morphologie normale a nettement chuté, mais leur concentration baisse en moyenne de 2 % par an. À âge égal, plus les Parisiens sont nés récemment, moins bonne est la qualité de leur sperme... Au Cecos de Tours, en 2009, une étude rétrospective démontre également que la moyenne de spermatozoïdes par éjaculat a décliné de 100 millions en trente-six ans et que le pourcentage de spermatozoïdes mobiles a baissé de 20 %. Et partout dans le monde les études rétrospectives qui se multiplient depuis les années 90 confirment, pour beaucoup, cette réalité angoissante : l'homme d'aujourd'hui, dans certaines régions du monde, produit deux fois moins de spermatozoïdes que son père et que son grand-père...

Il s'est donc passé quelque chose. Mais quoi ? Impossible d'imputer un déclin aussi rapide à des facteurs génétiques. On s'intéresse donc aux facteurs environnementaux. D'abord parce que l'on découvre que la qualité du sperme varie de façon radicale d'une ville à l'autre : nettement moins bonne à Columbia qu'à Minneapolis, à Copenhague qu'à Turku, à Toulouse qu'à Paris, différences qui plaident en faveur d'un effet du milieu. Ensuite parce que, au moment même où les spécialistes de la reproduction humaine s'alarment, les observateurs de la faune sauvage découvrent aussi, effarés, que plusieurs espèces sont en train de se féminiser. Jeunes alligators mâles ayant un taux de testostérone anormalement bas et un pénis anormalement petit, grenouilles en train de devenir hermaphrodites, oiseaux, tortues, poissons présentant des organes sexuels atrophiés et un déclin notable de leur fertilité, quand l'espèce n'est pas tout bonnement en train de s'éteindre. Or, chaque fois, l'environnement naturel de ces animaux est ou a été par le passé contaminé par des molécules chimiques issues de l'industrie et de l'agriculture. "Ce qui est fascinant, dit Bernard Jégou, biologiste de la reproduction et président du conseil scientifique de l'Inserm, c'est que, brutalement, les spécialistes de multiples disciplines, épidémiologistes, observateurs de la faune, andrologues, toxicologues, ont convergé vers le même constat..." Et c'est un constat effrayant : parmi les dizaines de milliers de substances chimiques introduites dans notre environnement et auxquelles nous servons tous de cobayes, hommes et animaux, depuis près d'un siècle, certaines perturbent le rôle des hormones et modifient, notamment, les conditions nécessaires à la masculinisation des espèces... Ce sont les perturbateurs endocriniens.

Survie

Chez l'homme, d'autres signes révèlent qu'il est en train de se passer quelque chose d'anormal. Une augmentation de 400 % du cancer du testicule en soixante ans et un boom inquiétant des malformations génitales du petit garçon à la naissance. Niels Skakkebaek, le premier à avoir tiré la sonnette d'alarme, est convaincu que ces deux symptômes sont liés au déclin du sperme et font partie d'un même syndrome, le TDS, ou syndrome de dysgénésie testiculaire. Lors de la vie foetale a lieu un processus délicat, la formation des testicules et la fabrication d'hormones, notamment la testostérone, capables de modifier le "programme de base" déjà en place, qui est féminin. Et c'est ce processus, grâce auquel le foetus devient mâle, qui serait bouleversé par les substances chimiques auxquelles est exposée la mère durant la grossesse.

La théorie du syndrome de dysgénésie testiculaire ne fait pas encore l'unanimité au sein de la communauté scientifique, et, à vrai dire, la recherche sur les perturbateurs endocriniens et la toxicologie de la reproduction n'en est qu'à ses balbutiements. Il faut établir d'urgence si le déclin du sperme se poursuit et est amené à se poursuivre. Comprendre les effets des 500 molécules susceptibles de perturber notre système hormonal. Mettre en place un vaste processus de surveillance de la fertilité humaine, pour le moment inexistant ou presque. Bref, le chantier est immense et l'enjeu évidemment crucial. Ce sont les mères qui sont exposées, ce sont les enfants qui, plus tard, en paieront le prix et, partout dans le monde, des équipes de scientifiques tentent de gagner cette course contre la montre pour les générations futures. Pourtant, en France, les crédits ont été brutalement coupés : "Plus de la moitié des budgets alloués à la recherche en santé environnementale ont été supprimés en 2012, s'insurge Bernard Jégou. C'est un immense gâchis. Nous avons en France, dans le domaine de l'étude du sperme et de la reproduction, un savoir-faire extraordinaire. Mais plus d'argent." Le montant des crédits alloués pour sept ans au programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens ? Environ 5 millions d'euros... "Il y a un très grand décalage entre le besoin urgent de connaissance et les moyens mis en place par les pouvoirs publics", regrette l'épidémiologiste environnemental Rémy Slama, président du conseil scientifique de ce programme.

La mauvaise qualité spermatique a en effet peut-être déjà des répercussions sur le délai nécessaire aujourd'hui aux couples pour concevoir et sur les demandes, on le sait, de plus en plus nombreuses d'assistance médicale à la procréation. Aujourd'hui, en France, de 20 à 25 % des couples qui commencent une recherche de grossesse n'auront rien obtenu au bout d'un an. Un couple sur sept consulte parce qu'il ne parvient pas à avoir d'enfant. Et un couple sur dix est traité pour infertilité. L'explication est d'abord l'âge de plus en plus avancé des femmes lorsqu'elles tentent une première grossesse. Mais la baisse de la concentration spermatique pourrait aussi avoir déjà des conséquences. Au-dessous de 40 millions de spermatozoïdes par millilitre, on sait que la conception d'un enfant commence à être compliquée, que le délai sera long. Nous sommes encore en France à plus de 60 millions. "Mais, si la moyenne a baissé, cela signifie statistiquement que le nombre d'hommes qui se trouvent au-dessous de 40 millions a augmenté", précise Rémy Slama. Certes, grâce aux progrès de la médecine, il suffit aujourd'hui d'un seul spermatozoïde pour concevoir un embryon. Mais en laboratoire. À condition de recourir massivement à l'assistance médicale à la procréation, la survie de l'espèce humaine, même si le sperme continue de décliner, n'est donc pas réellement menacée. Mais peut-on accepter que la science prenne peu à peu le relais de la procréation naturelle, connaissant le tribut psychologique que paient les couples y ayant recours et le coût économique qu'elle représente pour la société ?

Précautions

Tant que la recherche n'aura pas acquis de certitude, c'est donc aux pouvoirs publics de protéger les populations. Au niveau européen, la nouvelle et indispensable réglementation des produits chimiques contraint enfin l'industrie à fournir des preuves qu'elle n'avait jusqu'ici jamais données : celles de l'innocuité des substances qu'elle commercialise. Mais le processus d'enregistrement est long et il pèche surtout par un défaut majeur : les molécules sont testées une à une, alors que la majorité des chercheurs pointent de très probables effets "cocktail", puisque nous sommes évidemment exposés à des centaines de molécules en même temps. Alors certains pays, comme le Danemark, qui enregistre des baisses record de concentration spermatique, ont décidé de ne plus attendre pour mettre en garde les femmes. Durant la grossesse et l'allaitement, les Danoises se voient déconseiller, au même titre que la cigarette ou l'alcool, les cosmétiques, les sprays, les teintures pour cheveux et le contact avec la peinture. Un niveau minimal de précautions, dont on comprend mal pourquoi il n'est pas déjà imposé en France.

Pour avoir de ses yeux vérifié la toxicité affolante d'un produit comme le MEHP, le professeur René Habert s'insurge contre le laxisme des pouvoirs publics. "Roselyne Bachelot avait promis qu'un logo "non recommandé aux femmes enceintes et aux jeunes enfants" serait apposé sur les produits susceptibles d'être nocifs, dit-il. La mesure était simple à mettre en place. Elle avait été annoncée en 2008." Quatre ans plus tard, il ne s'est toujours rien passé.


 

Source: Le Point

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Mélenchon ou le mythe du troisième homme

LYON (Reuters) - Marine Le Pen a ironisé samedi sur le "mythe du troisième homme" de la campagne présidentielle et Jean-Luc Mélenchon, qu'elle a qualifié "d'idiot triplement utile".

La candidate du Front national a souligné que le troisième homme s'était longtemps appelé François Bayrou, son adversaire centriste, mais que comme "il n'était pas crédible", le système en avait "trouvé un autre" : le leader du Front de gauche.

"Jean-Luc Mélenchon, l'idiot triplement utile", a-t-elle dit lors d'un meeting à Lyon, devant plus de 3.000 sympathisants.

Pour la chef de file du FN, le candidat du Front de gauche est d'abord "l'idiot utile de François Hollande puisqu'il permet de se défouler au premier tour avant d'espérer voter au second tour pour le candidat socialiste".

"Mais il est aussi l'idiot utile de Nicolas Sarkozy, puisqu'il affaiblit Hollande au premier tour, permettant au candidat UMP d'espérer créer une dynamique pour le second", a-t-elle ajouté.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon est "l'idiot utile de François Hollande et de Nicolas Sarkozy réunis puisqu'il trompe des électeurs qui croient s'attaquer au système en votant pour lui", a ajouté Marine Le Pen.

A deux semaines du premier tour, Marine Le Pen a été devancée dans plusieurs sondages par le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon qui lui dispute la troisième position dans les intentions de vote.


Source: Yahoo / Reuters

07/04/2012

« Je voudrais être prioritaire dans mon pays »

« Citoyen ou étranger », Arte, 3 avril 2012 – Extraits (3 minutes)



Intégralité du reportage ICI.


Source: Arte via Fdesouche.com

Un militant israélien de la paix violemment expulsé d’un rassemblement parisien des « amis d’Israël »

Agressé lors d’une réunion des « Amis d’Israël » par des militants de la Ligue de défense juive, Ofer Bronstein, président du Forum international pour la paix au Proche-Orient, dénonce la lenteur des institutions juives à dénoncer ces agissements.

http://img842.imageshack.us/img842/254/1726314.jpg

Ofer Bronstein est un vétéran de la paix entre Israël et les Palestiniens. Ancien conseiller du vice-Premier ministre travailliste Fouad Ben Eliezer à l’époque de la négociation des accords d’Oslo, il faisait partie de la délégation officielle israélienne lors de leur signature à Washington en 1993. Bronstein est né en Israël et vit à Paris. Il a une particularité :

jouissant de la double nationalité française et israélienne, il est aussi détenteur d’un passeport diplomatique palestinien que lui a remis le président Mahmoud Abbas en personne.

C’est un document largement honorifique mais Bronstein y accorde une importance symbolique.

Il avait été convié au premier congrès des « Amis français d’Israël » organisé le mardi 3 avril dans la salle parisienne de la Mutualité, à l’initiative des groupes d’amitié parlementaires France-Israël à l’Assemblée nationale et au Sénat, avec le concours de la Fondation France-Israël et du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

Dès son arrivée, il est pris à partie par une douzaine de militants de la Ligue de défense juive qui le frappent au visage, le traitent d’ »assassin », lui reprochent sa proximité avec celui qu’ils appellent : « le docteur ès négation de la Shoah Abbas », et le somment de « quitter la France » en semblant même lui imputer en partie la responsabilité de la tuerie de l’école juive de Toulouse.

L’incident s’est produit devant de nombreux représentants de la communauté juive, dont le Crif, qui n’ont pas réagi. Bronstein est alors prié de quitter le rassemblement par le service d’ordre. (…)

France 24 via Fdesouche.com

06/04/2012

Sarkozy et le métissage : « Il faut accepter de changer » (2008)

 

Réaction de Marine Le Pen :

Doctrine de métissage d’Etat : le chef de l’Etat propose la dilution de l’identité française

Avec un aplomb insensé empreint d’un racisme antifrançais quasiment assumé qui supposerait la consanguinité des Français (discours du 17 décembre 2008), le Chef de l’Etat appelle au «métissage d’Etat » qu’il opposerait au communautarisme. Certes, si le métissage peut-être un choix affectif personnel, il ne peut devenir comme le veut Nicolas Sarkozy une doctrine d’Etat, sauf à apparaître comme un « négatif » des pires politiques raciales totalitaires du 20ème siècle.

Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, appelle les Français à s’opposer aux fossoyeurs de leur identité. Le pendant du communautarisme n’est en aucune manière, comme le prône Nicolas Sarkozy, une politique fondée sur une doctrine de « métissage d’Etat » mais sur la volonté de restaurer et de promouvoir l’identité française.

source

via Fdesouche.com

Essonne: une femme tuée d'une balle dans la tête par un tireur en deux-roues

La femme blessée par balle jeudi à Grigny (Essonne), par un tireur qui s'est enfui à bord d'un deux-roues, est décédée jeudi soir, a-t-on appris auprès du parquet d'Evry.

Dans l'après-midi, un homme a visé cette femme, âgée de 47 ans, alors qu'elle se trouvait dans le hall de son immeuble. Il s'était ensuite enfui à bord d'un deux-roues.

Elle avait été transportée "vivante à l'hôpital mais dans un état très critique", avait indiqué jeudi après-midi la procureure de la République d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau.

D'après une source policière, la victime s'est fait tirer dessus dans l'après-midi, lorsqu'elle se trouvait dans le hall de son petit immeuble où elle élève seule son fils de 18 ans. Trois balles de calibre 7,65 mm ont été tirées, a-t-on précisé.

Son agresseur est ensuite remonté sur sa motocyclette et s'est enfui.

La police scientifique s'activait en début de soirée dans le hall du bâtiment de quatre étages à quelques centaines de mètres de l'autouroute A6, au bout d'une allée bordée d'espaces verts, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un attroupement s'est formé mais les badauds étaient tenus à distance par des CRS.

Près de la famille de la victime, Anis, qui habite le quartier, observe la scène et tient son VTT par le guidon. Il peine à réaliser: "Tout le monde est choqué. C'est travail, maison, elle s'occupe de son fils. Elle travaille à l'aéroport d'Orly". Selon lui, le tireur est "certainement quelqu'un qui n'habite pas ici. Tout le monde se connaît, c'est un petit village".

A côté de lui, Louisa dit aussi qu'elle "n'arrive pas à comprendre".

"J'étais hier à une réunion du conseil de voisinage. Elle ne se sentait pas menacée. C'est une personne normale, simple et sans histoire", témoigne-t-elle.

Djaihda, qui habite elle aussi à la Grande-Borne et dit connaître la victime depuis 1982, la décrit comme "une femme travailleuse (qui) élève son fils toute seule, depuis que le père (de l'enfant) est mort".

D'après les habitants, le drame est survenu vers 15H30

"D'habitude il y a du monde qui s'asseoit sur le banc, qui discute. Aujourd'hui, comme par hasard, il n'y avait personne. Ca me fait mal au coeur. Chaque jeune a peur (que) sa mère se fasse tirer dessus", déplore Djaihda.

Le 17 mars, un homme de 81 ans avait été tué d'une balle dans la tête dans le hall de son immeuble de Ris-Orangis, une commune riveraine de Grigny.

La police judiciaire de Versailles a été chargée de l'enquête.

Source: Yahoo