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28/03/2015

Le tweet du jour

 

Les Etats-Unis ont menacé l'Allemagne de sanctions si elle accueillait Edward Snowden

Lors d'une manifestation en Allemagne en soutien à Edward Snowden.

Les Etats-Unis ont menacé de suspendre leur collaboration avec les services allemands en matière d'antiterrorisme si le pays accueillait le lanceur d'alerte Edward Snowden, révèle Glenn Greenwald, auteur des premiers articles sur le système de surveillance de masse de la NSA.

D'après M. Greenwald, le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, lui a expliqué que son gouvernement avait reçu un avertissement très clair de la part des Etats-Unis : en cas d'accueil d'Edward Snowden, « ils nous ont dit qu'ils cesseraient de nous alerter sur les menaces d'attentats qu'ils détectaient », a dit Sigmar Gabriel.

En Allemagne, où les documents Snowden ont notamment révélé le fait que le téléphone portable de la chancelière Merkel avait été mis sur écoute par les services américains, un mouvement en faveur de l'asile pour le lanceur d'alerte a donné lieu à plusieurs manifestations. Edward Snowden est toujours en Russie, où il bénéficie pour la deuxième année consécutive d'un permis de séjour. Les pays européens avaient tous refusé de l'accueillir. Après avoir passé près d'un mois dans l'aéroport de Moscou, Edward Snowden, a finalement obtenu l'autorisation de rester en Russie.

Le Monde

Les Papous minoritaires en Papouasie

Le président indonésien Joko Widodo, investi en octobre 2014, a été présenté comme un homme d’ouverture, un sentiment renforcé par la libération de deux journalistes français arrêtés en Papouasie. Mais leur accompagnateur papou, lui, risque la prison à vie, et son avocate est menacée de mort. Plus encourageante est la volonté de concorde entre les indépendantistes papous pour dénoncer les massacres.

par Philippe Pataud Célérier, février 2015

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Cette région indonésienne a plusieurs noms employés indifféremment : Nouvelle-Guinée occidentale, Papouasie et Papouasie occidentale. Ces deux derniers servent aussi à désigner les provinces administratives.

 

Mains chaleureuses et figure avenante, M. Mote ne cache pas son désarroi en foulant le sol parisien pour rencontrer des organisations non gouvernementales (ONG) françaises : « En empoisonnant John Haluk, on me coupe les deux jambes. » L’homme n’était pas seulement son ami, il était aussi le soutien financier des principaux dirigeants papous réfugiés à l’étranger. « C’est grâce à lui que je pouvais mener ma mission : dénoncer toutes les exactions commises sur les populations par la police et les militaires indonésiens ; informer les médias sur ce génocide qui ronge la Papouasie depuis plus de cinquante ans. »

Génocide ? « En Papouasie, colonisée depuis 1969, les Papous sont aujourd’hui minoritaires sur leurs terres natales. Ils devraient représenter moins de 15 % de la population en 2030, contre 96 % en 1971 », précise M. Mote, ancien journaliste au Kompas.

Au sein du plus grand média indonésien de presse écrite, il pouvait parler de tout, sauf de la Papouasie, dont il était pourtant le responsable de bureau. Il a fallu attendre la chute de Suharto — et avec elle la fin de trente années de dictature (1967-1998) particulièrement sanglantes — pour que les Papous commencent enfin à espérer.

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Etats-Unis: les Appalaches décapitées par les marchands de charbon

Malgré le boom du pétrole et du gaz de schiste, le charbon demeure la principale source d’énergie aux Etats-Unis. Pour en accroître la production, les compagnies minières privilégient désormais l’exploitation à ciel ouvert en arasant les sommets à l’explosif. Ce procédé, très utilisé dans les Appalaches, a des conséquences environnementales désastreuses.

par Maxime Robin, février 2015

L’après-midi du 5 avril 2010, une puissante boule de feu se propage dans les galeries de l’Upper Big Branch, une mine de charbon de la Coal River Valley, en Virginie-Occidentale. Des dizaines d’hommes sont pris au piège. Tandis que les camions-satellites de Cable News Network (CNN) sont dépêchés, le président Barack Obama intervient à la télévision. Cette vallée encaissée, jalonnée de villages quasi fantômes, où l’eau du robinet a l’odeur du diesel, devient le cœur du cyclone médiatique américain. Le macabre suspense prend fin au bout de quelques jours : le bilan définitif s’établit à vingt-neuf morts.

Deux stèles ont été construites à la mémoire des disparus. L’une, taillée dans le granit, représente vingt-neuf silhouettes se donnant l’accolade. Financée par l’industrie, elle est dédiée à « tous les mineurs blessés, malades, ou morts au travail ». L’autre mémorial, moins ostentatoire, est visible sur le lieu même du drame : vingt-neuf casques et autant de couronnes de fleurs. Sur le sol, un message tracé à la craie par un habitant, comme un cri : « Dieu bénisse le charbon. »

Quatre ans et demi ont passé depuis l’explosion. Le 20 novembre 2014, M. Donald Leon Blankenship, qui de 1989 à 2010 dirigea Massey Energy — la plus grande compagnie minière des Appalaches —, assiste à l’audience préliminaire de son procès à la cour criminelle de Beckley. Une enquête fédérale l’accuse d’être directement responsable de la tragédie, par négligence et appât du gain. Pour économiser de l’argent, les boyaux de la mine n’étaient pas ventilés. En cas de visites-surprises d’inspecteurs, un code avait été mis en place entre les mineurs pour dissimuler les infractions. Selon l’enquête, l’alerte était donnée par le gardien de la porte d’entrée aux contremaîtres en surface. Prévenus par téléphone, les mineurs suspendaient alors la production et bricolaient en toute hâte un pseudo-système de ventilation. « On avait une heure et quart pour se mettre aux normes », a expliqué un ancien de la mine à la radio publique américaine  (...)

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Une motarde justicière de l’environnement

Une vidéo amusante et plaisante d’une motarde (téméraire) moscovite qui rend justice aux ennemis de notre environnement :

Contre-Info

 

Le refoulement de migrants vers le Maroc légalisé par l’Espagne

La législation espagnole en matière de migration vient d’être réformée. Le refoulement « à chaud » des personnes escaladant les barrières de Sebta et Melilia est maintenant légal.

Plusieurs lois judiciaires très controversées ont été adoptées le 26 mars par la deuxième chambre du parlement espagnol. L’une d’entre elles, la  loi organique de sécurité citoyenne, appelée aussi « loi bâillon » par ses détracteurs, donne plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, afin de limiter fortement le nombre et l’ampleur des manifestations. Mais un article de cette loi pourrait avoir des répercussions directes sur le Maroc puisqu’il concerne le sort réservé aux migrants qui tentent d’entrer dans les enclaves espagnoles de Sebta et Melilia. En effet, il donne le droit aux forces de l’ordre d’expulser les sans-papiers qui tentent d’escalader la barrière séparant l’Espagne du Maroc, « à chaud » avant même qu’ils aient pu déposer une demande d’asile. Ce renvoi à la frontière existait déjà dans la pratique mais devient maintenant légal. [...]

source

Sarkozy: «Avec Marine Le Pen, c'est physique! Je la déteste... Elle est épaisse»

LE SCAN POLITIQUE - Selon des propos rapportés au Point, le président de l'UMP dit «détester» son adversaire du FN et «revendique le délit de sale gueule».

Depuis le soir des résultats du premier tour des départementales, tous les coups sont permis. Et Nicolas Sarkozy ne s'en prive pas: après s'en être pris à Alain Juppé et à François Bayrou, c'est désormais la présidente du Front national qu'il a dans son viseur. Et il convoque pour cela le registre de l'attaque physique.

L'hebdomadaire Le Point en kiosque ce jeudi révèle des propos que Nicolas Sarkozy aurait tenus sur son adversaire Marine Le Pen. «Avec Marine Le Pen, c'est physique! Je la déteste... Elle est épaisse», aurait-il lâché. L'ancien chef de l'État, toujours cité par Le Point, s'en serait pris ensuite à la voix de l'eurodéputée: «Cette voix éraillée... On dirait un soudard!» «Je revendique le délit de sale gueule. Avec son père, c'était différent. Marine Le Pen, c'est son père, la culture en moins», aurait ajouté le patron de Vaugirard.

Pour Marine Le Pen, Sarkozy et Valls ont le «même look»

Le maire de Bordeaux en prend encore une fois pour son grade. Selon Nicolas Sarkozy, face à Alain Juppé lors d'une élection présidentielle, le FN augmenterait de 15%. «Marine Le Pen me tape dessus parce que la vérité, c'est que je lui mets 10 points dans la figure», se targue le chef de file de l'UMP.

En février, c'est le propre père de Marine Le Pen qui avait invoqué des arguments physiques à son propos. Alors que Jean-Marie Le Pen souhaite que sa fille soit candidate dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie pour les élections de décembre, il l'avait complimentée dans un registre étonnant. «Marine colle bien à la région. Physiquement, elle a un côté ch'ti!», avait-il lancé, cité pas L'Obs.

Mercredi soir, à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a également utilisé la carte du physique pour attaquer Manuel Valls et Nicolas Sarkozy: «Même vocabulaire, même hargne, même agitation, même look. Ils pourraient faire des meetings communs, ils disent la même chose. On pourrait renommer l'UMPS le club du havane, puisqu'ils aiment fumer des gros cigares les pieds sur le bureau».

Le Figaro