Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2011

Dominique Jamet : “Est-il interdit de parler d’immigration en France ?”

L’extrême droite et la droite populiste responsables moraux des attentats d’Oslo? C’est ce qu’on peut lire dans plusieurs médias nationaux. Preuve qu’il est toujours difficile de parler sereinement d’immigration en France…

(…) Il n’est pas douteux que le carnage d’Oslo et les justifications qu’avance son auteur, mégalomane narcissique mais parfaitement conscient de ses actes et cohérent dans son délire, apportent une bouffée d’oxygène bienvenue au discours quelque peu fané des professionnels de l’antiracisme et des docteurs de l’angélisme.

L’occasion était trop tentante de ressortir du placard les amalgames les plus éculés et de confondre dans une même condamnation tous ceux qui, sur la base d’analyses, d’inquiétudes, d’intentions et de propositions bien différentes, ont tenu à un moment ou un autre des propos politiquement incorrects sur l’immigration et plus précisément sur la menace que l’Islam ferait peser sur notre culture et notre civilisation.

Comment une telle mutation, qui a d’ailleurs coïncidé avec le passage d’une société plus qu’à demi-rurale à une société urbanisée et qui a coïncidé avec la perte d’un certain nombre de repères anciens (l’Eglise, l’armée, la patrie, le drapeau, la famille traditionnelle) pourrait-elle ne poser aucun problème d’adaptation ?

(…)Et cela d’autant plus que l’immigration qui a modifié et modifie chaque jour le visage de la France n’est pas une immigration de proximité, géographique et ethnique, donc aisément assimilable, mais une immigration largement africaine et asiatique, principalement musulmane, démographiquement jeune et féconde, socialement pauvre, culturellement différente. Quel rapport avec le racisme ou l’antiracisme a le fait de s’interroger, très légitimement, sur les conséquences que l’immigration peut avoir en termes de niveau de vie, d’évolution des mœurs et de la culture, de sécurité et sur les nouvelles bases de l’identité nationale ? Nous sommes à un tournant, et  un tournant difficile, d’une histoire dix fois séculaire.

On peut évidemment regarder ailleurs. On peut évidemment n’en jamais parler et n’y jamais penser. On peut estimer que l’immigration est une chance pour la France. Mais la meilleure attitude consiste-t-elle à nier ou à affronter la réalité ?

Face à cette réalité, la classe politique installée – les deux grands partis de gouvernement – reste majoritairement sur la ligne qui a sépare la France d’en haut de la France d’en bas, et qui a coupé les élites bien portantes des masses bien souffrantes. Elle sait mieux que le peuple ce qui est bon pour le peuple, et n’aime pas que celui-ci se mêle de ses affaires. A l’inverse, ceux qui, à gauche comme à droite, exploitent les colères et les frustrations du peuple et lui murmurent à l’oreille ce qu’il a envie d’entendre peuvent être dits populistes, entendez démagogues. Mais est-il si choquant d’écouter le peuple, et de tenir compte de ce qu’il vit et de ce qu’il veut ? Le populisme est aussi un visage de la démocratie.

Atlantico et Fdesouche.com

28/07/2011

Quand Borloo et Estrosi étaient prêts à s’allier au FN

borloo.jpg

 

Jean-Louis Borloo et Christian Estrosi se présentent aujourd’hui comme des opposants résolus au FN. Mais, comme s’en amuse Jean-Marie Le Pen, ils n’ont pas toujours été aussi fermes.

L’Express et Fdesouche.com

 

Norvège : L’immigration est perçue comme un danger

Si tous les Norvégiens sont horrifiés par l’opération meurtrière d’Anders Behring Breivik, de plus en plus d’habitants de ce paisible royaume considèrent que l’immigration représente un danger pour les valeurs scandinaves. Plus de la moitié en effet des Norvégiens estime que la politique d’intégration fonctionne «assez ou très mal».

Les minorités se sentiront de plus en plus norvégiennes. La couleur, l’ethnie, la religion passeront au second plan. L’identité norvégienne sera renforcée». (Mehtab Afsar, secrétaire général du Conseil islamique de Norvège)

Depuis le milieu des années 1990, le pays a servi de refuge à des centaines de milliers d’immigrés, venus notamment de zones de conflit telles que la Somalie ou le Kurdistan. Ces derniers mois, la Norvège a accueilli 300 réfugiés libyens, plus que tout autre pays européen. Le nombre de Norvégiens issus de l’immigration a doublé en quinze ans. Il représente aujourd’hui près de 10 % de la population. Ce qui créé des tensions, pas tant sur le marché de l’emploi, dans ce pays riche qui ne connaît pas le chômage, mais au sein de la société.

À Oslo, le prénom le plus donné en 2010 a été Mohammed. «Les exigences (des musulmans) arrivent les unes après les autres : nourriture halal en prison, jours fériés religieux, cours de gym séparés, tempêtait, lors des dernières législatives, en 2009, Siv Jensen, la blonde présidente du Parti du progrès. Nous ne l’accepterons pas, car ce n’est pas de l’intégration. C’est autoriser certains groupes, des minorités, à décider de l’évolution de la société norvégienne.» Celle qui a fait de «l’islamisation rampante» un de ses chevaux de bataille, celle qui prônait alors «un grand nettoyage», a recueilli 23 % des voix, et a fait de sa formation populiste la deuxième du pays. […]

Le Figaro  et Fdesouche

Trois civils afghans tués par un soldat français

Le ministre de la défense, Gérard Longuet, a exprimé sa "très grande tristesse" pour les trois civils afghans tués par un militaire français qui a ouvert le feu sur leur véhicule, mais a défendu ses soldats. "C'est une voiture qui a refusé de s'arrêter à un check-point, en dépit des sommations répétées, et qui a fait en effet l'objet d'un tir de protection comme c'est la règle", a déclaré le ministre français à Rome.

victimes.jpg

Trois civils afghans, un homme, une femme et un enfant sont morts et trois autres blessés à la suite de ces tirs. Le drame a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, dans la province de la Kapisa.

Gérard Longuet a souligné qu'il s'agissait d'"un territoire sous contrôle militaire marqué par des opérations où, à de très nombreuses reprises, des attentats-suicides ont été commis par des véhicules fous se dirigeant vers des groupes militaires afghans ou de la coalition". "Nous sommes vis-à-vis de la population civile afghane très peinés de ce qui est un malentendu qui aurait été dissipé si la voiture avait respecté les règles de sécurité qui s'imposent à tout citoyen afghan contrôlé par un poste de police afghan renforcé par les soldats français", a ajouté le ministre de la défense.

Le 13 juillet, cinq soldats français avaient été tués dans un attentat-suicide, dans cette même province de la Kapisa, l'attaque la plus meurtrière pour l'armée française depuis l'embuscade d'Uzbin, qui avait fait dix morts dans ses rangs, en 2008.

 

Source: Le Monde

27/07/2011

L'Etat algérien finance l'immigration clandestine vers l'Europe

 "Hittistes" (jeunes aux chômage) à Alger.

 "Hittistes" (jeunes aux chômage) à Alger.

J’attends avec impatience l’accord de l’Ansej pour réaliser mon rêve : quitter ce pays !” Mourad, 22 ans, de Dar El-Beïda [commune située à 14 km au sud-est d’Alger], a déposé une demande auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) pour ouvrir une pâtisserie. Son but inavoué : récupérer l’argent et “acheter un visa pour partir d’ici : je veux faire mon avenir à l’étranger”. Et de l’argent, il y en a, surtout depuis que le président Bouteflika a ordonné que plusieurs mesures soient prises pour faciliter les micro-investissements : plafond du crédit sans intérêts revu à la hausse, extension des exonérations fiscales ou encore rééchelonnement dans le remboursement des crédits.

Selon le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, 15 000 crédits au profit des jeunes au­raient été octro­yés depuis janvier dernier dans le cadre de l’Ansej. Ce dispositif a-t-il permis pour autant de créer des emplois ? C’est là toute la question. “Vous savez, les jeunes profitent des dernières mesures d’apaisement prises par l’Etat pour se remplir les poches, avoue un haut responsable de l’Ansej. Rares sont les projets qui vont aboutir. La seule motivation des jeunes, c’est de décrocher le crédit bancaire pour partir à l’étranger.” Dans les couloirs de l’agence, nous avons croisé Sofiane, 27 ans, de Cheraga [quartier situé à l’ouest d’Alger]. “Je veux m’acheter une voiture et me payer un vo­yage en Turquie cette année. Je vais bientôt récupérer mon argent…” Les crédits octroyés chaque année dans le cadre de l’Ansej sont estimés à plus de 2 400 milliards de dinars pour “ne rien créer”, estiment de nombreux experts. “Lorsqu’elle était semi-autonome, l’Ansej était beaucoup plus performante et opérationnelle ; actuellement, elle est un instrument du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et régentée par Boughazi, le conseiller du président Bouteflika”, nous renseigne une source militaire. L’Ansej se résumerait donc à une caisse d’enregistrement dépourvue d’organe de contrôle, son rôle consistant à donner un accord à des projets fictifs. Comment s’opère alors le trafic ?

Blanchir de l’argent

Avant l’implication de gros barons de l’informel, les candidats de l’Ansej négociaient directement avec les fournisseurs qui leur signaient les factures pro forma nécessaires pour constituer leur dossier. Ces fournisseurs étaient généralement des petits commerçants. Une fois le chèque encaissé par le fournisseur – car la banque paie le fournisseur et non le candidat –, une partie du matériel commandé est livrée pendant que le reste est restitué sous forme d’espèces. Par exemple, un candidat fait une liste d’achats pour le lancement de sa pâtisserie : un frigo, des appareils électroménagers, un four, etc. Une fois la transaction effectuée, il récupère chez son fournisseur les appareils électroménagers et le frigo (des marchandises qu’il peut facilement écouler sur le marché), tandis que le prix du four sera récupéré en espèces. Le fournisseur, lui, prend le soin de majorer les prix. Depuis janvier dernier, plusieurs commerçants versés dans l’informel, flairant les bonnes affaires, se sont mêlés à ce très juteux business.

Leur méthode d’infiltration ? Ils engagent des intermédiaires et les envoient dans les agences Ansej pour proposer leurs services aux jeunes. “Quel type de dossier voulez-vous déposer ?” nous lance un jeune à l’entrée de l’annexe de l’Ansej de Dar El-Beïda. Issam a 31 ans, il travaille au noir pour un gros commerçant d’El-Hamiz. “Moi, je vous propose de monter un dossier pour ouvrir une boulangerie. Je m’occupe des factures pro forma, du local…”, nous explique-t-il en nous garantissant l’octroi d’un prêt au plus tard dans un mois. En contrepartie, Issam pose ses conditions. “Une fois le chèque encaissé, nous prenons 10 % du montant global de la transaction et nous récupérons aussi les extraits du registre du commerce”, tranche-t-il.

Mahmoud fait partie des clients d’Issam. Il a bénéficié de son crédit Ansej il y a un mois. “Issam m’a beaucoup aidé et j’ai récupéré mon argent en un temps record. J’ai acheté ma voiture et je compte passer mes vacances en Turquie”, nous révèle-t-il. A en croire les témoignages, ils sont nombreux à avoir eu recours aux services d’Issam. Mais que font-ils ensuite des extraits du registre du commerce ? Il ne nous en dira pas plus. La réponse se trouve chez cet autre intermédiaire de Hussein Dey [commune située à 5 km d’Alger]. “Ces extraits serviront à obtenir des marchés publics, la restauration dans les écoles, les casernes, les grandes sociétés. C’est une couverture que mon patron utilise pour ne pas être identifié et ça marche pour lui”, explique-t-il.

Via ce trafic, l’argent de l’informel se retrouve ainsi dans le circuit du transfert illicite de devises à l’étranger. Car le trafic ne s’arrête pas uniquement aux transactions fictives de vente et d’achat. Ces mêmes barons profiteraient de ce business pour masquer des transactions douteuses dans les affaires d’import – et pour blanchir de l’argent… “La plupart de ces personnes importent des conteneurs vides qui leur permettent de transférer de l’argent. Puis ils profitent des candidats de l’Ansej en leur établissant de fausses factures de produits importés. Une fois le chèque de la banque encaissé, ils fournissent à leurs clients de faux bons de livraison”, nous explique un douanier.

Des scènes de bousculades

A Oran [située dans le nord-ouest de l’Algérie, au bord de la Méditerranée, c’est la deuxième ville du pays], 90 % des demandes enregistrées au niveau de l’Ansej concerneraient… la création d’entreprises de location de voitures ! Les succursales sont prises d’assaut au quotidien, avec des scènes de bousculades. Parfois, des bagarres éclatent dès l’ouverture des bureaux devant les guichets de l’agence, à Canastel. Nous nous sommes rapprochés de Hamid, Sofiane et Rédha. Même dossier, mêmes motivations : la création d’une agence de location de voitures. “Je veux mon agence comme tout le monde. Presque tous mes amis ont bénéficié des crédits de l’Ansej pour lancer leur business”, avoue Sofiane. La mode n’est donc plus à l’ouverture de taxiphones et de kiosques multiservices. “Les jeunes d’aujourd’hui veulent frimer. D’une pierre deux coups, ils ouvrent une agence et friment avec une berline, le tout avec l’aide de l’Etat”, commente un haut responsable à la wilaya d’Oran.

A Mostaganem [ville du Nord-Ouest connue pour ses belles plages, c’est une destination touristique privilégiée au niveau local], le business se fait discrètement et à petite échelle. Ici, officiellement, certains jeunes sollicitent l’Ansej pour s’adonner à leur activité préférée : la pêche. Pour la plupart, ce sont des passeurs qui ont trouvé en l’Ansej un moyen pour réduire les coûts. Mohamed a récupéré son crédit pour l’achat de chalutiers mais… il n’en fait rien. “Je préfère passer commande pour m’acheter de petites barques et envoyer un maximum de jeunes en Espagne”, confie-t-il, sûr de lui. “J’ai beaucoup de réservations en ce moment et je n’avais pas les moyens de les satisfaire. Grâce à mon crédit Ansej, j’ai passé commande pour la construction de dix boti (barques)”, raconte le jeune passeur. Il n’est pas le seul.

“Vous n’allez pas nous dénoncer aux autorités ! Allah ghaleb [Dieu puissant], nous n’avons pas d’autres moyens pour gagner notre vie”, nous supplie Djilali, 32 ans, balafre à la joue et bras mutilé, avant de nous menacer. “Si je lis quoi que ce soit concernant cette affaire dans le journal, vous le paierez très cher.”

Source: Courrier International et El Watan

Alain Finkielkraut sur l’immigration et le métissage

(extrait d’une conférence donnée à l’Université de Varsovie le 28 juin 2011)

 

 

Source: Fdesouche.com

JT de France 2 : Un appel à tuer les Blancs dans un sujet sur le terrorisme

France 2, JT de 20H, 26/07/11

 

 

Les propos dont il est question dans cette vidéo ont apparemment été tenus en 2006. La page est encore disponible dans les archives du net à cette adresse : http://web.archive.org/web/20080606062515/http://my.nphot...

Extrait :
“Ces chiens de blancs”
“Nous savons tous de quoi sont capable ces enculés de blancs.Ils se sont enrichis sur notre dos.Ils n’ont pas hésité a tuer nos frères et soeurs,et mème nos enfants.Le régime nazis durant la seconde guerre mondiale illustre bien la cruauté de ces misérables. Pour lutter contre leur barbarie,nous devons prendre les armes et tuer ces chiens ou qu’ils soient dans le monde.”
“Je vous expose les mesures à prendre: .Solution 1: faire exploser des bombes dans les écoles des quartiers riches (priviliégier les écoles maternelles,l’impact médiatique ne sera que plus forte) .Solution 2:Répendre du gaz toxique et mortelle dans des lieux public a forte majorité blanche (metro,hotel,magasin,hopital,ect..) .Solution 3:Répendre un virus qui ne s’attaque qu’a ces chiens de blancs .Solution 4: faire exploser des bombes nucléaires dans des villes à forte majorité blanche.Solution 5:chacun des personnes de notre communauté devra tuer avec une arme (couteau ou fusil) dix blancs,c’est ce qu’on appel l’effet dominos”

 

Source: Fdesouche.com

 

26/07/2011

Mayotte (France...): les jeunes réclament des infrastructures (vidéo)

 

Source: Journal de Mayotte – 25/07/2011 et Fdesouche.com

 

PNF:

Mayotte, territoire africain et musulman départementalisé par Sarkozy, est-ce vraiment la France? Pourquoi rien ne fonctionne jamais en Afrique? Ne serait-ce pas la faute de ses habitants?

Qui casse et brûle les infrastructures publiques comme on le voit dans ce reportage? Les Français?

Bruno Gollnish : «Le FN a un rôle pacificateur»

Recueilli par Dominique Albertini

gollnisch.jpeg

  

Après le massacre d'Utoya, politiques et associations pointent la responsabilité des partis nationaux-populistes. Membre du bureau politique du Front National, Bruno Gollnisch dénonce une «manipulation» visant à salir son parti.

Craignez-vous que le profil du tueur d'Utoya, présenté comme nationaliste anti-islam, soit utilisé contre le Front National ?

J'ai bien vu la manipulation se profiler. Parmi les commentateurs de cette affaire, un certain nombre sont sincères, d'autres beaucoup plus intéressés. Doit-on dire, après l'affaire Strauss-Kahn, que tous les socialistes sont des agresseurs de femme ? Nous condamnons sans réserve le crime abominable de ce week-end. Si nous étions au pouvoir et qu'il se produisait en France, l'auteur ne reverrait jamais la liberté, et le paierait peut-être de sa vie. Ce n'est pas la première fois qu'on tente de nous salir. On avait déjà essayé d'impliquer l'extrême-droite dans l'attentat de la rue Copernic, où elle n'avait absolument rien à voir. Idem à Carpentras : le FN n'était en rien responsable de cet acte immonde. Il n'y a pas de responsabilité collective.

Si l'auteur avait été musulman, le FN n'aurait-il pas dénoncé «les dangers de l'islam» ?

Je n'ai jamais culpabilisé ou condamné tous les musulmans en raison des agissements de quelques-uns d'entre eux. Il y a, c'est vrai, une interprétation littéral du Coran qui permet à certains de partir en guerre contre les chrétiens, alors qu'une interprétation, même littérale, de la Bible ne permet pas l'inverse. Jamais un forfait aussi abominable n'a trouvé de justification dans la doctrine chrétienne. L'auteur se dit chrétien et conservateur, ce qui est le cas d'un Norvégien sur deux. Il est en revanche assez stupéfiant que personne ne mentionne l'appartenance de son auteur à la franc-maçonnerie.

Que répondez-vous à ceux qui accusent les partis nationalistes de préparer, par leur discours, le terrain de tels événements ?

Je crois que le Front National a un rôle pacificateur, comme toutes les grandes formations responsables de droite nationale, qui ne s'en sont jamais prises à la personne des immigrés. Sans elles, compte tenu de l'exaspération d'un certain nombre de gens vis-à-vis des violences commises par des étrangers, il y aurait sans doute de la frustration, de la vengeance, des actes criminels. Le rôle d'un parti politique est d'exprimer ces tensions dans l'enceinte d'un parlement pour ne pas qu'elles s'expriment dans la rue.

Anders Behring Breivik a été membre, de 1999 à 2004, du Parti du Progrès, formation national-populiste. En tant que responsable des relations internationales du FN, êtes-vous étonné?

Je connais ce parti, mais nous n'avons pas de relations avec lui. Il peut y avoir des fous ou des criminels qui adhèrent à un parti et dont les tempéraments, les inclinaisons, ne soient pas perceptibles. Le parti n'est responsable que s'il tolère des gens comme cela en toute connaissance de cause. Or, l'assassin a quitté ce parti, pas assez radical à son goût.

Plusieurs de vos soutiens ont été exclus du FN récemment, certains pour avoir affiché des opinions trop radicales à l'heure de la dédiabolisation. Craignez-vous que cet événement ne rende la direction actuelle encore plus intransigeante vis-à-vis de cette catégorie de militants?

Ce serait dérisoire. J'espère que ce genre de propagande, dont le caractère mensonger n'échappe à personne, n'aura aucune audience chez nous. Quand on a résisté à toutes les provocations, je ne vois pas pourquoi on intégrerait le fait que telle ou telle idée puisse conduire à des expulsions.

 

Source: Libération

Strasbourg : la grande mosquée est prête (France 3)

France 3 Strasbourg 26 juillet 2011

Il aura fallu plus de dix ans pour que le projet aboutisse. Financée en partie par de l'argent public, la grande mosquée de Strasbourg est quasiment terminée. D'une capacité de 2500 personnes, elle accueillera les fidèles dans quelques jours pour le lancement du ramadan.

 

 

Source: France 3 Alsace et Fdesouche.com