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10/01/2015

Et s’ils faisaient leur examen de conscience ?

Cessez de vous laisser berner par tous ceux qui veulent, une fois de plus, faire diversion et tenter de vous endormir.

Après le « Ich bin ein Berliner ! » de Kennedy en 1963, le « Nous sommes tous des juifs allemands ! » des jeunes allumés du Quartier latin en 1968, voici qu’aujourd’hui, comme une fulgurante épidémie, fleurissent, dans les rues et sur les forums, les innombrables « Je suis Charlie ! »… Alors, à côté de l’indignation que moi aussi j’éprouve devant ce nouveau massacre révoltant perpétré par les islamistes, j’ai du mal à réprimer en moi – qu’on me le pardonne ! – une irrépressible envie de ricaner.

Quand ils auront fini de pleurnicher, quand ils auront séché leurs larmes, dans une semaine (deux tout au plus), tous nos « je-suis-charlie » reprendront leurs activités ordinaires et se remettront à cracher tranquillement sur Éric Zemmour, Renaud Camus, Richard Millet ou Alain Finkielkraut, sur tous ces plumitifs infâmes qui, avec leurs fantasmes « remplacistes », leurs délires islamophobes, leur xénophobie fièrement revendiquée, toutes leurs provocations criminelles destinées à jeter de l’huile sur le feu, sont loin d’être étrangers à ce qui vient de se passer et qu’on ne peut donc pas du tout exonérer de toute responsabilité.

Au lieu de s’abandonner ainsi à l’émotion facile et à l’indignation convenue, ils feraient mieux, tous ces braves gens éplorés, de faire leur examen de conscience et d’essayer de réfléchir un peu. Qui, parmi eux, pourra soutenir que ce qui vient de se passer n’est pas le résultat de 40 ans d’invasion de la France par des populations allogènes inassimilables ?

Le résultat d’une politique de soumission toujours plus grande à l’islam, à ses interdits alimentaires, à ses excentricités vestimentaires, à la multiplication de ses lieux de culte ? Le résultat d’un lâche consentement de presque tous nos hommes politiques à la halalisation progressive de notre France ? Qui, enfin, pourra prétendre que depuis 40 ans aucune voix courageuse (vox clamans in deserto) ne se serait élevée pour les mettre en garde contre ces dangers qui sont aujourd’hui devenus flagrants ?

Et puis on nous présente Charlie Hebdo comme un symbole de la liberté d’expression, ses journalistes comme des démocrates scrupuleux et d’intraitables champions de la tolérance. Quelle rigolade ! Bien sûr, ce n’est pas faire injure à ces humoristes lâchement assassinés que de rappeler que c’étaient avant tout des soixante-huitards convaincus, des hommes qui, bien que partisans du fameux « Il est interdit d’interdire », n’hésitaient jamais à tenter de bâillonner ceux dont les idées ne leur convenaient pas. Faut-il rappeler que le malheureux Charb lui-même, avec ses amis de Charlie, avait pris l’initiative, en 1996, d’une vaste pétition pour exiger du gouvernement l’interdiction du Front national. Pour eux, la liberté d’expression, c’était donc bon pour certains mais pas pour tous ! Ils ne faisaient là qu’appliquer les bons principes proclamés en 1793 par les dirigeants de la République terroriste : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! »

Allez, mes frères, soyez courageux ! Cessez de vous leurrer vous-mêmes, cessez de vous laisser berner par tous ceux (les Edwy Plenel, Laurent Joffrin et Cie) qui veulent, une fois de plus, faire diversion et tenter de vous endormir, renoncez à toutes ces simagrées ridicules et ouvrez plutôt les yeux : osez enfin prendre conscience des tâches difficiles qui attendent aujourd’hui, dans notre pays, les vrais patriotes.

 

 

La phrase du jour

Le président syrien Bachar El-Assad reçoit Paris Match

"Il y a vingt ans, le terrorisme s’exportait depuis notre région, en particulier depuis les pays du Golfe, comme l’Arabie saoudite. A présent, il nous vient d’Europe, et notamment de France. Le plus gros contingent de terroristes occidentaux venus en Syrie est français. Ils commettent des attentats en France. En Belgique, ils ont attaqué le musée juif. Le terrorisme en Europe n’est plus dormant, il s’est réveillé."

Bachar El-Assad, entretien accordé à Paris Match, 28 novembre 2014.

Paris Match

Jean-Marie Le Pen : « Je suis Charlie Martel »

JMLP

« Restez calme et votez Le Pen. » Voici le message publié sur le compte Twitter de Jean-Marie Le Pen ce vendredi 9 janvier à 14h37, alors que deux prises d’otages liées à l’attentat de Charlie Hebdo étaient toujours en cours.

[...] Un tweet immédiatement relayé et décrié sur le réseau social.

Voir l'image sur Twitter

Contacté par Le HuffPost, Jean-Marie Le Pen a confirmé être à l’origine de ce message et l’assumer. À ceux qui l’accusent de récupération politique ou de briser l’union nationale, il répond:

« Union nationale de mes fesses, nous sommes mis à l’écart », s’est exclamé Jean-Marie Le Pen alors que la question de la présence de son parti au rassemblement de dimanche fait débat.

A la question de la récupération, l’eurodéputé répond:

« Qu’est-ce que c’est que cette histoire de récupération politique ? On ne peut pas appeler à voter quand on veut ? Est-ce que je dois m’habiller en noir ? Je déplore la disparition de douze Français. Mais je ne suis pas Charlie du tout, je suis Charlie Martel si vous voyez ce que je veux dire ! » [...]

Le Huffington Post