Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/04/2008

Huit personnes tuées lors de violences dans un monastère dans la province chinoise du Sichuan

PEKIN (Reuters) - Huit personnes ont été tuées dans des violences survenues dans un monastère du sud-ouest de la Chine, a annoncé la Campagne internationale pour le Tibet, après des incidents avec des policiers où, selon les médias officiels, un responsable a été grièvement blessé.

1457465683.jpgDes policiers armés ont tiré sur une foule d'habitants de la ville et de moines après que des moines du monastère de Tongkor, dans la localité de Donggu, secteur où vivent de nombreux Tibétains dans la province occidentale du Sichuan, eurent été arrêtés par des policiers après une perquisition destinée à trouver des images du Dalaï Lama, a expliqué l'organisation sur son site internet (www.savetibet.org).

Ce monastère de la préfecture de Ganzi abrite 350 moines, selon son site internet (www.donggusi.com).

Le monastère et les responsables locaux n'ont pas pu être contactés dans l'immédiat.

Vendredi, l'agence de presse officielle Chine nouvelle avait rapporté qu'"un responsable a été attaqué et grièvement blessé dans une émeute", ajoutant que "les responsables locaux ont fait preuve de retenue" mais sans donner plus de précisions sur l'incident.

Les médias en langue chinoise ne l'ont quant à eux pas évoqué.

09:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, tibet, sichuan, jo |  Facebook | |

03/04/2008

Sarkozy confirme sa politique pro-atlantiste par l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy assiste mercredi soir et jeudi à Bucarest à son premier sommet de l'Otan, où il confirmera sa décision d'envoyer des renforts en Afghanistan, signant l'entrée de la France (sioniste) sur le "devant de la scène atlantiste".

Une semaine après sa visite d'Etat en Grande-Bretagne, ce nouveau rendez-vous international offre au président français l'occasion de peaufiner son "image d'homme d'Etat" et sa "stature régalienne" face à une opinion publique toujours méfiante à son égard.

1291735279.jpgEn envoyant des renforts en Afghanistan, un choix critiqué en France, Nicolas Sarkozy s'impose comme "chef des armées" et "directeur stratégique (sioniste) du pays".

"Dans ce domaine-là, il n'y pas de demi-mesure: on s'engage, ou pas", analyse Etienne de Durand, responsable des études de sécurité à l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Une opération militaire, c'est toujours risqué. La question est plutôt de savoir si on veut faire quelque chose ou pas ("to kill or not to kill civilians"..) en Afghanistan".

Envisagés lors la visite-éclair de Nicolas Sarkozy à Kaboul quelques jours avant Noël, confirmés la semaine dernière devant le Parlement britannique, les renforts tricolores devraient être de l'ordre de "quelques centaines de soldats", selon François Fillon.

Dans l'entourage du chef de l'Etat, on se montre prudent sur les contours de ce renforcement. Aucune confirmation des informations délivrées ces derniers jours par des diplomates de l'Otan et la presse évoquant le déploiement, dans l'Est afghan, d'un millier de soldats français supplémentaires.

1400714128.jpg"L'important, c'est la décision de principe", explique un conseiller du chef de l'Etat, selon qui "la localisation précise et le nombre exact" des renforts "sera le résultat des conversations techniques entre militaires".

Paris a posé des conditions : une augmentation de l'aide publique internationale à l'Afghanistan et un engagement simultané des autres pays alliés - 40 pays sont engagés dans ce pays, dont 25 membres de l'Union européenne.

Les "critères" demandés par Nicolas Sarkozy sont contenus dans une lettre envoyée le 27 mars aux autres membres de l'Otan.

"BONNE VOLONTÉ", PESD EN "CONTREPARTIE"

Il y prône une "stratégie politique partagée, dont l'objectif serait un Afghanistan stabilisé, réconcilié avec lui-même, débarrassé du terrorisme et du trafic de drogue".

Quelque 1.500 militaires français sont stationnés actuellement en Afghanistan, majoritairement dans la région de Kaboul, dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Fias), sous commandement de l'Otan. Au total, un peu plus de 2.300 hommes sont impliqués.

1549163555.jpgL'armée française, qui y a perdu 14 hommes en sept ans, n'est pas engagée dans les zones les plus risquées, l'Est et le Sud, où Américains, Britanniques et Canadiens sont confrontés à de violents combats.

En envoyant les renforts réclamés par Washington, Nicolas Sarkozy met un point final au différend franco-américain engendré par la décision de Jacques Chirac de ne pas participer à l'opération alliée en Irak.

Par une attitude "décrispée" (suiviste), il espère aussi conduire Américains et Britanniques à lui laisser avancer ses (être un) pions sur un autre projet : la création d'une Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) dont la France fera une priorité de sa présidence de l'Union européenne, à partir du 1er juillet.

"L'idée est de donner des gages aux Européens atlantistes et aux Américains, d'en finir avec le rôle traditionnellement 'obstructionniste' de la France dans l'Otan, de faire preuve de bonne volonté", explique Etienne de Durand, "Paris espère, en contrepartie, relancer l'Europe de la défense".

Analyse partagée par un diplomate français: le sommet de Bucarest sera l'occasion, pour Nicolas Sarkozy, de "faire passer un double message. "Oui à la rénovation de l'Otan, et oui à des progrès tangibles, pragmatiques, ambitieux en matière de défense européenne pendant les six mois de notre présidence", souligne-t-il.

1074973645.jpgAttendu à Bucarest en fin d'après-midi mercredi, Nicolas Sarkozy pourrait repartir dès jeudi soir, et ainsi manquer le sommet Otan-Russie prévu vendredi en présence de Vladimir Poutine.

Mardi, François Fillon a réaffirmé que Paris n'entendait pas donner son feu vert à l'entrée de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'Otan, défendue par Washington. Ce n'est "pas la bonne réponse" à l'équilibre des forces entre l'Europe et la Russie, a estimé le Premier ministre. La France veut "sur ce sujet avoir un dialogue" avec les autorités russes".

Dans la capitale roumaine, Nicolas Sarkozy aura plusieurs entretiens bilatéraux, notamment avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et les présidents afghan Hamid Karzaï, turc Abdullah Gül et ukrainien Viktor Iouchtchenko.

02/04/2008

Une épidémie d’amnésie au sommet de l'Etat


François Fillon a déclaré qu’il n’y avait pas eu de vote au Parlement pour la première guerre du Golfe. Or il y avait eu un vote, et il avait lui-même voté en faveur de la guerre.

570808206.jpgFrançois Fillon a déclaré que Lionel Jospin avait envoyé des troupes en Afghanistan sans vote du Parlement. Or c’est Jacques Chirac qui avait envoyé les troupes, refusant le vote que voulait Lionel Jospin.

Quant à Nicolas Sarkozy, il veut envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan, alors que pendant la campagne électorale il affirmait que la France devait se « désengager » de ce pays. Et il ne donne aucune explication à ce revirement, ayant sans doute oublié cet engagement de campagne comme un certain nombre d’autres.

L’épidémie d’amnésie devient très inquiétante au sommet de l’Etat.

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1646