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01/04/2010

Racisme anti-blanc: agression sauvage dans le métro de Bruxelles

Imaginez un peu quelle aurait été la réaction des médias et des pseudo-intellectuels engagés si les agresseurs avaient été blancs et la victime noire, arabe ou portant une kippa?

Quand un blanc est victime de sauvageons venus d'ailleurs, ça n'intéresse pas les défenseurs de la "diversité":

 

 

BRUXELLES Pour la première fois, le miraculé du métro de la Porte de Namur parle. C'est lui qui, la nuit du nouvel an, a été jeté du niveau - 1 au niveau - 2 sur les voies. Nous l'avons rencontré à l'hôpital Érasme, chambre 708, où l'étudiant de 22 ans se demande toujours : "Pourquoi ?" .

Plusieurs cervicales fracturées : selon ses médecins, le miraculé en aurait encore pour cinq à six semaines à porter une minerve... "si tout va bien".

Sur son lit, Lyuben explique qu'en fait il a été victime d'une double agression commise par deux bandes distinctes, la seconde prenant le relais de la première qui l'avait pourtant laissé inconscient à terre, pour le jeter dans le vide sur les voies d'une hauteur "de 7 à 10 mètres" , selon les calculs de la police fédérale.

D'origine bulgare, Lyuben, 22 ans, fêtait la Saint-Sylvestre dans le centre-ville. Retenu pour un stage au Parlement européen, l'étudiant en droit avait décidé, à 3 h, qu'il était temps de rentrer chez lui, à Woluwe.

"Tout a commencé parce que je prenais des photos. Ce n'était pas intentionnel mais voilà, deux filles arrivaient juste à ce moment. J'ai pourtant montré aux garçons qui les accompagnaient qu'il ne fallait pas en faire un plat : j'avais déjà supprimé les photos. Mais non : ils m'ont jeté à terre et ça été le passage à tabac. Terrible, et pourtant un copain qui m'accompagnait, et qui pratique les arts martiaux, a cherché encore à me protéger. Je crois avoir perdu connaissance. Quand la première bande est partie, j'étais dans un tel état qu'on a voulu commander un taxi, mais l'autre bande est alors arrivée : cinq ou six Africains, des Rwandais probablement. D'après la police, les images montrent que je me serais défendu et que j'aurais essayé de me protéger : je n'ai aucun souvenir. Ils m'ont pris pour me balancer dans le vide. Cette nuit-là, les métros roulaient jusqu'à 5 h du matin et il était 3 h. De ce que l'on m'a dit, des gens m'ont tiré des voies et la police serait arrivée très vite. On me dit que oui, j'ai eu de la chance. Beaucoup de chance."

Nuque brisée et risques de séquelles sévères, vision et audition. Sur son lit, Lyuben a trois pensées. La première, pour remercier ces gens que "je ne connais même pas" , dit-il, qui lui ont sauvé la vie le jour de l'an.

La deuxième, parce qu'il veut comprendre : "C'est même plus fort que la fureur que je ressens : pourquoi ?"

La troisième, pour s'interroger sur l'impunité : le jeune homme se désole d'apprendre que l'appareil police-justice n'arrêtait jamais ces derniers temps les auteurs d'agressions majeures dans le métro : ni les siens, ni les agresseurs de Christophe B. qui fut scalpé fin septembre entre Aumale et Beekkant, ni ceux de cet usager jeté sur les voies à Beekkant le mois d'après.

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