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25/10/2009

Areva discrimine ouvertement les mâles blancs

 

 

Pour le Figaro :

« A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou on choisira la personne venant de… autre chose que le mâle blanc, pour être clair »

signifie :

L’extrême droite a pris pour cible la présidente Areva, Anne Lauvergeon, pour avoir prôné que les embauches ne se limitent pas au « mâle blanc »

Source

Le Bloc Identitaire appelle au lancement d’un « Collectif des Mâles Blancs »

D’ores-et-déjà, le Bloc Identitaire appelle au lancement d’un « Collectif des Mâles Blancs », ces individus qui, aux yeux d’AREVA, ont le tort d’être des hommes et d’être des blancs. Il invite tous les « mâles blancs » de ce pays à appeler Areva pour demander des explications au sujet du dérapage de sa présidente.

Standard d’AREVA : 01 34 96 00 00.Vous pouvez laisser votre message à un standardiste.
Vous pouvez aussi demander Josseline de Clausade, secrétaire du Directoire d’AREVA.

Pour appeler AREVA et dire ou faire dire à sa présidente tout ce que vous pensez de ses déclarations racistes :Mais vous pouvez aussi interroger les trois « hommes blancs » de ce Directoire : Gérald Arbola, Didier Benedetti, Luc Oursel.

source

Lettre envoyée par un de nos lecteurs à la HALDE. Le nom et la signature ont été supprimés :

C’est avec une immense tristesse que j’ai entendu au cours du journal télévisé de 20 h de France2 du 16 octobre 2009 les propos affligeants de Mme Anne Lauvergeon, présidente du groupe Areva.

Face à un journaliste, celle-ci révèle la politique de recrutement d’Areva et déclare pour se faire qu’ « A compétence égale, eh bien désolée, on choisira … la femme, ou on choisira la personne venant de… enfin autre chose que le mâle blanc pour être claire ».

Cette déclaration est manifestement une atteinte à l’ordre public en ce que la politique de recrutement d’Areva est ouvertement et doublement discriminatoire: d’une part pour les personnes du sexe masculin et d’autre part pour les leucodermes, les personnes de race blanche.

La rupture de l’égalité des citoyens face à la loi se caractérise par une ségrégation sexuelle et raciale sur le plan professionnel excluant ainsi les hommes blancs d’accéder à un emploi chez Areva si ceux-ci n’ont pas des compétences supérieures aux autres groupes. La rupture de l’égalité est indubitablement caractérisée.

Je rappelle que les principaux critères prohibés par la loi selon la Halde sont notamment la discrimination résultant du sexe ou des caractéristiques génétiques.

En l’espèce, Mme Anne Lauvergeon serait donc coupable de ces deux infractions.

En tant que mâle blanc inscrit au Pôle emploi et donc à la recherche d’un emploi, je me sens directement victime d’une telle politique discriminatoire qui limite mon droit à accéder à un emploi. J’estime donc inutile de postuler chez Areva n’ayant que des chances fort limitées d’être embauché.

Sur le plan civil, j’estime avoir subi un préjudice puisqu’il y a manifestement une perte d’une chance à l’accès à un emploi dans la société Areva.

Je demande qu’une enquête soit ouverte pour évaluer les responsabilités pénales et éventuellement civile de Mme Anne Lauvergeon dans cette affaire.

Je me sens discriminé et trahi dans mon propre pays. Pays qui a donné la liberté totale aux femmes sur tous les plans.

Mme Anne Lauvergeon en tant que femme et présidente d’un fleuron de l’industrie française disposant de revenus complétement disproportionnés par rapport au reste de ses concitoyens est pour ma part ingrate vis-à-vis de ceux qui lui ont permis d’accéder à cette fonction. Si la politique de recrutement qu’elle a mis en place s’était appliquée à l’inverse de ce qu’elle préconise, elle ne disposerait certainement pas de cette fonction au combien prestigieuse.

J’espère que la Halde et le Parquet se saisiront de cette affaire ne laissant pas impunis ces propos de haine raciale et sexuelle.

Les Institutions de la Nation ne peuvent certainement pas guérir Mme Anne Lauvergeon de ses dérives psychologiques définies comme mysandrie, racisme anti-blanc et masochisme, mais peuvent et doivent sanctionner les infractions à la loi de cette dernière, compte tenu également de son rôle social de part sa position professionnelle.

Je n’ai aucun doute sur le fait que des mesures judiciaires, on ne peut plus énergiques, auraient été prises à l’encontre d’une personne qui aurait déclaré: « A compétence égale, eh bien désolée, on choisira … l’homme, ou on choisira la personne venant de… enfin autre chose que la femme noire (par exemple) pour être claire »

Alors que la loi soit appliquée.

Source: François de Souche