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25/06/2009

“Pendre Saakachvili” : Poutine persiste et signe

Reprise d'article

Posté par Kris Roman le décembre 4, 2008

http://tempsreel.nouvelobs.com/index.html

A la question : “Est-il vrai que vous avez voulu pendre [le président géorgien, ndlr] Saakachvili par un endroit particulier ?”, le Premier ministre russe a répondu : “Pourquoi par un seul endroit ?”

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a laissé entendre jeudi qu’il aurait volontiers pendu par les testicules le président géorgien Mikheïl Saakachvili au cours de la guerre russo-géorgienne en août.
“Est-il vrai que vous avez voulu pendre Saakachvili par un endroit particulier ?”, a demandé un auditeur en direct au téléphone au cours d’une séance de questions-réponses télévisée.
“Pourquoi par un seul endroit ?”, a répondu Vladimir Poutine avec un regard rigolard bien appuyé, déclenchant dans le studio des rires et quelques applaudissements.

Même sort que Saddam

“Parlons sérieusement. Nous connaissons des événements tragiques dans une région, l’Irak”, où les forces américaines sont intervenues “sous prétexte de chercher des armes de destruction massive qui n’ont jamais été trouvées”, a-t-il poursuivi.
“Le chef de l’Etat (Saddam Hussein) a été pendu pour des exactions dans des villages chiites. Saakachvili a organisé un bain de sang et des exactions contre les Ossètes”, a affirmé Vladimir Poutine.

Sainte Russie

“S’il n’y avait pas eu d’agression [géorgienne en Ossétie du Sud, ndlr], la Russie aurait continué de créer les conditions pour une réunification de la Géorgie. Le peuple géorgien doit décider quelle est la responsabilité de l’homme politique qui a conduit à une telle situation”, a-t-il souligné.
L’auditeur faisait allusion à des propos publiés mi-novembre dans Le Nouvel Observateur, selon lequel le Premier ministre russe aurait dit vouloir “faire pendre par les couilles” le président géorgien Mikheïl Saakachvili pendant la guerre en Géorgie.

Coutumier des déclarations de ce genre

Vladimir Poutine avait déclaré le 12 août au cours d’une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy venu négocier à Moscou un cessez-le-feu : “Saakachvili, je vais le faire pendre par les couilles”, selon des propos du conseiller diplomatique à l’Elysée, Jean-David Levitte, rapportés par Le Nouvel Observateur.
Ces propos n’ont pas été démentis en novembre par le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Vladimir Poutine est un adepte des déclarations fleuries de ce genre. Il s’est notamment illustré en se disant prêt à “buter les terroristes jusque dans les chiottes”.

Source: http://eurorus4fr.wordpress.com/2008/12/04/pendre-saakach...

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21/04/2009

Un espion géorgien démasqué et arrêté par le FSB à Sotchi

Le Service Fédéral de Sécurité russe dit avoir démasqué un agent de Tbilissi installé dans la ville de Sotchi, là même où auront lieu les JO d'hiver en 2014...

Le Service Fédéral de Sécurité russe (FSB), mieux connu sous son ancienne dénomination de KGB assure ce mardi avoir réalisé une belle prise. Il dit avoir démasqué un espion géorgien qui enquêtait... sur la préparation des Jeux olympiques d’hiver en 2014 à Sotchi, dans le sud du pays.

«Le FSB a mis un terme aux activités d’un agent des services de renseignement géorgiens, Mamouka Maïssouradze, envoyé illégalement sur le territoire de Russie pour espionnage et autres activités subversives», a ainsi déclaré une source au FSB.

Mamouka Maïssouradze avait ouvert un café internet

Mamouka Maïssouradze, détenteur d’un passeport ukrainien, est arrivé en septembre 2007 à Sotchi, au bord de la mer Noire, où il a ouvert un café internet qui lui servait de relais de communication avec sa direction, selon cette source. Il avait pour mission de «créer un réseau d’agents dans la région de Krasnodar», dont Sotchi est le chef-lieu. Le suspect devait «fournir des renseignements sur la situation sociale et politique dans cette région, ainsi que sur la préparation des jeux Olympiques».

Mamouka Maïssouradze a «confirmé tout cela» et «donné les noms» des personnes qui l’aidaient dans son entreprise, notamment des Russes qui étaient «en contact avec les services de renseignement géorgiens», selon le FSB.

Le Conseil national de Sécurité géorgien dément

Entre 2000 et 2007, Mamouka Maïssouradze, qui a travaillé dans l’administration du gouvernement géorgien, a «contacté des leaders indépendantistes tchétchènes» et les a aidés «à se procurer des équipements de renseignements et des explosifs pour les combattants qui se trouvaient en Russie et en Géorgie».

Le secrétaire du Conseil national de Sécurité géorgien, Eka Tkechelachvili, ne confirme pas -comme il est d'usage dans ces cas-là - la version russe. Il a indiqué ne disposer d’aucune information sur l’arrestation, et estimé que la réaction de Moscou pourrait avoir été provoquée par l’arrestation la semaine dernière en Géorgie d’un membre du mouvement de jeunesse pro-Kremlin Nachi. «En général, la Russie entreprend de telles actions en signe de représailles et c’est peut-être le cas cette fois-ci.»

(Source AFP)

 

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20/09/2008

La Russie fustige Rice et la propagande américaine

MOSCOU (AFP) - La Russie a accusé vendredi les Etats-Unis de "déformation grossière" des faits et fustigé la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au lendemain de sa charge contre la politique "agressive" de Moscou, mais a rejeté toute logique de "confrontation" et de Guerre froide.

medvedev -la-russie-fustige-rice-mais-veut-menager-ses-relations-avec.jpg"Ce n'est pas la première fois que dans un discours d'un dirigeant américain les événements provoqués par l'agression de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud sont grossièrement déformés", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

Dans un communiqué de quatre pages qui s'en prend en des termes peu amènes à la dirigeante américaine, le ministère a affirmé n'avoir été surpris ni par le ton ni par le contenu du discours de Mme Rice que Moscou attribue au soutien de Washington au régime géorgien "corrompu".

"Des politiciens responsables n'hésitent pas à reconnaître des faits dans leurs discours publics", a écrit le ministère. "Le fait que d'autres ne le fassent pas est une autre question, apparemment liée à leur propre conception de la région, à la géopolitique et à la morale elle-même", a-t-il déploré.

Mme Rice avait affirmé jeudi à Washington que la Russie était allée trop loin. Ses actions en Géorgie correspondent à "une détérioration de son comportement depuis quelques années", avait-elle lancé, accusant Moscou d'être de plus en plus "autoritaire" et "agressive".

En volant au secours de la Géorgie, a répliqué le ministère russe, les Etats-Unis ont choisi une approche "exclusivement géopolitique", qui ressemble à une logique de la Guerre froide selon laquelle "ce qui est bon pour l'un est mauvais pour l'autre".

Et d'ajouter: "La Russie n'avait pas de buts géopolitiques lorsqu'elle a été contrainte de réagir à l'agression géorgienne", reprochant à Washington de puiser dans les "stéréotypes du passé".

Dans une autre référence à la terminologie de Guerre froide, le ministère russe a affirmé qu'il n'y avait rien dans la situation actuelle qui puisse être comparé à la "théorie des dominos" de l'époque soviétique, selon laquelle le basculement d'un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins.

L'intervention russe en Géorgie était "une action unique exigée par des circonstances extraordinaires", a insisté Moscou.

Tbilissi avait lancé le 7 août une offensive militaire dans son territoire séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud, à laquelle Moscou avait riposté par l'envoi massif de troupes russes en Géorgie.

En outre, a estimé le ministère, "toutes les tentatives de 'punir' la Russie, incluant le retrait de la coopération nucléaire bilatérale avec les Etats-Unis et la politisation de notre admission à l'OMC et l'OCDE, sont contreproductives.

Mme Rice avait affirmé que la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) était "maintenant remise en cause", de même que celle à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le ministère russe a cependant souligné que Moscou restait "prête à travailler" avec les Etats-Unis et qu'elle n'avait pas l'intention de se "laisser entraîner dans la confrontation".

"Nous sommes évidemment prêts à une coopération avec la partie américaine sous toutes ses formes. Nous n'avons pas l'intention de céder à la rhétorique ni de nous laisser entraîner dans la confrontation, qu'elle soit rhétorique ou autre", a ajouté le ministère.

"Nous allons continuer de promouvoir un ordre du jour positif dans nos relations avec les Etats-Unis et nos autres partenaires", a-t-il encore dit.

27/08/2008

Moscou justifie l'indépendance des deux régions géorgiennes

LONDRES (Reuters) - Moscou n'a pas eu d'autre choix que de reconnaître l'indépendance des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, écrit le président russe Dmitri Medvedev dans une tribune que publie mercredi le Financial Times.

medvedev.jpg"Ce n'est pas une mesure prise à la légère, ou sans en avoir pleinement pesé les conséquences", assure-t-il. La Russie, selon lui, a fait tout son possible pour empêcher un conflit en Géorgie, mais l'Occident a contribué à le provoquer par son attitude envers le Kosovo.

"Sans tenir compte des avertissements de la Russie, les pays occidentaux se sont précipités pour reconnaître la proclamation illégale d'indépendance du Kosovo à l'égard de la Serbie", écrit le numéro un du Kremlin à propos de la déclaration d'indépendance de l'ex-province serbe à la mi-février dernier.

"Nous avons dit régulièrement qu'il serait impossible, après cela, de dire aux Abkhazes et aux Ossètes (et à des dizaines d'autres communautés dans le monde entier) que ce qui a été bon pour les Albanais du Kosovo ne l'est pas pour eux".

"En matière de relations internationales, vous ne pouvez pas appliquer une règle à certains et une autre règle à d'autres".

Pour le chef de l'Etat russe, c'est le président géorgien Mikheil Saakachvili qui est responsable du conflit.

"Seul un fou aurait pu prendre un tel risque. Croyait-il que la Russie resterait les bras croisés tandis qu'il lançait l'assaut général contre la ville endormie de Tskhinvali (en Ossétie du Sud), assassinant des centaines de civils pacifiques, pour la plupart des citoyens russes?".

"La Russie n'a pas eu d'autre choix que d'écraser cette attaque pour épargner des vies. Cette guerre, nous ne l'avons pas choisie. Nous n'avons pas de visées sur le territoire géorgien".

Après l'appel lancé par l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie à la Russie pour reconnaître leur indépendance, "une lourde décision a pesé sur mes épaules", ajoute le président Medvedev.

"J'espère sincèrement que le peuple géorgien, envers lequel nous éprouvons une amitié et une sympathie historiques, aura un jour les dirigeants qu'il mérite, qui prennent soin de leur pays et qui développent des relations fondées sur le respect réciproque avec tous les peuples du Caucase".

"La Russie est prête à soutenir la réalisation d'un tel but", continue le numéro un russe.

Les Etats-Unis, l'Otan et les principaux pays européens ont condamné mercredi la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des deux régions sécessionnistes de Géorgie.

18:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géorgie, russie |  Facebook | |

26/08/2008

Les navires américains présents en Mer Noire, sous couvert d'action humanitaire, transporteraient des armes destinées à la Géorgie

TBILISSI (Reuters) - Les deux navires de l'US Navy, officiellement chargés d'"aide humanitaire" et attendus mercredi dans le port géorgien de Poti ne s'y rendront pas, a-t-on appris mardi soir de source proche de l'ambassade des Etats-Unis à Tbilissi.

le port de Poti.jpg"Les navires n'accosteront pas à Poti demain", a-t-on déclaré mardi à Reuters.

Leur arrivée aurait vraisemblablement exacerbé les tensions entre Washington et Moscou, dont les troupes déployées en Géorgie patrouillent à Poti.

L'information n'a pas été confirmée de source officielle et on ignore si les navires, parmi lesquels figure le contre-torpilleur USS McFaul, ont rebroussé chemin ou si leur mission est seulement retardée.

"Il est possible que le McFaul aille à Poti, mais personne ne nous a communiqué une décision définitive", a-t-on déclaré de source proche de la marine américaine.

Dans un entretien diffusé mardi par la BBC, le président russe Dmitri Medvedev a accusé les Etats-Unis de livrer des armes à la Géorgie sous le couvert d'une mission humanitaire.

Prié de dire si Moscou avait l'intention de soumettre Poti à un blocus, Medvedev a répondu: "Il n'y a pas de blocus. Tous les navires peuvent venir, un américain et d'autres acheminent des chargements humanitaires. Et ce que les Américains appellent chargement humanitaire, c'est évidemment des armes".

Abkhazes et Sud-Ossètes célèbrent leur reconnaissance par Moscou

SOUKHOUMI, Géorgie (Reuters) - Les habitants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud ont manifesté leur joie mardi après que la Russie a reconnu l'indépendance des deux provinces séparatistes géorgiennes.

 Tskhinvali célébration indépendance.jpg                                                                                            

A Soukhoumi, capitale abkhaze située sur les côtes de la mer Noire, la foule est descendue dans les rues peu après l'annonce du président russe Dmitri Medvedev.

"Nous sommes heureux. Nous avons tous les larmes aux yeux. Nous sommes fiers de notre peuple", a dit à Reuters Aïda Goubaz, avocate de 38 ans. "Après tout ce que nous avons enduré, nous avons maintenant notre récompense."

On pouvait entendre des coups de feu dans le centre de la ville, tandis que des gens ouvraient des bouteilles de champagne ou pleuraient de joie.

"RIEN SANS LA RUSSIE"

Des scènes similaires se sont produites à Tskhinvali, la petite capitale d'Ossétie du Sud, l'autre région séparatiste où a démarré il y a plus de deux semaines le conflit armé entre la Géorgie et la Russie.

La principale place de la ville, portant encore les stigmates des récents combats, a vu affluer les bouteilles de champagne et les caisses de cartouches.

Bras dessus, bras dessous, des groupes d'hommes échangeaient des bouteilles en plastique remplies de vin artisanal, tandis que des tirs d'armes automatiques retentissaient à quelques minutes d'intervalle.

Une longue salve de coups de feu a célébré le passage de véhicules blindés russes de transport de troupes, et les tirs se sont poursuivis malgré les appels lancés au mégaphone par un policier.

Dans le village de Java, où les troupes russes ont lancé leur campagne contre la Géorgie, les armes se sont tues, mais les habitants continuaient de célébrer la nouvelle venue de Moscou.

"Merci à la Russie et personnellement à Medvedev (...) Nous avons payé de notre sang depuis vingt ans pour cette victoire", a dit Asmat Valieva, sage-femme.

"Mon fils est né pendant la première guerre contre la Géorgie, il a maintenant 18 ans. Et à cet instant il se trouve à un barrage routier pour défendre les frontières de sa patrie."

"J'espère que tout va aller maintenant", a-t-elle ajouté. "Si la Russie ne nous a pas abandonnés jusqu'à présent, nous espérons que cela va continuer comme ça parce que nous ne sommes rien sans la Russie."

19/08/2008

La philosophie en tenue négligée

Géorgie : SOS raison ! d’Alain Minc contre SOS Géorgie / SOS Europe ! de Lévy et Glucksmann ou comment l’ancien troisième homme du journal Le Monde en vient à rompre des lances avec notre duo de philostars.

BHL-Glucksy.jpgSans créer la moindre surprise, sans déconcerter le lecteur le plus occasionnel, jeudi dernier dans Libération, les plumitifs Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann y sont allés de leur petit couplet* anti-Russie et pro-Géorgie avec une telle absence de finesse dans l’analyse, un tel parti pris qu’Alain Minc lui-même, sans doute via l’un de ses « nègres », s’est senti obligé de leur faire la leçon** ce lundi, toujours dans le même quotidien dont ces braves gens paraissent être les copropriétaires officieux.

Oh ! l’ancien grand manitou du Monde ne se fait pas faute d’entonner franco l’air de la flagornerie en s’étonnant que « nos meilleurs esprits » rejoignent « par un étrange détour, la position des néoconservateurs américains, dont l’inculture historique a été à l’origine de si nombreuses erreurs. Eux connaissent pourtant l’Histoire, sa densité, ses complexités ; ils savent qu’il existe des problèmes sans solution et que l’intelligence collective consiste parfois à vivre avec eux ».

Pourtant, « nos meilleurs esprits », qui n’en sont plus à un détour près du côté des néocons, ne devraient-ils pas se rendre à l’évidence : ne répandre toujours et encore qu’un seul son de cloche – la Russie est le diable et l’Occident (ou les Etats-Unis) le bon Dieu –, s’émouvoir des brutalités du cosaque quand on donne quitus des siennes au redneck, décider qui est démocrate et qui ne l’est pas quand partout on bourre les urnes, cela finit par donner raison aux obsédés du complot global qui croient débusquer un agent ou un stipendié de la CIA (ou d’une autre organisation dans ce style) dans chaque supporteur de la démocratie made in America.

Plus grave pour nous, quoique Minc ne semble guère s’en préoccuper, est la prétention de nos deux compères à se qualifier de philosophes quand ils ne font rien d’autre que se livrer à une démonstration idéologique lourdingue digne d’un éditorialiste de la presse de droite prenant ses ordres directement auprès de son actionnaire de référence, une grosse boîte plus proche de Wall Street que du Kremlin.

Moi, j’accepte à la rigueur que MM Glucksmann et Lévy se parent du prestige de la philosophie quand ils en font – encore que bien malin qui nous dira ce que sont lévisme et glucksmannisme –, mais quand ils se contentent de produire du journalisme le plus partisan, des appels au courage qui nous rappellent les éternels roquets toujours prêts à envoyer « les autres » en découdre à leur place, quand ils sont martialement résolus à vitrifier Moscou pour délivrer Tskhinvali (chef-lieu de l’Ossétie du Sud), quand la perspective de millions de morts pour sauver la dollarcratie ne les effraie pas, on aimerait que par simple honnêteté intellectuelle ils oublient le philosophe et le remplacent par le propagandiste.
M’est avis que ça serait trop leur demander.

*http://www.liberation.fr/rebonds/345021.FR.php
**http://www.liberation.fr/rebonds/345727.FR.php

Source: Agora Vox - Lien: http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=43353

17/08/2008

Avec la Géorgie, que veut l'Amérique en Europe ?

«Le coup de force en Ossétie de Saakachvili a été préparéavec les conseillers américains.»


«Le coup de force en Ossétie de Saakachvili a été préparé avec les conseillers américains.» Marek Halter. Crédits photo : Le Figaro

La Russie n'a pas bonne presse en Occident. Malgré la fin de l'Union soviétique, l'in­troduction de l'économie de marché et la diversification de la presse, la patrie de Soljenitsyne reste, aux yeux de la plupart des Occidentaux, «l'archipel du goulag». Et le président de la Russie, aujourd'hui premier ministre, Vladimir Poutine, un ancien du KGB. Rien n'y fait. Chassez les préjugés par la porte, ils rentrent par la fenêtre. Ne rappelait-on pas à propos du président américain Carter, même après qu'il a obtenu la signature d'un accord de paix entre l'Égypte et Israël, qu'il était un marchand de cacahuètes ?

Aussi, pour la presse occidentale, il est évident que le 8 août 2008, le jour de l'ouverture des JO de Pékin, c'est la méchante Russie qui, par surprise, a attaqué la Géorgie, un petit pays démocratique du Caucase, en y semant la panique. Pays dirigé de surcroît par un homme jeune et sympathique, parlant l'anglais et le français, et qui a fait ses études à l'université de Columbia aux États-Unis.

Or, même les plus acharnés des adversaires de Moscou sont obligés de reconnaître aujourd'hui que ce sont les forces militaires géorgiennes qui ont attaqué la province séparationiste prorusse d'Ossétie du Sud, en bombardant sa capitale et en tuant des soldats russes qui y stationnaient depuis quinze ans par la décision de l'ONU pour le maintien de la paix. Que la revendication d'indépendance des Ossètes et des Abkhazes soit légitime ou non, cela mérite un débat, pas un coup de force. Surtout si, comme le prétendent les Géorgiens, les Russes s'y préparaient depuis longtemps. Alors pourquoi cette initiative de Mikhaïl Saakachvili ? L'a-t-il prise seul ou avec la complicité des États-Unis ?

Il ne s'agit pas, pour moi, de défendre les Russes, dont la brutalité dans la riposte à toute agression contre leurs intérêts est connue (Afghanistan, Tchétchénie…). Mais d'essayer de comprendre la stratégie et les objectifs du président Saakachvili en provoquant une guerre qui a permis aux Russes de détruire en trois jours le potentiel militaire de la Géorgie. De cela, le président géorgien aura certainement à répondre devant ses électeurs une fois les morts enterrés et les ruines déblayées. Mais quel fut dans cette affaire le rôle du président George W. Bush ?

J'ai été frappé en regardant la télévision, par l'attitude du président américain à l'annonce des combats en Ossétie et par celle de Vladimir Poutine. Tous les deux assistaient à l'ouverture des Jeux. Le premier ministre russe a pris aussitôt l'avion pour le Caucase sans même passer par Moscou ; le président américain, lui, s'est contenté de quelques déclarations, presque désinvoltes, à partir de Pékin.

bush_poutine200.jpgIl faut rappeler que Bush n'a pas cessé, depuis son accession à la présidence, d'œuvrer à l'isolement de la Russie aussi bien sur le plan économique que géographique. Les vraies raisons m'en échappent. Sauf à considérer, comme le font ses conseillers néoconservateurs, qu'en­tre l'Union soviétique d'hier et la Russie d'au­jourd'hui, il n'y a pas de différence. La bataille pour l'hégémonie du monde entre les deux superpuissances n'a pas perdu de son actualité.

Poutine a cru un moment à l'amitié de Bush et a tenté de lui donner quelques gages de bonne volonté. N'a-t-il pas démantelé les bases militaires russes à Cuba et au Vietnam ? N'a-t-il pas intégré l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ? Quelle ne fut sa désillusion et sa colère en voyant les États-Unis pendant ce temps installer des bases militaires en Asie centrale, en Géorgie, en Tchéquie et en Pologne ?

J'en viens à l'Europe. Il s'agit là du deuxième conflit sur son continent, après celui qui a embrasé l'ex-Yougoslavie. C'est donc à elle de le résoudre. C'est bien ainsi que l'a compris Nicolas Sarkozy, en se rendant immédiatement sur le terrain. Mais face à cette confrontation, il faut le dire anachronique, entre la Russie et l'Amérique, que peut l'Europe ? D'abord exister. Comme l'auraient aimé un Stefan Zweig et tant d'autres avec lui. Pour exister, l'Europe peut-elle s'ac­commoder sur son sol de la présence des forces de l'Otan, créée en 1949 à Washington, afin de s'opposer aux visées expansionnistes de l'Union soviétique ? On peut, et c'est mon cas, ne pas être antiaméricain et considérer que l'indépendance de l'Europe ne s'accorde pas avec son appartenance à l'Otan. Leurs intérêts ne sont pas toujours identiques. Rappelons-nous la guerre d'Irak.

Bref, que veut George W. Bush en Géorgie ? Je crois, pour ma part, que le coup de force en Ossétie de Saakachvili a été préparé avec les conseillers américains et approuvé par Condolezza Rice lors de son dernier séjour à Tbilissi. Ni Bush ni Saakachvili n'ont été surpris par la violence de la riposte russe. Leurs stratégies misaient sur la réplique russe et sur la mobilisation médiatique qu'elle allait provoquer. Même la réunion des dirigeants russophobes - polonais, ukrainien et baltes - du 12 août à Tbilissi a été programmée. Je parie que, dans les jours à venir, «le danger» que représente pour ses petits voisins la force militaire et économique du pays de Gazprom sera fortement utilisé. Ce «danger» justifiera a posteriori l'ex­pansion de la présence américaine dans ces régions. Au détriment de la solidarité et de l'intégrité de l'Europe.

Vladimir Poutine n'est pas un joueur d'échecs comme tous les dirigeants russes avant lui. C'est un judoka. Le judoka n'a pas besoin d'être le plus fort pour gagner, il doit savoir utiliser la force de son adversaire pour le mettre à terre.

Par Marek Halter, écrivain.

Source: Le Figaro - Lien: http://www.lefigaro.fr/debats/2008/08/15/01005-20080815AR...

ISRAEL GEORGIE - Saakachvili : son Ministre de la Défense est israélien. Il a été fait Docteur honoris Causa de l’Université de Haïfa

Il y a 4 ans Saakachvili avait été fait Docteur honoris causa de l’Université d’Haïfa. Il avait fait un nouveau voyage en Israël pour participer à l’inauguration de la semaine officielle de l’amitié Géorgiens-Juifs, tenue sous les auspices du Président géorgien, et à laquelle les dirigeants israéliens sont invités d’honneur.

La relation entre le Président de Georgie Saakachvili et Israël est réelle et profonde. Selon ses propres propos : “deux Ministres de mon Gouvernement sont des israéliens”.

En fait ceci est inexact. Le Ministre de la défense de Georgie, Davit Kezerashvili est un israélien qui maîtrise bien l’hébreu. Le ministre d’Etat à la réintégration, M. Yakobashvili est juif mais pas israélien. Il maîtrise couramment l’hébreu.

En 2006, lors de guerre entre Israël et le Liban, en signe d’amitié avec Israël, il était disposé à se rendre en Israël et visiter Haïfa. Il y a quatre ans il avait fait une visite en Israël pour participer à l’inauguration d’un centre de recherche sur les problèmes énergétiques modernes. Le Dr. Brenda Schaffer, directrice du centre, avait dépeint Saakachvili comme le “Nelson Mandela du XXIe siècle”.

De nombreux amis américains du Président sont des juifs. Lors de ses études à l’Ecole de Droit de Columbia en 1994, et pour la préparation d’un diplôme de Doctor of Laws (Docteur en droit) de l’école de droit de l’Université George Washington il a eu l’occasion de rencontrer l’élite juive américaine.

Mikheil Saakachvili est né à Tbilissi, à l’époque située en République socialiste soviétique de Géorgie en Union Soviétique, d’une famille de l’intelligentsia géorgienne. Son père, Nikoloz Saakachvili, est un médecin encore en activité à Tbilissi, qui dirige un centre de balnéothérapie local. Sa mère, Giuli Alasania, est historienne et enseigne à l’Université d’État de Tbilissi.

En 1984, Mikheil Saakashvili est diplômé de l’Ecole secondaire de Tbilissi N°51. Il poursuit ses études en Ukraine et obtient son diplôme de l’Ecole Internationale de Droit de l’Université d’État de Kiev (Ukraine) en 1992. Il travaille brièvement comme chargé de mission pour les droits de l’homme pendant l’intérim du Conseil d’Etat de Géorgie qui suit la démission du Président Zviad Gamsakhourdia, avant de recevoir une bourse du Département d’État des États-Unis (via le programme de partenariat de diplômés du FSA d’Edmund Muskie).

Il reçoit un LL.M. de l’Ecole de Droit de Columbia en 1994, et un diplôme de Doctor of Laws (Docteur en droit) de l’école de droit de l’université George Washington l’année suivante. En 1995, il obtient également un diplôme de l’Institut International des Droits de l’Homme à Strasbourg.

Après son diplôme, alors qu’il travaille à New York dans le cabinet de droit de Patterson Belknap Webb & Tyler, début 1995, Saakachvili est approché par Zourab Jvania, un ancien ami de Géorgie, qui travaille pour le compte du président Edouard Chevardnadze en vue de recruter de jeunes Géorgiens talentueux. Il se présente aux élections de décembre 1995 aux côtés de Jvania, et les deux hommes sont élus au Parlement de Géorgie, au titre de l’Union des citoyens de Géorgie, le parti de Chevardnadze.

Source: http://www.israelvalley.com/news/2008/08/15/19048/israel-...

 

VOIR AUSSI LA VIDEO DU PHILOSOPHE FRANCAIS PIERRE DORTIGUIER SUR LE SUJET (SUR LA TV IRANIENNE PLUS LIBRE QUE L'ESPACE MEDIATIQUE FRANCAIS SUR LA QUESTION DU POUVOIR SIONISTE!):

 http://lecafepoliticien.blogspot.com/2008/08/saakachvili-...

 

 

Ossétie du Sud: le Hezbollah salue l’échec de “l’aventure” américano-israélienne

La crise en Ossétie du Sud est le résultat d’une “aventure” orchestrée par les Etats-Unis et Israël, a estimé jeudi soir à Beyrouth le leader du mouvement islamiste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah.

armée russe en géorgie.jpg“Ce qui se passe en Géorgie est une bonne leçon pour tous ceux qui souhaitent se laisser entraîner par les Etats-Unis dans leurs aventures”, a-t-il estimé dans un discours prononcé à l’occasion du 2e anniversaire de la fin de la guerre israélo-libanaise de 2006, retransmis par la télévision libanaise.

Toutes les actions entreprises par Washington sont “coordonnées avec Israël” et visent en fin de compte à “sauver l’Etat hébreu” et à “garantir ses intérêts”, a poursuivi M. Nasrallah, arguant que l’armée géorgienne était équipée d’armes israéliennes et qu’étaient présents en Géorgie des inspecteurs et des généraux israéliens, qui avaient dirigé l’intervention armée contre le Liban.

Les projets américains visant à “briser la région (du Proche-Orient) pour complaire à Israël” sont “voués à l’échec”, a résumé le leader du Hezbollah.

Publié par Kris Roman

Source: http://eurorus4fr.wordpress.com/2008/08/15/ossetie-du-sud...