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21/03/2011

L'intervention française en Libye qualifiée de "jeu de massacre"

Accusés d'un "carnage", dimanche matin à Tika, les militaires français démentent s'être trouvés sur la zone.

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Par Jean Guisnel

Les conditions dans lesquelles les frappes se sont déroulées contre les forces fidèles au colonel Kadhafi dans la nuit de samedi à dimanche, sur la route conduisant à Ajdabiya, à 35 kilomètres au sud de Benghazi, commencent à susciter un débat. Dans l'édition du quotidien Libération datée de lundi, l'envoyé spécial du journal, Christophe Ayad, ne décrit pas une opération militaire mais "un vrai jeu de massacre." Il poursuit : "Des dizaines et des dizaines de corps de soldats gisent là, morts dans l'instant, certains presque des enfants dans leur treillis trop grand. Ils ont été foudroyés par les Rafale français entre 5 et 7 heures du matin."

Un autre reporter, Kareem Fahim de l'International Herald Tribune, évoque un "carnage" et précise plus loin que de multiples frappes sont intervenues, "apparemment conduites par les pilotes des avions d'armes français qui ont pris la responsabilité de tirer les premiers coups". Ce même reporter ajoute que les frappes ont visé deux convois. Selon lui, l'un paraît avoir été frappé alors que ses canons et ses mitrailleuses étaient dirigés vers Benghazi, la capitale des rebelles que les Français avaient samedi pour mission de protéger. L'autre, en revanche, aurait été frappée alors que ses véhicules quittaient la zone de combat. L'envoyé spécial du Herald Tribune cite un officier rebelle, le colonel Abdullah al-Shafi : "Ils battaient en retraite. Les soldats [loyaux à Kadhafi, ndlr] avaient volé des véhicules civils et fuyaient. Ils étaient en train d'enlever leurs treillis.

L'envoyé spécial du Times de Londres, Anthony Loyd, décrit, quant à lui, une première frappe dans l'après-midi de samedi aux abords de Garyouis, banlieue sud-ouest de Benghazi. Et une seconde le dimanche matin, vers 5 h 30 : "Alors que les troupes [loyales à Kadhafi, ndlr] commençaient à faire retraite, frappées par les Français et harcelées par les rebelles, le pire les attendait à Tika, à 30 km de Benghazi. Vers 6 h 30, ils ont été à nouveau frappés par les jets, qui ont touché une concentration de chars, camions, transports de troupes blindés, pick-up", et même un camion du logisticien DHL qui transportait la nourriture des soldats. "Nous remercions l'Angleterre et la France !", confie un rebelle au journaliste, qui emploie lui aussi le terme de "carnage".

Interrogé par Le Point dimanche lors du point de presse quotidien du ministère de la Défense, le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard, a indiqué que les avions français avaient frappé samedi après-midi, et qu'ils avaient détruit quatre véhicules blindés. Il nous a précisé ce lundi matin que dimanche, à l'heure des frappes sur le carrefour de Tika, aucun avion français ne se trouvait sur zone. Qui, alors ?

 

Source: Le Point

Libye: le Congrès US accuse Obama de violer la Constitution américaine

Plusieurs membres du Congrès américain ont exprimé leurs critiques aujourd’hui envers l’administration Obama concernant les frappes américaines en Libye, craignant le début d’un conflit interminable et de possibles représailles libyennes.

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Sur son flanc gauche, le président Obama a notamment été critiqué par le représentant démocrate Michael Honda, pour qui ces frappes « envoient au monde le message que la démocratie américaine est profondément dysfonctionnelle », car seul le Congrès est habilité à déclarer la guerre par la Constitution américaine.

Le Pentagone a agi « en se fondant sur des considérations relatives à la sécurité énergétique, ce qui est particulièrement clair quand on sait que la Libye dispose des septièmes réserves mondiales de pétrole », a ajouté M. Honda, pour qui « le message est que l’Amérique fait peu de cas des droits de l’homme et de la liberté des peuples dans des pays comme la République démocratique du Congo, l’ouest du Soudan ou la Côte d’Ivoire, qui n’ont pas de ressources énergétiques cruciales ».

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La représentante républicaine Candice Miller, membre de la commission de la Sécurité intérieure de la Chambre, a jugé « très perturbant et inacceptable » que le président Obama ait agi sans avoir obtenu le consentement formel du Congrès.
« Concernant la Libye, nous demandons: quel est le but? Quel est notre rôle? », a déclaré le sénateur républicain John Barrasso sur la chaîne MSNBC, mettant en garde contre un « engrenage » qui pourrait obliger les forces américaines à rester engagées dans le conflit pendant « des semaines ou des mois ».

 

Source: Le Figaro

Le nuage radioactif japonais devrait atteindre la France mercredi

Un nuage radioactif "sans danger" lié à l'accident nucléaire au Japon atteindra les Antilles françaises ce lundi et la métropole à partir de mercredi, a déclaré le président de l'Autorité de sûreté nucléaire.

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"Le nuage radioactif devrait atteindre les Antilles françaises à partir du 21 mars, à des niveaux extrêmement bas sans aucune conséquence", a dit lundi André-Claude Lacoste lors d'une conférence de presse.

"Il devrait atteindre Saint-Pierre-et-Miquelon à partir du 22 mars et la France métropolitaine à compter du 23 mars", a-t-il ajouté.

japan-nuclear_0.jpg"L'ordre de grandeur des retombées est de 1.000 à 10.000 fois moins que les retombés de Tchernobyl, il est donc tout à fait clair qu'à ce niveau de concentration, il n'y a aucune conséquence possible en terme de santé", a-t-il dit.

Au Japon, de la fumée s'est élevée lundi du réacteur n°3 de la centrale de Fukushima et des employés ont reçu un ordre d'évacuation. Ce réacteur est l'un des plus endommagés par le séisme et le tsunami qui ont frappé l'archipel le 11 mars.

 

Source: Yahoo / Reuters

Libye : pourquoi la télévision française cache-t-elle que Sarkozy est sous commandement américain ?

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Depuis hier, les télévisions françaises, reprenant sans vérifier les informations "storytellées" de l'Elysée (faut quand même admettre que la machine est bien rodée) nous bassinent avec le leadership français que la France se serait attribuée dans la décision d'intervenir dans l'affaire libyenne et dans l'action militaire qui s'est engagée par la suite. "La France en première ligne", "Sarkozy, commander in chief", "La France frappe la première", "Les avions français ont été engagés les premiers", "Le leadership français contre Kadhafi"... Toute la journée de samedi a été consacrée à la récitation de cette belle histoire. Sans notre glorieux président, héritier de César,Talleyrand, Charles XII de Suède, Bismarck, Clausewitz, Sun Tzu, Ike et Churchill, rien n'aurait été possible.

Soumis à ce déluge uniforme autant qu'univoque, il est alors bon de se pencher sur la couverture des mêmes événements par la presse américaine, entre New York Times et Washington Post, organes de presse qui ont fait leur preuve en matière d'indépendance et de sérieux. Cette lecture permet (hélas, je dis bien hélas..) de mesurer l'écart entre la "vérité sarkozyste" telle que les télévisions françaises la serinent depuis hier et la dure, froide et objective réalité. De cette lecture, on peut tirer deux leçons :

1) Ce sont les Etats-Unis, seuls, qui ont décidé qu'il était enfin possible de se lancer dans l'opération diplomatique ouvrant la voie à l'emploi de la force contre la Libye.

2) Une fois ces opérations entamées, la France sarkozyste a été placée sous commandement américain et obéit depuis au doigt et à l'oeil à ce que disent et décident Hillary Clinton et le président Obama.


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On reprend :

1) Un article visiblement très bien informé du New-York Times (à lire ICI en VO) décrit le processus qui a mené Obama à se décider à intervenir en Libye. Ce sont trois femmes, Hillary Clinton, Susan Rice (ambassadeur américain à l'ONU) et Samantha Powers (conseiller au National security council) qui ont convaincu Obama jeudi dernier (soit AVANT le show Juppé de vendredi devant le Conseil de sécurité) qu'il était possible d'intervenir sans risquer de se lancer dans une opération débouchant sur un nouvel Irak. Le président américain a pris sa décision parce qu'il a été alors convaincu par ces trois femmes que les pays arabes et africains l'approuveraient et ne verraient pas en lui un néo-Bush.

Par la suite, les Américains ont laissé les Français être les petits télégraphistes de leur décision, décision sans laquelle rien n'était possible. En clair, si les trois femmes en question n'avaient pas convaincu Obama, Juppé, Sarkozy et leur résolution se seraient fait retoquer à l'ONU.  Du reste, il suffit pour s'en convaincre de lire attentivement le papier du NYT consacré aux coulisses du VRAI pouvoir où s'est joué la prise de décision contre Kadhafi : le nom de Sarkozy n'y apparait pas une fois...

2) Quant au leadership français dans la direction des affaires militaires depuis hier, un autre article du Washington Post (à lire ici en VO) vient réduire la communication sarkozyste sur le sujet à l'état de fable pour les enfants. En effet, dans cet article faisant le point sur le début des opérations militaires contre les troupes de Kadhafi, le Washington Post précise que l'ensemble de ces opérations est placée sous le commandement des forces américaines en Afrique.  "The French sorties were followed quickly by the wave of missile strikes against Libyan air defenses. More than two dozen warships and a large number of warplanes made up the initial strike force, which was led by the U.S. military’s Africa command, a senior U.S. military official said." Encore une fois, la réalité est cruelle : si leadership français il y a, il s'agit d'une politesse faite par les Américains à la France de Sarkozy, "Messieurs les Français, tirez les premiers... Parce que ça nous arrange..." Rien de plus.

Tout bien considéré, c'est assez accablant. Le président français, en campagne permanente, est en train d'instrumentaliser une juste opération militaire internationale en opération de communication personnelle dans le but de grapiller quelques points dans les sondages, le tout en racontant, pour faire les gros titres de l'actualité, une fable que la lecture des meilleurs journaux américains vient balayer en deux temps trois mouvements. Il est bien triste de constater que le président français ne peut donc rien faire, même pour livrer un juste combat, sans que cela soit nécessairement destiné à satisfaire son narcissisme exacerbé et sa campagne électorale permanente.

 

Source: Le Post

20/03/2011

Libye : bienvenue dans un guêpier

 

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L'auteur de ces lignes court un très grand risque. Celui d'être taxé d'esprit munichois, d'insensibilité face à la détresse des peuples, de froid cynisme, d'indulgence équivoque envers les dictateurs les plus répugnants. Par ces temps d'unanimisme belliqueux, il ne fait pas bon jeter le doute sur la légitimité de l'intervention dans les sables libyens. Allons-y tout de même. Car cette croisade aérienne pose de sérieuses questions qu'il n'est pas très sain d'éluder.

 

Première question : l'Occident a-t-il vocation à venir en aide aux peuples en révolte, à imposer la démocratie par la force des armes ?

Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. Il faut, dans ce cas, impérativement intervenir au Yémen où des dizaines de manifestants ont été tués ces derniers jours. À Bahreïn aussi bien sûr, où la majorité chiite veut se débarrasser du pouvoir sunnite qui l'opprime. Il convient de mettre en demeure l'Arabie saoudite, sous peine de sanctions, de cesser ses ingérences chez son voisin. Riyad, comme Abu Dhabi, a dépêché des troupes pour y rétablir un ordre injuste et contesté. Si, demain, le peuple algérien se soulève contre la clique qui met le pays en coupe réglée, que fera-t-on ? On bombardera Alger ? Et quid de la Syrie où une minorité, les Alaouites (15 % de la population), domine la vie politique du pays, de la Jordanie où les Bédouins tiennent le manche alors que la majorité palestinienne n'a que des miettes?

 

Source: Le Point

Moscou accuse la coalition de tuer des civils en Libye

La Russie reprend à son compte le bilan de 48 civils tués par les frappes aériennes donné par la télévision officielle libyenne.

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La Russie a appelé, dimanche, la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis à cesser les raids aériens contre ce qu'elle a qualifié de cibles non militaires en Libye, affirmant que les attaques avaient fait des victimes civiles. "Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force", a déclaré Alexander Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le porte-parole a repris le bilan donné dimanche matin par la télévision officielle libyenne, affirmant que 48 civils avaient été tués et 150 blessés. Les frappes aériennes ont détruit, selon lui, un centre de santé, des routes et des ponts. La coalition occidentale affirme qu'elle ne vise que des installations militaires, notamment les défenses antiaériennes de Muammar Kadhafi et ses chars qui menacent Benghazi. "Nous pensons qu'un mandat donné par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU - un geste controversé en soi - ne doit pas être utilisé pour atteindre des objectifs autres que ceux inscrits dans ses dispositions, à savoir des mesures pour protéger la population civile", a dit Loukachevitch. La Russie n'a pas fait usage de son droit de veto au Conseil de sécurité, mais s'est abstenue sur la résolution 1973. Elle s'oppose à l'intervention militaire internationale.

Source: Le Point

Intervention en Libye : la France est placée sous commandement américain

Paris est "fournisseur de moyens" de la coalition internationale engagée contre Kadhafi.

Intervention en Libye : la France est placée sous commandement américain

Les Américains ont pris le commandement de l'opération de la coalition en Libye (ici, le vice-amiral William E. Gortney lors d'une conférence de presse samedi). © Cherie Cullen / AP/Sipa

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Par Jean Guisnel

Au deuxième jour de l'opération occidentale contre la Libye, et alors que les Français ont repris leurs vols au-dessus du pays dans une configuration proche de celle de la journée de samedi, de nombreux points ont été éclaircis. Il est très clair que les Américains sont aux commandes. Lors d'un briefing organisé samedi au Pentagone, le vice-amiral William E. Gortney a précisé que l'opération a été baptisée Odyssey Dawn (Aube de l'odyssée) et qu'elle est placée sous le commandement du général Carter F. Ham, chef du U.S. Africa Command (Africom), basé à Stuttgart (Allemagne). Une force navale portant la dénomination Task Force Odyssey Dawn est commandée à la mer par l'amiral américain Samuel J. Locklear III, dont l'état-major est embarqué à bord du navire de commandement USS Mount Whitney.

 

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À ce stade, les conditions précises de l'organisation de l'opération Odyssey Dawn ne sont pas entièrement définies. Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l'ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l'ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués. La raison en est simple : alors que la coalition pourrait compter jusqu'à une vingtaine de pays dans les jours qui viennent, seuls les Américains sont en mesure de gérer un tel dispositif. Les Français sont donc des "fournisseurs de moyens" à la coalition qui leur a accordé le "privilège" (ou vécu comme tel par Nicolas Sarkozy) de prendre l'air les premiers. Les Français ne s'engagent cependant qu'aux conditions qu'ils ont fixées. La maîtrise de leur stratégie et de leurs moyens, donc le commandement de leurs opérations (OPCOM pour Operational Command), demeure entre les mains du chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud.

C'est samedi vers 17 h 45 que les avions français ont ouvert le feu en attaquant dans la région de Benghazi quatre véhicules blindés qui ont été détruits. Plus tard dans la soirée, cinq navires américains (sous-marins Scranton, Florida et Providence, destroyers Stout et Barry) et un sous-marin britannique de la classe Trafalgar se trouvant en Méditerranée ont tiré des missiles de croisière BGM-109 Tomahawk contre des cibles libyennes. Dans la nuit, des attaques ont été conduites par des bombardiers Tornado GR4 de la Royal Air Force à l'aide de missiles Storm Shadow (version britannique du Scalp EG) et des bombardiers furtifs B-2 de l'US Air Force.

Source: Le Point

Jean-Michel Apathie : « Si Jean-Marie Le Pen a raison depuis 30 ans, il faut voter Jean-Marie Le Pen »

Canal+ Le Grand Journal le 18/03/2011

Yves Thréard Le Figaro, Thomas Legrand France Inter, Jean-Michel Apathie RTL, Alain Duhamel VRP

 

 

Source: Fdesouche.com

LCI: "L'Espagne va rejoindre l'armée croisée"

"La coalition internationale se renforce ... l'Espagne va rejoindre l'armée croisée."

"... collaborateur de la coalition des croisés."

 

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Capture VIDEO Ici

 

PNF: Y a-t-il des stagiaires issus de la "discrimination positive" à LCI ?

 

 

18/03/2011

Dominique Strauss-Kahn mis en cause devant le TGI de Paris pour son implication dans une escroquerie internationale à 22 milliards de dollars

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Le 20 septembre 2010, Maître Dominique Kounkou, avocat de Christian Basano, assignait l’Agent Judiciaire du Trésor (AJT) pour faute lourde de l’État devant le TGI de Paris, dans une affaire complexe d’escroquerie internationale, dans laquelle M. Dominique Strauss-Kahn fut un acteur particulièrement impliqué comme Ministre de l’Industrie du gouvernement Cresson en 1991.

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