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13/08/2016

Vu d’Algérie. Burka et burkini, une provocation inutile en France

La réservation pour une journée d’un parc aquatique près de Marseille par une association afin de permettre aux femmes musulmanes de se baigner en burkini a soulevé plusieurs critiques. Pour le site Algérie Focus, les musulmans de France devraient respecter les règles du pays pour éviter des « crispations » envers les musulmans dans une période d’attentats islamistes.

[...]

Au regard de la loi, et s’agissant d’une affaire privée dans un espace privé, cette association, qui agit dans l’intérêt de ses adhérents musulmans, est tout à fait dans son droit tant qu’elle respecte les modalités contractuelles de la location et les règles morales et environnementales au sens le plus large et le plus légal du terme.

Or voici que des responsables politiques, des élus et des associations sises en France crient au communautarisme et au mauvais signal envoyé par la communauté musulmane dans un climat de tensions exacerbées par une série d’événements tragiques commis par des assassins se réclamant de l’islam, avec une cruauté et une barbarie innommables.

Sans être naïfs au point de ne pas deviner les arrière-pensées plus ou moins racistes des uns et des autres, ni leur propension à crier systématiquement au danger à la moindre initiative des associations musulmanes, nous ne pouvons nous abstenir de faire grief à ceux des musulmans qui persistent à se singulariser de la sorte, sachant bien que la société occidentale est arrivée à un tel niveau de crispation à l’égard des musulmans, compte tenu de l’actualité, que la moindre anicroche sera déformée dans le sens d’une plus grande marginalisation des musulmans. [...]

Soyons justes. L’islam s’est distingué, par rapport aux autres religions, par son acceptation de l’autre et particulièrement par la cohabitation avec les autres religions monothéistes, non sans l’avoir conditionnée au paiement de la jizia [tribut ou impôt payé historiquement par les non-musulmans sujets d’un Etat musulman ; c’est le statut de dhimmi]. Les musulmans ont raison de tirer une fierté légitime de cette avancée historique. Mais sont-ils restés aussi cohérents ? Aussi réalistes ? Aussi clairvoyants ?

Autres questions : les musulmans accepteraient-ils aujourd’hui de payer sans ciller un impôt équivalent à la jizia pour vivre hors de chez eux et avoir le statut de dhimmi [comme c’était le cas pour les non-musulmans] ? Pour faire le parallèle avec le Speedwater Park, autoriseraient-ils les étrangers vivant chez eux à privatiser des plages pour leurs amateurs de nudisme et des salons pour leurs soirées libertines ? [...]

Courrier international

via Fdesouche.com

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