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07/11/2013

En Russie, le discours anti-immigrés fait consensus

[extraits] En Russie, le discours anti-immigrés est loin d’être l’apanage des nationalistes.

Après les événements de Biriouliovo, les autorités locales et fédérales ont multiplié les déclarations sur l’immigration.

Le maire de Moscou a tenu des propos ouvertement discriminatoires, se disant opposé à l’intégration des immigrés venus d’Asie centrale, leur privilégiant des ressortissants des pays « plus proches culturellement et linguistiquement ».

De son côté, la police a procédé à des milliers d’interpellations d’immigrés, principalement dans des marchés.

Même son de cloches du côté du clergé orthodoxe. L’archiprêtre chargé des relations de l’Eglise avec la société, n’a pas mâché ses mots, appelant à « la guerre sainte contre l’économie de l’ombre, ainsi que la corruption, la criminalité ethnique et la muflerie des étrangers que celle-ci occasionne ».

Le patriarche Cyrille 1er  a appelé les autorités à mieux prendre en compte les intérêts et les revendications des Russes ethniques, population majoritaire du pays, et à « chercher à résoudre les problèmes liés à l’immigration excessive, dont la criminalité ».

Ce discours populiste fait également consensus dans le camp des anti-Poutine. Le principal opposant Alexeï Navalny est ainsi connu pour ses positions nationalistes. Il a notamment fondé sa campagne pour l’élection du maire de Moscou, en septembre dernier, sur des propositions musclées en matière de politique migratoire.

Il en va de même pour les médias. Qu’ils soient pro-Kremin ou d’opposition, tous tiennent le même discours sur les immigrés.

Fait religieux.com

via Fdesouche.com

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