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27/06/2013

Une famille obligée de fuir son quartier parce qu’elle est blanche : silence des médias (màj)

[Résumé] Le 30 juin 2010, dans un quartier habité par une forte communauté maghrébine, une famille ostracisée est exfiltrée de son domicile par les policiers sous un torrent de menaces et d’injures racistes anti-blanc. L’affaire a été jugée fin mai 2013 dans le silence médiatique. 

[Mise à jour du 26 juin 2013]

Madame Leterme a été victime en 2010 d’une persécution raciste lorsqu’elle habitait à Savigny-le-Temple (77). Elle raconte son histoire à Minute. Extraits :

« Du jour au lendemain, ma fille a été rejetée, insultée, et le conflit a vite pris des proportions énormes, à tel point que j’ai fini par ne plus la laisser sortir dans le jardin commun aux résidents. Les autres enfants la traitaient de sale fille de Blanche, de sale Française, lui disaient que sa mère était une sale pute, qu’elle n’avait rien à faire là, qu’elle n’était même pas une bâtarde… [...]

« Nous avons reçu des menaces et des lettres nous incitant à partir, sous pei­ne d’être égorgés. »

Les agresseurs se sont aperçus que je vivais seule, ce qui les a rendus encore plus hostiles.

Je me suis rendue au commissariat pour déposer deux mains courantes, qui n’ont jamais rien donné.

Des enfants d’une dizaine d’années venaient jusqu’à mon portillon pour nous insulter, nous traiter de sales putes et de sales Blanches, jusqu’à ce soir du 30 juin, où, après une nouvelle altercation, des adultes sont intervenus pour effrayer ma fille, en lui disant qu’elle n’avait pas à se mélanger avec leurs enfants, qu’ici ils étaient chez eux et qu’ils allaient nous faire la peau.

Mon ex-mari et un autre ami, venus fêter mon anniversaire, sont sor­tis pour discuter et se sont alors fait lyncher par sept individus, à coups de bâtons, de planches de bois et de casque. Mon ex-mari a eu un traumatisme crânien, le cuir chevelu ouvert et de multiples contusions, et notre ami une fracture ouverte à deux doigts. Ma fille et moi assistions à la scène. [...]

Mes enfants étaient enfermés dans mon appartement et j’étais sortie pour accompagner les pompiers, qui prenaient en charge mon ex-mari et notre ami pour les em­mener au CHU de Melun.

C’était la cohue, la jubilation to­tale, tout le monde trouvait normal que nous partions. Nos agresseurs m’insultaient et me menaçaient de mort devant les policiers, sans au­cune gêne ni crainte : ils m’ont dit qu’ils nous trancheraient la gorge, à ma fille et à moi : « Ne t’inquiète pas, on va te retrouver, tu ne seras pas toujours protégée, on va te trancher la gorge, sale Blanche, tu n’avais rien à faire ici… »

Sur les sept hommes qui avaient lynché mon ex-mari et notre ami, trois seulement ont été interpellés et traduits en justice. [...] En dépit de casiers judiciaires chargés, ils ont été condamnés à des peines avec sursis, ou de moins de deux ans de prison fermes : ils ne seront donc pas emprisonnés. [...]« 

Salon Beige

via Fdesouche.com

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