Les Bobards d’Or en sont à leur quatrième édition. Cela devient un rendez-vous incontournable !
Oui, c’est une cérémonie très importante dans ce monde médiatique où les journalistes souhaitent être primés. C’est la récompense des bobards les plus extraordinaires.
Sur l’affiche, nous voyons quelques figures. De qui s’agit-il ?
Ce sont des anciens lauréats mêlés à de nouveaux. Nous avons cette année une figure de premier plan, Philippe Manière, qui concourt pour le bobard « immigrophile ».
Votre positionnement, c’est le fameux « parti d’en rire », si cher à Pierre Dac et Francis Blanche ?
On peut dire aussi que c’est le principe de « corriger les mœurs en riant » qu’on retrouve chez les auteurs antiques et classiques. Un principe qui permet de décrire la manière réelle dont les journalistes autorisés exercent leur métier en s’éloignant de la vérité. On l’a vu par exemple avec les chiffres minorés de la manifestation contre le mariage gay, et ceux majorés de la manifestation adverse, ceci pour relativiser cette belle insurrection des familles. L’AFP est l’autorité et la source par laquelle les médias font le plein de bobards, de la presse nationale à la presse régionale. Vous avez TF1 et France 2 qui ont décrit le tueur au scooter comme « un homme blanc aux yeux bleus » malgré le casque qu’il portait. Et puis, une fois Mohamed Merah démasqué, on l’a présenté comme «un gentil garçon».
Avez-vous eu des réactions de nominés ?
Claude Askolovitch a eu ce cri du cœur : « La liberté d’expression, on s’en fout ! ». Il avait bien mérité sa récompense ! Cette fois, il a eu le mérite de la franchise.
Les Bobards d’Or ont-ils de beaux jours devant eux ?
Ils ont pour objectif de faire tomber le mur de la désinformation comme est tombé le mur de Berlin. Après, les Bobards n’auront plus de raison d’être. Mais nous ne sommes pas seuls à remettre l’information à l’endroit. Il y a des sites et blogs tels Polémia, Nouvelles de France, Novopress et François de Souche, qui sont nos partenaires et bien d’autres encore. Il ne faut plus qu’on ait jamais ce type de réflexion : « C’est vrai, je l’ai vu à la télé ! »
Propos recueillis par Éloi. Cet entretien est extrait du n°16 (mars 2013) de Nouvelles de France.
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