Belgique: un étudiant déguisé en femme se fait violer par de "de jeunes Belges d'origine marocaine"

Le 15 octobre dernier, un étudiant flamand, déguisé en femme a été violé Place des Martyrs à Bruxelles. Depuis, les autorités de la Hoogeschool Universiteit Brussel recommandent aux étudiants des comportements de prudence.

 

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http://fr.news.yahoo.com/video/un-tudiant-d-guis-en-14203...

 

Une affaire fait les gros titres au nord du pays (article de Matin Première)

 Les autorités de la HUB, la Hogeschool-universiteit Brussel, ont décidé de décourager les étudiants à s'habiller en femme, les étudiants de sexe masculin évidemment. Et pourquoi s'habilleraient-ils en femme? A l'occasion des baptêmes, une épreuve classique de bizutage. Et pourquoi les autorités de la haute école interdiraient-elles ce comportement innocemment potache? Parce que le 15 octobre, un étudiant de 19 ans, déguisé en femme dans le cadre d'un baptême, a été violé. Les violeurs, de jeunes Belges d'origine marocaine - vous l'entendrez par la suite, la précision est d'importance - les violeurs ont été arrêtés un mois après et attendent leur procès au centre fermé de Saint-Hubert. Je résume donc. Lors d'un baptême étudiant, une jeune homme se fait violer alors qu'il est déguisé en femme, et la HUB entend désormais protéger ses étudiants en les incitant à ne plus se déguiser en femme. Si la logique à l'oeuvre ici vous semble un peu boiteuse, vous n'êtes pas les seuls.

La réaction de la HUB est critiquée de toute part...

 Intellectuels, politiques et citoyens de tous bords y voient un très mauvais signal. Pour un criminologue interrogé dans le nieuwsblad, ça donne l'impression que la victime du viol était fautive, comme si son accoutrement pouvait être interprétée comme une incitation. Dans le Morgen, Sofie Peeters, l'auteur du documentaire "Femme de la rue", renchérit : ce sont aux criminels de changer leurs comportements, pas aux victimes. Un sociologue s'offusque dans le laatste nieuws : nous n'allons pas nous laisser confisquer notre liberté, qui inclut celle de s'habiller en femme. La Gazet Van Antwerpen y voit une capitulation devant l'intolérance. Le Standaard pense à ceux qui se déguisent en femme, moins pour s'amuser, que pour se sentir mieux dans leur peau, et s'insurge qu'une société puisse accepter que des fanatiques lui dictent les limites de la décence. Des fanatiques? Oui, ce viol est considéré par d'aucuns comme un acte homophobe, que la culture d'origine des violeurs expliquerait. Une hypothèse rejetée par beaucoup d'autres. Quoiqu'il en soit, poursuit le standaard, en Belgique, les hommes et les femmes devraient pouvoir s'habiller comme bon leur semble.

Source: RTBF