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11/12/2015

La BCE prête 18,3 milliards d'euros aux banques à des taux très avantageux

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé vendredi avoir alloué quelque 18,3 milliards d'euros à 55 banques européennes dans le cadre d'un sixième prêt géant de long terme, l'un des outils déployés par l'institution monétaire pour relancer l'inflation de la zone euro.

Lors du précédent prêt en septembre, la BCE avait prêté 15,6 milliards à 88 banques, et lors du prêt de juin, près de 74 milliards d'euros avaient été alloués à 128 banques, pour tenter de relancer l'économie toujours fragile de la zone euro.

Les TLTRO (Targeted Longer-Term Refinancing Operations) ont lieu chaque trimestre depuis septembre 2014 et jusqu'à juin 2016. Ils permettent aux banques de la zone euro d'emprunter auprès de l'institution monétaire quasiment gratuitement - au taux de 0,05% -, sous réserve qu'elles aient augmenté leurs crédits aux ménages et entreprises de la région.

Ce mécanisme, annoncé à l'été 2014, fait partie d'une vaste palette d'outils mis en oeuvre par la BCE pour faire repartir l'économie et l'inflation toujours très faible dans la zone euro.

Les premiers TLTRO avaient été scrutés avec attention. Depuis mars toutefois la BCE est passée à la vitesse supérieure dans son soutien à la zone euro, avec un programme de rachat de dettes à hauteur de 60 milliards d'euros par mois, un programme prolongé la semaine dernière par le conseil des gouverneurs de la BCE. Les TLTRO ne sont donc plus qu'un instrument, aux effets modestes, parmi d'autres.

Les banques sont censées faire circuler ces fonds sous forme de crédits, et ne pas les utiliser pour rembourser des prêts précédents ou acheter des obligations par exemple. Mais un contrôle concret de l'usage de cet argent n'est pas prévu.

La faiblesse du crédit est considérée par la BCE comme un facteur clé dans la dynamique contenue de l'économie de la zone euro. Ces derniers mois, l'octroi de crédit a toutefois montré des signes d'accélération, même si le rythme reste toujours modeste.

Boursorama

PNF:

La BCE, présidée par un ancien dirigeant de Goldman Sachs, prête des montants colossaux aux banques privées à un taux très avantageux - 0,05% - sans aucun engagement de leur part. Ces banques peuvent donc juste acheter des obligations et récolter sans risque un juteux profit. Et tout cela, avec l'argent des contribuables, qui a déjà servi à sauver les banques lors de la crise financière de 2008. Le monde de la finance, qui d'ailleurs contrôle de nombreux médias, pratique la martingale suivante, dont il a le privilège exclusif: privatiser les profits, externaliser les pertes. Une sorte de système d'impôt féodal transposé au XXIème siècle, appliqué par les grands seigneurs de la finance sur leurs sujets les contribuables.

Cela dit, les taux négatifs constatés sur les obligations d'Etat allemandes montrent que la crise de l'euro n'est pas terminée. Les banques elles-mêmes n'ont pas confiance dans leur propre système financier.

(cliquer sur le dessin ci-dessous pour l'agrandir)

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