02/07/2015
Ces images des crimes terroristes qu’on nous dissimule…
La France, étouffée par un flux migratoire qu’on décrète irrésistible, charrie des milliers de radicalisés potentiels, autorise l’implantation d’un fléau qu’Attila n’aurait pas renié, et il nous serait interdit de le contempler tel qu’en lui-même ?
« On nous cache tout, on nous dit rien / Plus on apprend, plus on ne sait rien. » chantait Jacques Dutronc. Et l’on ne nous concède que des miettes aseptisées lorsqu’il s’agit de montrer les effets meurtriers de l’islamisation.
Bien sûr, nous avions eu droit à l’horreur sublime des Tours jumelles se consumant et s’effondrant. Mais là, l’image était à ce point irrésistible – l’Homme est un voyeur, vous en doutiez ? – qu’on ne pouvait s’y soustraire.
Ici, je ne parle pas d’une vision d’apocalypse telle que New York en feu : je parle de ces crimes individuels dont nous possédons les images et que, dit-on, les télévisions refusent de diffuser, par pudeur et respect pour les familles endeuillées.
Précisément, de pudeur il ne doit plus être question. Regardons une décapitation d’otage ; une tête plantée sur un grillage ; l’assassinat filmé par Merah de Gabriel (3 ans), Aryeh (6 ans) et Myriam (8 ans). Pas pour satisfaire de bas instincts mais pour que les chasseurs d’amalgames soient, devant cette haine fanatique, forcés de se taire et que tous sachent à quoi s’en tenir au-delà des discours lénifiants. L’horreur, on peut l’écrire, parfois impeccablement – Si c’est un homme, de Primo Levi, l’atteste. Cependant, l’image est indiscutable, quand elle n’est pas truquée évidemment.
Aujourd’hui, on nous impose de comprendre l’innommable alors même que notre rage et nos larmes ne sont pas encore taries. Autrement dit, on exige de nous le recul immédiat sur des événements en cours, quitte à nous menacer du glaive de la Justice en cas de rébellion. Je prétends, au contraire, que l’abomination du fanatisme islamique doit être regardée dans les yeux : pas filtrée par une cohorte de spécialistes pérorant devant les caméras.
On invoquera sans doute la violence insoutenable du visuel. À cela je répondrai que celle des charniers nazis n’est pas plus « reposante » !
La France, étouffée par un flux migratoire qu’on décrète irrésistible, charrie des milliers de radicalisés potentiels, autorise l’implantation d’un fléau qu’Attila n’aurait pas renié, et il nous serait interdit de le contempler tel qu’en lui-même ?
C’est un sein que Tartuffe ne voulait pas voir ; dans ce cas nous parlons de tueurs qui ne craignent pas la mort et se délectent de celle des êtres qui ne leur ressemblent pas, ce qui constitue pas mal de monde.
On me rebat les oreilles avec l’émotion, laquelle tend à remplacer toute forme de réflexion à cette époque du surf intellectuel. Eh bien, dans le cas qui nous occupe, je suis d’accord pour laisser libre cours à ladite émotion. Imprégnons-nous de la réalité démaquillée pour trouver la volonté de l’infléchir.
Comme son bourreau intimait l’ordre à Michel Strogoff avant de l’aveugler, regardons de tous nos yeux de quelle matière sont faits nos ennemis, bien plus héréditaires que les Anglais. Soyons tous l’œil qui contemple cet impitoyable Caïn et jugeons-le.
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