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09/10/2013

Marches blanches : «Mais où est donc passé ce vieux pays gaulois ?»

Article de Joris Karl sur les «marches blanches».

Mais où est donc passé ce vieux pays gaulois ? Comment cette nation de braves guerriers, jadis redoutés dans tout l’Occident, a-t-elle admis de laisser aller ses enfants à l’abattoir sans broncher ?

Dimanche, la petite Fiona, tombée au champ d’horreur, a donc eu droit à sa «marche blanche». C’était à Clermont, il y avait plus de 2.000 personnes pour défiler. Comme pour les fillettes profanées par le gang de Dutroux, comme pour des centaines d’autres depuis tant d’années, la fin de son histoire se résumera à un recueillement, des poèmes lus, quelques images dans le JT, avant l’oubli rapide du grand public. […]

La « marche blanche », inventée après l’immense scandale Dutroux, sert avant tout à canaliser la foule. Comme les défilés syndicaux. Comme les manifs contre le mariage homo. On vous laisse montrer votre protestation gentillette, bien encadrée. Suivez le cortège, et après au lit ! Que ce soit pour le droit à la sécurité, pour les droits sociaux ou moraux, toujours la même rengaine. Contentez-vous de battre le pavé, l’élite votera envers et contre vous. […]

Ce n’est pourtant pas avec ces singeries que nous ferons changer les choses. […]

Les «marches blanches», symptôme d’une profonde décrépitude morale ? Sous couvert d’humanisme pleurnichard, les Français ne se défendent plus, pères et mères ont abdiqué, capitulation en rase campagne devant l’ensauvagement du territoire.

Pour le moment, rien ne bouge. Nos enfants sont à la merci des voyous, des crapules multirécidivistes, lesquels pullulent. Priant secrètement pour que jamais cela ne nous concerne, on regarde passer les « marches blanches ». Parce que c’est convenable. Parce que nous sommes faibles.

Bd Voltaire

via Fdesouche.com

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