Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/08/2013

La CIA a aidé Saddam Hussein à gazer les troupes iraniennes en 1988

La CIA a aidé Saddam Hussein à mener des attaques chimiques contre l’Iran en 1988. C’est ce qu’affirme Foreign Policy, documents déclassifiés et témoignages de hauts-gradés américains à l’appui. Ces révélations interviennent alors que Bachar Al-Assad est accusé d’utiliser du sarin à Damas. Des attaques chimiques contre lesquelles les Etats-Unis, vingt ans après leur participation au gazage des troupes iraniennes, accentuent les préparatifs en vue d’une riposte.

guerre-iran-irak-2.jpg

Des rapports jusqu’à présent secrets, qui prouvent que, dès 1984, les renseignements américains savaient que leur allié officieux de l’époque, l’Irak de Saddam Hussein, en guerre contre l’Iran de 1980 à 1988, détenait un stock d’armes chimiques, composé de gaz moutarde et de sarin. Deux substances létales, dont l’usage est interdit par le protocole de Genève, ignoré par l’Irak, mais ratifié par les Etats-Unis dès 1975.

«Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu’ils comptaient utiliser des gaz neurotoxiques. Ils n’en avaient pas besoin. Nous le savions déjà», a confié à Foreign Policy le colonel retraité Rick Francona, spécialiste du Moyen-Orient pour les renseignements américains. […]

Lorsqu’en 1987 les renseignements américains apprennent que les Iraniens ont découvert un trou béant dans la défense irakienne près de Bassorah et qu’ils s’apprêtent à lancer l’offensive, la situation bascule. Selon les estimations américaines, si cette ville tombe aux mains des Iraniens, ces derniers seraient en passe de remporter la guerre.

Selon Rick Francona, le rapport des renseignements est remis à Ronald Reagan, alors président des Etats-Unis. Après lecture, ce dernier annote le document laconiquement : «Une victoire de l’Iran est inacceptable.» […]

Big Browser.blog /Le Monde

via Fdesouche.com

Les commentaires sont fermés.