13/04/2013
Les fourberies d'un système aux abois
Les suites de l’affaire Cahuzac et les contorsions médiatiques pour tenter d’y associer le seul mouvement n’ayant jamais trempé dans les magouilles politico-financières sont à la fois grotesques et pathétiques.
Grotesques, car il n’est nul besoin d’être grand clerc pour comprendre la fausseté des supputations selon lesquelles Marine le Pen aurait été au courant du compte suisse de M. Cahuzac. D’ailleurs, les officines qui ont lancé cette campagne se sont bien gardées de porter la moindre accusation directe ; ils se sont contentés de jeter en pâture le nom de Marine Le Pen, de citer celui d’une connaissance qu’elle partage avec M. Cahuzac et de laisser l’imagination des malintentionnés fantasmer un lien.
Mais on n’avait encore rien vu. Déterrant une information vieille de 15 ans, Mediapart a, sans vergogne, amalgamé ceux qui ouvrent des comptes à l’étranger pour cacher leur argent avec ceux qui, comme en l’espèce Jean-Marie Le Pen, ont pu ouvrir un compte en toute légalité dans le seul but d’obtenir un emprunt professionnel. Les « révélations » sur un « compte suisse » de Jean-Marie Le Pen sont donc une absolue non-affaire, mais le procédé est particulièrement vicieux.
Tout ceci est pathétique. Il y a quelques jours, nos adversaires craignaient que l’affaire Cahuzac et l’exaspération de l’opinion face aux abus des « élites » ne profitent au FN. Ils ont donc trouvé une parade et tant pis pour la vérité ou l’honnêteté journalistique.
Mais ces manœuvres de basse politique illustrent surtout le désarroi de la caste UMPS qui, en plus d’entraîner la France dans la spirale du déclin, est de moins en moins à cheval sur la moralité publique. Les solutions envisagées par le gouvernement sont dérisoires et la « prise de conscience » de la classe politique trop subite pour être honnête.
La moralisation de la vie politique passe nécessairement par les urnes. Elle n’aura lieu que si les délinquants en col blanc et leurs complices sont sanctionnés électoralement et si les électeurs élisent à leur place une nouvelle génération d’hommes et de femmes préoccupés par le seul intérêt général. C’est l’exigence première que porteront les listes du Front National dès les élections municipales de mars 2014.
Steeve Briois
Secrétaire Général du Front National
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