Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2013

Ces jeunes diplomés qui quittent la France pour l’Australie

 

Commentaire de Fish82, lecteur de Fdesouche.com :

" Je vis en Asie, je suis heureux là où je vis mais la France me manque quand même. J’ai fait les meilleures études en France, dans un secteur d’avenir (pas socio etc.), je suis rentré l’année dernière de l’étranger, passé huit mois à chercher du travail, je n’en ai pas trouvé, et c’est pas faute d’avoir essayé.

La vérité est la suivante :


- Je vote FN et je voudrais que les choses changent en France mais je n’y peux rien si à chaque fois les gens votent UMPS, j’ai pourtant essayé de leur faire changer d’avis mais ils sont lobotomisés. Je considère avoir fait tout mon possible, mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.


- L’économie française va mal, il y a trop de demandeurs d’emploi par rapport à l’offre de travail, c’est aussi simple que cela. On a la concurrence des pays émergents comme la Chine et l’Inde, une immigration continue qui n’a aucun sens ni économiquement ni culturellement et ne nous rapporte rien, et pour finir il y a un mauvais ajustement entre ce que les étudiants étudient et la réalité du marché du travail (en gros des milliers d’étudiants font des études qui ne servent à rien).


Ergo, dans ces conditions, je pense qu’il n’est pas honteux de vouloir au moins tenter de réussir sa propre vie en allant chercher des opportunités là où on en trouve. Pour prendre une parabole, si je me trouve sur un bateau qui coule parce qu’il y a une fuite dans la coque, que j’essaie de la colmater mais que le reste des passagers se sont transformés en zombies et m’empêchent de colmater la brèche, quitte à causer leur propre perte, je ne trouve pas cela déshonorant de descendre le canot de sauvetage et de mettre les voiles. Est-ce que je me sentirais triste pour les passagers condamnés ? Bien entendu. Mais je me sentirai aussi vivant.

La France se trouve dans les mêmes conditions. Je continue à voter FN en espérant que les Français finissent par ouvrir les yeux, je continue d’aimer ma patrie, la France, et de souffrir de la voir dans cet état, mais je dois aussi penser à ma propre survie. On peut faire la charge de Reichhoffen, ou on peut vivre pour pouvoir continuer à se battre demain (« fight another day », comme disent les Anglo-Saxons), n’ayant pas une âme de martyr, sauf nécessité absolue pour la sauvegarde du plus grand nombre, je fais le deuxième choix. "

via Fdesouche.com

Les commentaires sont fermés.