06/05/2012
En 1990, un programme de la droite qui n’avait pas grand-chose à envier à celui du FN: « la lutte des races remplacerait maintenant bien souvent la lutte des classes »
“Valeurs actuelles” a retrouvé les propositions chocs des états généraux de l’opposition RPR-UDF sur l’immigration. Pour la plupart “oubliées”.
Assise de l’immigration – RPR & UDF en 1990
"La France n'est pas un pays d'immigration" Giscard d'Estaing
La France ne peut plus être un pays d’immigration, elle « n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux immigrants »… Voilà, entre autres, ce à quoi s’engageaient la droite et le centre, en cas de retour au pouvoir, à l’occasion de ses “états généraux de l’opposition” (RPR et UDF, transformés en UMP) consacrés à l’immigration, des 31 mars et 1er avril 1990 à Villepinte.
Parmi les participants : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, Alain Juppé, Gérard Longuet, mais aussi… François Bayrou. Coresponsable, au nom du RPR, de cette convention, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui a cosigné (avec Alain Madelin) la préface du compte rendu de 39 pages publié à cette occasion.
« la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister »
« On ne peut tolérer que des clandestins puissent rester en France. […] Il faut tout mettre en œuvre pour que les décisions de reconduite à la frontière soient effectives. »
« l’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français » : « Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. »
« Etre étranger en France, ce n’est pas avoir automatiquement et intégralement tous les droits liés à la citoyenneté française. »
« la lutte des races remplacerait maintenant bien souvent la lutte des classes .»
Etc… Etc…
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