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26/02/2012

« Rose mafia », Gérard Dalongeville dénonce le système de corruption, emplois fictifs et fausses factures au PS

L’ancien maire socialiste d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, décrit dans un livre (Rose Mafia, éditions Jacob-Duvernet) des malversations dans le Pas-de-Calais, destinées, selon lui, à financer la fédération socialiste.

Revenant en détail sur ses précédentes accusations, émises dans des lettres adressées à la justice qui ont entraîné une enquête préliminaire, Gérard Dalongeville décrit le « fonctionnement du système de corruption organisé par les élus socialistes, les marchés organisés, truqués, arrangés ».

« C’est un véritable système qui a été mis en place dans le Pas-de-Calais, alimentant les finances du PS local, apportant de l’argent pour financer le fonctionnement quotidien de la fédération et les campagnes électorales », (…)



Il dénonce autour de ces deux organismes, un « système organisé et toute la palette des détournements et autres fraudes qu’on puisse imaginer :

"emplois fictifs, commissions sur les attributions des marchés, enveloppes de billets données de la main à la main par des dirigeants d’entreprises pour remporter des appels d’offres, doubles facturations et surfacturations avec rétro-commissions, chèques déposés par des entreprises sur des comptes au Luxembourg, mais encore corruption et achat de la complaisance d’un magistrat du tribunal correctionnel…"

 Il s’explique :

(…) Si l’affaire d’Hénin-Beaumont n’avait pas éclaté, pensez-vous que vous seriez aujourd’hui encore impliqué dans le « système » que vous dénoncez ?

Très certainement oui. C’est là qu’on retrouve ce critère mafieux. Parce qu’on n’en sort pas, chacun se tient par les emplois de complaisance et souvent par l’enrichissement personnel. Moi, au niveau des investigations sur mon patrimoine, tout a été mené. Je n’ai pas de résidence secondaire, je n’ai pas de voiture luxueuse, je ne suis pas un client des casinos, je n’ai pas de comptes à l’étranger. Tout le monde ne peut pas en dire autant. (…)

(…) Sur la situation dans le bassin minier, François Hollande était parfaitement au courant. Il y a eu du temps de perdu, il est temps d’agir, de prendre des décisions pour écarter les personnes en responsabilité sur tous ces dossiers sensibles qui vont empoisonner la campagne de François Hollande. Ce n’est pas mon livre qui va perturber la campagne, ce sont les dossiers, qui vont sortir de toute façon.

Si François veut être le candidat du changement ça passe par dire " on arrête dans le Pas-de-Calais, les Bouches-du-Rhône ".


L’Alsace via Fdesouche.com

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