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14/08/2010

Visite "polémique" (selon les médias...) de Jean-Marie Le Pen au Japon

Article bien sûr orienté du journal "20 Minutes", mais qui donne tout de même la parole à Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch qui ont des arguments à faire valoir...

Jean-Marie Le Pen a visité le sanctuaire controversé de Yasukuni, à Tokyo, samedi 14 août.

Jean-Marie Le Pen a visité le sanctuaire controversé de Yasukuni, à Tokyo, samedi 14 août. TORU YAMANAKA/AFP

POLEMIQUE - Avec plusieurs dirigeants européens d'extrême droite, il a visité un sanctuaire controversé...

La provocation et la polémique sont une seconde nature chez Jean-Marie Le Pen. En visite au Japon, le leader du Front national ne déroge pas à cette tradition. Avec une délégation de dirigeants européens d’extrême droite, Le Pen, accompagné de Bruno Gollnisch, a visité le sanctuaire controversé de Yasukuni, qui honore la mémoire des soldats tombés pour le Japon lors de la Deuxième Guerre mondiale et celles de 14 criminels de guerre condamnés par les Alliés.

«Je ne suis absolument pas gêné d’aller à Yasukuni, ni d’ailleurs dans aucun cénotaphe du monde. Partout où il y a des combattants qui ont donné leur sang pour leur pays, je les respecte et même quand ils ont été des puissances belligérantes qui étaient contre nous. Je fais mienne le vers de Brasillach, ‘le sang qui a coulé est toujours un sang pur’», a-t-il expliqué au micro de RFI. Interrogé sur cette visite jeudi, le futur ex-patron du FN s’était justifié: «Le criminel de guerre n'est pas une exclusivité des vaincus. Il y en a aussi parmi les vainqueurs», évoquant les bombes atomiques larguées par les Américains sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945. «Des gens qui décident de tuer des centaines de milliers de civils pour obtenir la capitulation militaire du pays, ne sont-ils pas eux aussi des criminels de guerre?», avait-il demandé.

Colloque inédit

L’argument a été repris par Bruno Gollnish, preuve que les deux hommes peuvent être sur la même ligne même si Jean-Marie Le Pen ne soutient pas son ex-dauphin pour sa succession. «Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre. Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, c’est dans le camp des vaincus», a notamment déclaré le député européen en charge des questions internationales au FN.

Outre Le Pen et Gollnisch pour le Front national, Adam Walker, n°2 du Parti national britannique (BNP) et des représentants venus de six autres pays européens (Autriche, Belgique, Espagne, Hongrie, Portugal, Roumanie) participent à ce colloque organisé par le mouvement nationaliste japonais Issukai.

M.P. avec AFP

Source: 20 Minutes

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