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19/02/2017

« On en fait beaucoup pour Théo… Pourquoi ne parle-t-on pas de Marin ? »

Benoît Rayski

Marin a vingt ans. Il est étudiant. Ou peut-être –et hélas- il faudrait dire était… Il est hospitalisé à Lyon. On lui a fracassé le crâne. Après un long coma, il a repris conscience. Mais il a, en grande partie, perdu la mémoire. Ne sait pas pourquoi il est là. Et ne se souvient plus de ce qui lui est arrivé.

Voilà donc ce qui lui est arrivé. Il se trouvait dans une rue de Lyon, à proximité d’un couple qui s’embrassait sur la bouche. Il y a des pays où un tel comportement vaut le fouet ou un lynchage immédiat. Mais pas à Lyon, tout de même ? Eh bien si !

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Un groupe d’individus, choqués et indignés par ce baiser, s’en est pris au couple. Insultes, injures … Sur les rares sites qui évoquent cette affaire, les individus en question sont qualifiés au choix de « jeunes » ou de « racailles ». Marin s’est interposé. Et c’est lui qui a tout pris. La tête défoncée à coups de béquilles. Dans certains quartiers de nos villes, la béquille est une arme.

La presse locale a évoqué ce drame. Mais pas avec suffisamment d’insistance pour que Gérard Collomb, le maire de Lyon, se rende au chevet de Marin. Il était sans doute trop occupé à soutenir Macron… Hollande non plus n’est pas venu. Pourtant, le courage est une vertu tellement rare de nos jours que la moindre des choses serait de le saluer. Le président de la République a trouvé le temps d’aller au chevet de Théo, blessé par un policier à Bobigny. Son Premier ministre a trouvé le temps de recevoir des soutiens de Théo. A-t-il reçu des membres du comité de soutien à Marin ?

Pour lui, il n’y a eu ni émeutes, ni voitures brûlées, ni flics caillassés. Pourquoi se dérangerait-on pour Marin ?

(…)

Alors oui, Marin mérite tout autant de compassion que les victimes supposées citées plus haut. Mais tel n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce que, me souffle-t-on, le drame de cet étudiant lyonnais est relayé par la « fachosphère ». Ah la « fachosphère »… Elle s’intéresse de très près à l’identité des agresseurs de Marin. Et il faudrait taire cette identité, alors que c’est elle – et elle seule- qui, revêtue de la défroque du fanatisme, a fait que le spectacle d’un couple s’embrassant a été jugé blasphématoire et méritant châtiment ?

La « fachosphère » a bon dos. Mais pourquoi devrait-elle être seule à protester ? C’est à nous, à nous tous, de crier notre dégoût. A  nous tous, de gauche, de droite, du centre, de rien du tout. A nous tous, athées, chrétiens, musulmans. A nous tous, car, avec Marin, c’est nous qu’on essaye d’assassiner. Si nous nous taisons, qui criera pour nous quand on essaiera de nous fracasser le crâne ?

Causeur

via Fdesouche.com

Villeneuve-Saint-George (94) : ils agressent des Blancs dans le RER

Cette agression se serait déroulée sur le quai du RER D à Villeneuve-Saint-George.

 

 

Fdesouche.com

Le génocide méconnu des chrétiens assyro-chaldéens sous l’Empire ottoman entre 1914 et 1920

Le génocide assyrien ou araméen / chaldéen / syriaque (également connu sous le nom Sayfo ou Seyfo) est le meurtre en masse de la population « assyrienne »de l'Empire ottoman lors de la Première Guerre mondiale. La population assyrienne du Nord de la Mésopotamie (Tour Abdin, Hakkari, Van, Siirt, régions du Sud-Est de l'actuelle Turquie et la région du Nord-Ouest de l'Iran, Urmiah) a été déplacée de force et massacrée par les forces ottomanes (turques) et les forces kurdes entre 1914 et 1920.

Les estimations sur le nombre total de morts varient. Certains rapports citent le nombre de 270 000 morts, bien que les estimations récentes aient révisé ce chiffre au nombre plus réaliste de 500 000 à 750 000 morts représentant environ 70 % de la population assyrienne de l'époque.

Le génocide assyrien a eu lieu durant la même période et dans le même contexte que le génocide arménien et des Grecs pontiques. Toutefois, les études sur le génocide assyrien sont relativement récentes notamment en raison du fait que la question du génocide arménien a occupé longuement la scène principale des génocides à l'encontre des populations chrétiennes de l'Empire ottoman.

En 2007, l'Association internationale des spécialistes des génocides (International Association of Genocide Scholars) est parvenue à un consensus selon lequel « la campagne ottomane contre les minorités chrétiennes de l'Empire entre 1914 et 1923 constituait un génocide contre les Arméniens, les Assyriens et les Grecs pontiques d'Anatolie. »

Lire la suite (Wikipédia)

 

Le génocide méconnu des Assyro-chaldéens sous l’Empire ottoman

Le 24 avril 2015 a donné lieu à de nombreuses commémorations pour les 100 ans du génocide arménien. Si la Turquie n’a toujours pas reconnu ces faits historiques, elle n’a pas non plus reconnu le génocide d’une autre communauté chrétienne par l’Empire ottoman, à la même époque. Plus de 250 000 Assyro-chaldéens sont morts entre 1915 et 1918. Joseph Yacoub, professeur de sciences politiques à l’Université catholique de Lyon, nous éclaire sur ce drame encore méconnu.

Lire la suite (Le Monde des Religions)

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Citation du jour

"Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve."

Friedrich Hölderlin (1770-1843), poète et philosophe allemand.

source: Revue Eléments Nov-déc 2016, p.11