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24/04/2015

Aymeric Chauprade: "Je suis Aurélie Châtelain"

Il a fallu qu’un hasard à deux faces, l’une diabolique, l’autre providentielle, place un terroriste islamiste sur le chemin d’une jeune mère de famille pour qu’une attaque terroriste échoue de peu. Ce hasard cruel a désigné Aurélie Châtelain, une de ces nombreuses jeunes mères qui se lèvent tôt, qui triment dur, qui acceptent de passer une semaine loin de leur petite fille de 5 ans, pour progresser sur le « marché » du travail. Il a placé un islamiste sur le chemin de cette femme courageuse, déterminée à ne pas se laisser déposséder de sa voiture, pour qu’en la tuant, il puisse heureusement se blesser et déclencher ainsi l’alerte.

Le courage de cette jeune femme a évité une attaque terroriste de grande ampleur, qui visait des églises de la banlieue parisienne. C’est une alerte, car notre patrimoine chrétien, en plus de notre peuple, est bel et bien menacé. On se souvient du projet d’attentat contre la cathédrale de Strasbourg, contre les marchés de Noël. Partout dans le monde le fondamentalisme islamique s’attaque à l’histoire et à l’identité des peuples. Il est une tragique négation du temps et des cultures.

L’objectif de cette attaque terroriste était double : montrer que les islamistes peuvent frapper, quand ils le veulent, au cœur de la France, pour y massacrer des chrétiens, comme ils le font en Syrie, en Irak, au Nigéria, en Libye, en Ethiopie, au Kenya… Une française, des églises, tout est dit : il s’agit bien ici d’une guerre contre notre civilisation, la civilisation européenne, comme il s’agit ailleurs d’une guerre contre toutes les civilisations non musulmanes, la Russie, l’Amérique, la Chine, l’Inde, Israël… comme il s’agit aussi d’une guerre, ne l’oublions pas, contre tous les gouvernements modérés des pays musulmans avec lesquels nous sommes alliés et qui subissent depuis longtemps déjà de lourdes pertes. C’est la même guerre qui conduit des migrants musulmans à jeter par dessus-bord les migrants chrétiens qui partageaient leur embarcation de fortune en pleine Méditerranée… Que nous le voulions ou non, nous sommes dans une guerre de civilisations, nous sommes en guerre contre des musulmans, pas contre tous, mais contre une part significative d’entre eux.

Les services de renseignements ont déclaré qu’il s’agissait de la sixième attaque déjouée depuis le début de l’année. Six tentatives déjà, depuis le cinéma obscène du gouvernement, de son « esprit du 11 janvier » qui sert manifestement à combattre le Front national (avec l’efficacité que l’on constate) plutôt que les ennemis de la France.

Les terroristes se moquent du confort, ils méprisent notre faiblesse, notre hyper-sensibilité, la tyrannie de l’émotion avec laquelle ils jouent en élevant sans cesse le degré de leurs horreurs. Les terroristes islamistes sont les serviteurs de la mort, ils la chérissent, ils la nourrissent, ils l’espèrent même pour gagner leur paradis mortifère. Dans la plupart des cas ce sont des lâches, comme cet Algérien qui a préféré massacrer une femme sans défense et tenter de faire sauter des églises plutôt qu’aller se battre contre des combattants en armes en Syrie. Mais dans tous les cas, ils sont animés par la même haine de ce que nous sommes.

La France est en guerre et l’ennemi est parmi nous : ses combattants sont les enfants que l’Europe a fait grandir en son sein ou qu’elle a accueillis, auxquels elle a offert éducation, allocations, vacances, couverture sociale, regroupement familial, aides sociales en tous genres. Et comme si cela ne suffisait pas, notre classe politique nous explique qu’il faut accueillir en Europe des millions de nouveaux migrants venus de l’autre côté de la Méditerranée.

On se demande quand même ce que faisait en France un étudiant algérien, fiché à l’anti-terrorisme et connu pour ses liens avec les filières djihadistes.

Si ce dernier n’avait pas croisé le chemin d’une jeune française courageuse, combien de victimes aurions-nous à déplorer dans les églises de banlieue visées ? Combien de chefs d’Etats seraient venus à Paris ? Pas sûr que beaucoup de journalistes de Libération, par exemple, auraient défilé en arborant le slogan « Je suis chrétien »…

Merci à vous Aurélie Châtelain, pour votre courage qui a permis d’empêcher un nouveau bain de sang, une nouvelle attaque contre notre peuple, contre son identité. Vous êtes une héroïne, dont le comportement rachète l’honneur de tous ceux qui, chaque jour en France, avec ou sans scrupule, baissent les yeux devant l’évidente submersion, devant l’insupportable humiliation de leur patrie.

Aymeric CHAUPRADE

aymericchauprade.com/je-suis-aurelie-chatelain/

PNF:

Brillant article d'Aymeric Chauprade. Seul bémol: la référence à Israël... En effet, le conflit israélo-palestinien, avant d'être religieux, est un conflit de territoires. Il est tout à fait naturel que le peuple palestinien, dépossédé de son territoire, chassé de ses terres par les colons israéliens, se défende. C'est le devoir de tout peuple de défendre son territoire. Il est donc toujours étonnant de voir des nationalistes français prendre fait et cause pour l'agresseur israélien, symbole avec les Etats-Unis de l'impérialisme moderne.

 

Eric Zemmour : « Les droits de l’homme tuent »

RTL – 23/04/15

via Fdesouche.com

 

L'image du jour: page Facebook de la mosquée "El Fath Vert-Bois", où le terroriste Sid Ahmed Ghlam enseignait l'arabe

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« Plus l’intégration est réussie, plus le risque de radicalisation est élevé »

Selon Marion Van San, chercheuse au RISBO, les musulmans ne se radicalisent pas à cause de la pauvreté, du racisme ou d’une mauvaise intégration. Voici ce qu’elle écrit.

Depuis que nous avons appris que des jeunes quittaient la Belgique, mais aussi d’autres pays européens, pour rejoindre le conflit armé en Syrie, un débat violent a éclaté. Le débat mené en Belgique est imprégné d’idées reçues qui empêchent toute analyse appropriée du phénomène.

Selon ces idées toute faites, ces jeunes gens partiraient pour la Syrie parce qu’ils sont victimes d’une société qui ne les acceptent pas et qui ne leur offre pas d’opportunités. Ce point de vue, soutenu par Rik Coolsaet dans une récente édition du journal, n’est cependant pas étayé par les données empiriques.

Que ce soit dans les recherches sur l’extrémisme islamique, ou même dans les recherches sur le terrorisme en général, la conclusion est toujours la même : les gens concernés ne sont pas toujours issus d’un niveau social bas, ils ne sont pas marginalisés ou frustrés, et ne présentent pas de troubles psychiatriques.

Les familles dont sont issus les jeunes Belges partis ne sont pas toutes de classe inférieure, leurs enfants ne sont ni sous-qualifiés, ni frustrés. Concernant les discriminations dont ils se disent victimes, on n’a généralement que peu de preuve empirique.

Ces dernières années, de nombreuses recherches internationales ont eu lieu sur le radicalisme et l’extrémisme. Ce qu’elles montrent est que les jeunes hommes et femmes qui se radicalisent, et qui cèdent parfois à l’extrémisme, sont souvent issus de familles de la classe moyenne. Il y a aussi quelques cas de jeunes issus de la classe supérieure.

N’oublions pas que les pirates de l’air des attaques du 11 septembre venaient de familles riches. Un autre point à noter, le faible statut social et le manque d’opportunité sont le lot de la grande majorité des gens, mais seuls quelques uns d’entre eux deviennent extrémistes.

Si le manque d’opportunité devait conduire à l’extrémisme, les pays les plus pauvres dans le monde devraient fournir le plus d’extrémistes. Or nous savons que ce n’est pas le cas. N’y a-t-il aucun démuni parmi ceux qui partent ? Bien sûr que si, c’est de ceux là que Coolsaet parle. Mais rappelons-le, le groupe parti se battre en Syrie est beaucoup plus divers qu’il ne le suggère.

Un autre stéréotype habituel dans le débat en Belgique est que, malgré les recherches qui réfutent cela, la radicalisation serait le résultat d’une intégration qui a échoué. Les chercheurs appellent ce phénomène le paradoxe de l’intégration, il sert de terreau fertile à la radicalisation.

Ce paradoxe signifie que les enfants et petits-enfants d’immigrés, qui sont nés et ont grandi ici, attachent une grande importance à la société dans laquelle ils vivent. Ils veulent être acceptés socialement et font tout ce qu’ils peuvent pour s’intégrer. Le résultat est qu’ils ont des attentes sociales plus élevées que les autres et sont plus sensibles aux exclusions et aux (prétendues) discriminations.

Les expériences négatives peuvent les détourner de la société et les conduire à chercher refuge dans une recherche d’identité dangereuse.

Je crois pouvoir dire que plus les jeunes sont intégrés, plus il y a risque de radicalisation.

Cette thèse est appuyée par de nombreux éléments. Souvent les jeunes radicalisés étaient très occidentalisés avant leur radicalisation. Ils buvaient de l’alcool et consommait souvent de la drogue.

Par la suite, ils ont commencé à s’intéresser de plus en plus à la religion, ils se sont convertis à l’Islam pour finir par se radicaliser en très peu de temps. La plupart avait terminé leurs études ou avaient un travail et des amis issus de groupes ethniques différents.

Ce qui frappe, dans le débat de ces semaines passées, c’est que non seulement des explications standard sont données pour expliquer le départ de tant de jeunes, mais en plus on y apporte des solutions standard. des solutions qui sont en fait destinées à des problèmes divers.

Il est devenu trop risqué de persévérer avec de telles solutions maintenant que le problème est devenu une question de vie ou de mort. Le fait d’avoir affaire à un groupe très divers montre immédiatement la difficulté pour trouver une solution convenable.

Nous savons que lutter contre la pauvreté ne suffit pas à combattre contre le radicalisme et l’extrémisme. Il ne faut pas non plus mettre trop d’espoir dans les propositions de lutte contre le chômage des jeunes.

Je ne fais pas ici d’appel à changer fondamentalement les politiques actuelles de lutte contre la pauvreté, ni à arrêter de lutter contre le racisme sur le lieu de travail ou sur le marché de l’emploi. Mais nous devrions pas entretenir l’illusion que ces mesures vont freiner le radicalisme et l’extrémisme. Pour vraiment comprendre le groupe auquel nous avons affaire, nous avons besoin d’une profonde compréhension de qui sont ces jeunes et ces familles dont ils viennent, nous pourrons ainsi se défaire petit à petit des idées reçues qui dominent trop souvent le débat. Tout le reste n’est que perte de temps et d’énergie.

(*) Marion van San est chercheuse au RISBO, un institut de recherche indépendant, actif dans le domaine de l’enseignement et affilié à la Faculté de sciences sociales de l’Université Erasmus de Rotterdam. Depuis 2009, elle a dirigé des études ethnographiques sur les familles des jeunes radicalisés.

(Traduit en français par Fdesouche à l’aide de la traduction en anglais de 10news.dk)

De Standaard

via Fdesouche.com