24/01/2014
La diversité™ nuit-elle à la société ?
«L’immigration est une chance, la diversité est une richesse…» Cette mystique contemporaine, que nul n’ose plus remettre en cause, est sérieusement mise à mal par un célèbre sociologue américain, Robert Putnam.
Selon ses travaux, la «diversité ethnique» issue de l’immigration dégrade l’ensemble des réseaux sociaux qui permettent aux individus de participer à la vie en société.
Dans un article intitulé «Diversity and Community in the 21st Century», Robert Putnam expose les résultats d’une enquête menée auprès de 30 000 personnes dans 41 agglomérations des États-Unis.
Les résultats sont les suivants :
Plus la diversité ethnique est élevée :
- moins les citoyens font confiance aux gouvernements, aux dirigeants et aux médias locaux
- moins les taux d’enregistrement sur les listes électorales sont élevés
- moins les gens font du bénévolat ou se permettent des dons aux organismes de charité
- moins les citoyens sont enclins à participer à des projets communautaires
- moins ils ont d’amis ou de confidents.
Putnam, lui-même mal à l’aise avec ses propres conclusions, estime que ses données infirment les deux théories les plus courantes sur l’immigration. La première, celle du «contact», voudrait que plus l’on rencontre de gens d’autres cultures que la nôtre, plus l’on devient tolérant. La seconde, celle du «conflit», postule au contraire que plus l’on rencontre des gens différents, plus l’on se replie sur sa communauté, d’où la formation de ghettos.
Putnam conclut pour sa part que la diversité conduit les gens à se comporter comme… des tortues :
«La diversité entraîne anomie et isolement. [...] Les gens qui vivent dans des lieux « diversifiés » semblent se réfugier dans leur carapace, comme des tortues.»
Dans ces lieux de « diversité », non seulement les niveaux de confiance dans les membres des autres communautés s’affaissent-ils, mais parallèlement, la confiance à l’égard des membres de la communauté dont on est issu s’érode. L’individu, pour reprendre la formule de Tocqueville, se réfugie «dans la solitude de son propre coeur».
(Source : adapté de cet article)
via Fdesouche.com
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