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20/08/2015

Invasion migratoire - Allemagne : jusqu‘à 800 000 demandeurs d’asile en 2015, un record historique

C’est le défi que l’Allemagne va devoir relever. Le pays devrait accueillir cette année jusqu‘à 800 000 demandeurs d’asile. Un record historique, bien loin des dernières prévisions qui planifiaient l’arrivée de 500 000 personnes seulement. L’Allemagne est la première destination des migrants dans l’Union européenne, devant la Suède.

“Il est temps pour des solutions européennes, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière. Il est aussi temps de réfléchir à comment nous pouvons réduire ce nombre à l’avenir pour l’Allemagne. Mais pendant encore quelques années, nous devrons nous adapter à des chiffres élevés.”

Le nombre de réfugiés syriens a considérablement augmenté depuis le mois de janvier en Allemagne. Mais les chiffres s’expliquent aussi en grande partie par l’afflux d’Albanais, de Serbes et de Kosovars : des migrants économiques, qui ont peu de chances de voir leur demande d’asile aboutir.

Dimanche, la chancelière allemande Angela Merkel estimait sur la chaîne de télévision ZDF que la question des migrants dans l’UE, confrontée à une crise humanitaire sans précédent, allait occuper les Européens “bien plus que la Grèce et la stabilité de l’euro”.

Euronews

Vladimir Poutine / immigration : “On ferait mieux d’apprendre du suicide de la France”

BREIZATAO – POLITIKEREZH (11/05/2013) Le 4 février 2013, Vladimir Poutine, le président russe, s’est adressé à la Douma, (Parlement russe), et a prononcé un discours sur les tensions avec les minorités en Russie, en affirmant :

« En Russie, vivons Russes. Toute minorité, de n’importe où, si elle veut vivre en Russie, travailler et manger en Russie, doit parler le russe, et doit respecter les lois russes. S’ils préfèrent la Charia, alors nous leur conseillons d’aller aux endroits où c’est la loi du pays. La Russie n’a pas besoin de minorités. Les minorités ont besoin de la Russie, et nous ne leur accorderons pas de privilèges spéciaux, ou n’essaierons de modifier nos lois pour répondre à leurs désirs, peu importe la force avec laquelle ils crient à la “discrimination”.
On ferait mieux d’apprendre du suicide de l’Amérique, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France, si nous voulons survivre en tant que nation. Les coutumes et les traditions russes ne sont pas compatibles avec l’absence de culture ou les moyens primitifs de la plupart des minorités. Quand ce corps législatif honorable pense à la création de nouvelles lois, il faut avoir à l’esprit l’intérêt national, en gardant à l’esprit que les minorités ne sont pas les Russes. »

Breizatao

Quelle politique d'immigration pour l'Europe?

Maurizio Gasparri, vice-président du Sénat de la République italienne, donne son avis sur la politique d'immigration en Europe dans une interview accordée à Sputnik.

Suite à l'incident de Vintimille, ville italienne où près de 200 clandestins essayant de traverser la frontière française avaient été bloqués par les forces de l'ordre françaises, Maurizio Gasparri, vice-président du Sénat de la République italienne, a donné son avis sur la politique d'immigration de l'UE dans une interview accordée à Sputnik.

Selon M.Gasparri, le problème des flux migratoires illégaux en Europe n'est toujours pas résolu à cause des erreurs politiques commises par des dirigeants des pays européens. Ainsi, le vice-président du Sénat critique fortement l'absence de position ferme du gouvernement italien en matière d'immigration.

"De vrais leaders se révèlent comme tels en période de crise. Ainsi, (Silvio) Berlusconi a contribué à la signature des accords entre la Russie et les Etats-Unis à Pratica di Mare (Italie) au moment de la crise internationale en 2002 (…). Au cours de la crise de l'immigration en 2009 (Silvio) Berlusconi a rencontré (Mouammar) Kadhafi et a bloqué le flux des refugiés de la Libye, en passant un accord avec la Tunisie et l'Egypte. Certains disaient que les négociations avec (Mouammar) Kadhafi étaient une erreur, que c'était un dictateur, mais aujourd'hui la Libye est un califat où l'on coupe les têtes des gens", explique Maurizio Gasparri.

Selon lui, l'Europe doit exercer un blocage maritime, rapatrier des clandestins, répartir de manière plus équilibrée les quotas de réfugiés en provenance de pays en guerre parmi les pays du monde entier, établir des camps d'accueil en Afrique sous l'égide de l'Onu, ainsi qu'expulser les migrants illégaux.

"Nous avons besoin de plus de fermeté et de détermination (…). La politique menée actuellement a abouti à des morts et des désordres", a poursuit M.Gasparri.

Répondant à une question sur les relations russo-italiennes, le vice-président du Sénat a souligné que la Russie devrait devenir le partenaire numéro un de l'Occident, notamment dans la lutte contre le terrorisme.

"Pour nous, (Vladimir) Poutine est un garant de la sécurité et de la liberté. La Russie est un pays ami pour nous et il faut mettre fin à ces sanctions absurdes", a conclu Maurizio Gasparri.

En mai, la Commission européenne a demandé aux Etats membres de l'UE de prendre en charge 40.000 demandeurs d'asile arrivés en Italie et en Grèce. Pourtant, les Etats n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le sujet.

Jusqu'à présent, les pays européens se référaient à la Convention de Dublin, qui prévoit que les demandeurs d'asile déposent leur demande dans le pays d'entrée en Europe. C'était donc l'Italie qui prenait en charge la quasi-totalité des problèmes liés à l'immigration clandestine, en acceptant de donner refuge à tous les migrants qui atteignent ses côtes.

Selon des statistiques, près de 57.000 migrants et demandeurs d'asile ont été secourus en mer et accueillis par l'Italie depuis le début de cette année, contre 54.000 à la même époque de l'année 2014.

Sputnik News