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11/12/2014

Le scandale de l'or allemand entreposé et vendu par les Etats-Unis

Peter Boehringer explique l'échec du rapatriement de l’or de l’Allemagne.

Eric King : Peter, vous avez été un des principaux artisans de ce mouvement pour rapatrier l’or de l'Allemagne, n’est-ce pas ?

Peter Boehringer : Oui, c’est exact. J’en suis l’initiateur principal, mais je l’ai fait en collaboration avec le président de la European Taxpayers Association (ETA), Baron von Hohenhau. Cette association de contribuables européens compte plus de 100,000 membres en Europe. Mon association de métaux précieux en Allemagne comptant aussi plusieurs membres, nous nous sommes regroupés en 2011 et avons entamé la campagne allemande de rapatriement.

Cela fait longtemps que l’or allemand n'a pas été sur le territoire. En 1990, après la chute de l’Union soviétique, certains Allemands ont commencé à se plaindre au sujet des pays étrangers qui détenaient l’or de l’Allemagne, et ils ont commencé à poser la question : "Pourquoi notre or n’est-il pas chez nous ? Pourquoi notre or doit-il rester à Londres, Paris et, surtout, à New York (à la Réserve fédérale) ?"

Mais cela a été compliqué, parce que la Bundesbank n’a pas fourni d’informations et n'a pas voulu répondre aux demandes de renseignement pendant de nombreuses années. Mais le mouvement pour rapatrier l’or du pays a gagné des adeptes et de plus en plus de gens, y compris des membres du parlement allemand, ont commencé à demander : "Pourquoi ne pouvons-nous pas détenir notre or en Allemagne ?" Ils ont même interrogé la Bundesbank, et le mouvement a continué à prendre de l’ampleur.

Mais la Bundesbank est restée assez arrogante et a refusé de dévoiler quoi que ce soit. Quand notre mouvement s’est formé, en 2011, nous avons envoyé à la Bundesbank une requête qui nous a permis d’obtenir un peu plus d’informations, vu que la banque ne pouvait ignorer complètement la European Taxpayers Association. Cependant, personne n’a été satisfait par la réponse de la Bundesbank.

Alors nous avons débuté notre campagne publique et, soudainement, les choses ont commencé à changer avec la Bundesbank, car elle se trouvait maintenant sous la pression populaire. C'est en 2012 que nous avons commencé à obtenir plus d’informations sur les endroits où notre or était censé se trouver. Nous avons été choqués de découvrir que la Fed américaine détenait supposément près de 1,500 tonnes de notre or à New York. Nous avons aussi appris qu’il y avait 350 tonnes à Paris et près de 700 tonnes à Londres.

Nous avons aussi découvert qu’après que des plaintes ont commencé à émerger en 1990, environ 1,000 tonnes d’or auraient été rapatriées de Londres en 2001-2002. Personne n'était au courant de cela avant que notre mouvement ne force la divulgation de ces informations. Le problème est que personne ne peut prouver cela, car la Bundesbank refuse de publier la liste détaillée des lingots avec leurs numéros de série. Cela fait partie de nos revendications.

Le problème est qu’il n’y a pas d’audit de l'or allemand. Personne n’a accès aux coffres allemands pour prouver que l’or s’y trouve bien. C’est la même chose avec toutes les banques centrales occidentales : elles ne publient aucune information détaillée sur l’endroit où se trouve leur or. Je sais que cela a été souvent discuté aux États-Unis mais, jusqu’à aujourd'hui, la Fed s’est opposée à toute tentative d’audit de ses réserves d’or.

Toutes ces informations ont vu le jour grâce au succès de notre campagne. Un plan partiel pour le rapatriement de l’or allemand par la Bundesbank a été mis en place, mais nous le considérions trop lent, d’une part, et trop petit, en termes de quantité d’or. Néanmoins, la Bundesbank a déclaré qu’elle rapatrierait 700 tonnes d’or d’ici 2020.

À peu près 37 tonnes ont été rapatriées en 2013. Nous nous attendons à ce qu’un peu plus d’or soit rapatrié en 2014, et ces chiffres sortiront à la fin de l’année. Alors il se passe au moins quelque chose, même si nous ne sommes pas satisfaits.

Plusieurs personnes ont dit que l’or allemand qui est supposément à la Fed de New York est déjà parti, et qu’il a servi au plan de suppression du prix de l’or orchestré par la Réserve fédérale. Mais ça ne sert à rien de se plaindre et de dire que l’Allemagne ne récupérera jamais son or. Le droit légal de l’Allemagne sur ses presque 3,400 tonnes d’or, dont la plus grande part est détenue à l’étranger, est d’ailleurs incontesté. La Bundesbank prétend que l’or est détenu outremer et qu’il n’est pas menacé.

Eric King : Mais, Peter, les Allemands voulaient voir leur or supposément entreposé à la Fed de New York, et la Fed leur a dit non. L’excuse absurde donnée aux Allemands était que la visite des coffres créerait un « risque pour la sécurité ». Cela n’a évidemment pas de sens, mais c’est le mensonge dont ils se sont servi pour ne pas divulguer aux Allemands que leur or avait déjà été vendu sur le marché.

Boehringer : Absolument. Je ne peux qu’être d’accord avec vous, c’est absurde. Même les cinq tonnes qui ont été rapatriées de la Fed ont dû être refondues. Mais pourquoi donc fallait-il refondre les lingots originaux numérotés qui avaient été déposés à la Fed pour en faire de nouveaux ?

Cela a alimenté la rumeur selon laquelle l’or allemand avait déjà été vendu sur le marché et qu’il n’était pas entreposé en sécurité dans les coffres de la Fed. Je pense aussi que c'est le cas. Je ne crois pas que la Fed ait toujours notre or, et c’est pourquoi elle n’a pas voulu que les officiels allemands ne viennent faire d'audit.

Plusieurs personnalités ont ouvertement écrit et discuté de leur certitude que l’or allemand a déjà disparu, que la Fed a trahi le peuple allemand avec ses activités clandestines de prêts d’or. Cela serait tellement facile pour la Fed et la Bundesbank de mettre fin à ces interrogations en faisant un simple audit des réserves d’or américaines et de celles qui sont supposément entreposées à la Fed de New York. Cet audit devra se faire avec des preuves photo et vidéo, et il devra être confirmé par des personnes auxquelles le peuple peut faire confiance. Mais cela n'est pas prévu au programme.

Cette histoire est l'un des évènements qui poussent les Allemands à ne pas avoir confiance en la Réserve fédérale américaine. Mais nous, les Allemands, avons toujours le droit de demander cet or à la Fed, et c’est ce que nous faisons. Mais, contrairement aux fausses informations publiées sur un important site américain, la pression monte en Allemagne pour que la Bundesbank rapatrie notre or sur le sol allemand. Ce type de désinformation est potentiellement dommageable pour notre cause et nous allons donc le combattre jusqu'au bout.

C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à être interviewé par King World News : parce que je voulais que le monde sache la vérité sur ce qu’il se passe vraiment en Allemagne. Et la vérité est que ce mouvement historique pour rapatrier l’or du pays est plus fort que jamais, surtout face aux activités clandestines de la Fed et du refus de la Bundesbank de coopérer. Mais je crois qu’à la fin les citoyens allemands auront gain de cause et que l’Allemagne rapatriera son or sur son territoire, là où il devrait être, parce que la dynamique des dernières années est clairement de notre côté. Et je me fous que l’or ne soit plus à la Fed de New York… ils n’ont qu’à le racheter sur les marchés.

Source: KingWorldNews

via Goldbroker.fr

Un CRS en civil et sa femme agressés : «Sale française, sale race»

Un différend entre automobilistes a rapidement viré au drame à la fin du mois de novembre à Amnéville (Moselle) selon un témoignage de l’une des victimes. Une automobiliste et son compagnon qui est policier on été vivement violentés par deux autres conducteurs chauffés à bloc.

Il est 17h, dimanche 23 novembre dernier. Véronique*, âgée de 33 ans et son conjoint de 32 ans qui est CRS de profession rentrent en voiture çà leur domicile d’Amnéville (Moselle). Le couple est accompagné de leur bébé âgé de 11 mois installé à l’arrière du véhicule. «Un véhicule nous coupe la priorité à un stop sur la route de Rombas. Je suis au volant et je klaxonne pour signaler mon mécontentement. Le chauffeur s’arrête alors violemment en plein milieu de la chaussée sort de sa voiture avec son passager et s’avance vers notre voiture» introduit Véronique, encore sous le choc.

Le compagnon qui est CRS à Metz sort de la voiture, demandant ce qu’il se passait à en croire la jeune femme. «La seule réponse apportée a été un coup de poing au visage» avant qu’il n’indique sa qualité de policier aux deux jeunes hommes âgés respectivement de 29 ans et de 31 ans. Pire, après avoir indiqué qu’il était policier, l’automobiliste va vite vivre un cauchemar. Insulté, il va être roué de coups. Coups de poings, coups de pieds, insultes et menaces. La compagne de la victime va alors rapidement tenter de s’interposer, en vain, recevant des insultes gratinées. «Sale française, sale race» sera notamment lancé par les deux jeunes hommes déchaînés.

«J’ai cru qu’il allait me tuer» confie la mère de famille qui a écopé d’une ITT (Interruption totale de travail) de 10 jours. «J’ai donc décidé d’utiliser ma bombe lacrymogène pour les faire reculer. J’ai eu le droit à des rires sarcastiques et à des insultes plus violentes encore». C’est à ce moment là que de nouveaux coups de pieds pleuvent sur le CRS à terre. «A la fin avant de prendre la fuite, ils vont donner un dernier coup sur la tête de mon conjoint» déplore Véronique…..

Loractu

via Fdesouche.com

La face cachée de la crise ukrainienne

Contexte général

En 2010, le Viktor Ianoukovytch était élu Président de l’Ukraine avec 52 % des voix – pour un mandat allant jusqu’en 2015. L’OSCE a reconnu la parfaite validité de cette élection.

L’hétérogénéité des résultats (comme dans la plupart des élections) était frappante :

 On a un gradient d’Est en Ouest, où le président élu passe de plus de 95 % des voix à moins de 5%…

Ceci souligne la très grande hétérogénéité du pays (et donc sa fragilité – vu qu’il n’existe de façon indépendante que depuis 25 ans). Il comprend en réalité des régions très différentes en termes de population, de langue ou d’Histoire :

Les 5 Ukraines

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