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03/11/2014

Qu’est-ce qu’être un Français : Jean-Yves Le Gallou Vs Gaétan Dussaussaye

TV Libertés – I Média N°27

via Fdesouche.com

La Hongrie menace de quitter l’EU

La Hongrie menace de quitter l’EU
Un nouveau scandale a éclaté cette semaine dans la noble famille européenne. La Hongrie a menacé de se retirer de l’UE. Le président du parlement hongrois Laszlo Kövér a fait comprendre que si Bruxelles dictait à la Hongrie la façon de gouverner le pays, elle pourrait quitter l’UE.

La situation autour des sanctions antirusses et la demande de procéder aux réformes intérieures adressée par l’UE à la Hongrie, poussent de plus en plus souvent les politiques à Budapest à réagir très vivement. Si auparavant, ces réactions ne concernaient que des politiques bruxellois concrets, il s’agit cette fois de l’ensemble de l’UE. Les conflits opposant Bruxelles à Budapest éclatent de plus en plus souvent depuis quelques années et portent la plupart du temps sur la politique intérieure appliquée par la Hongrie qui refuse de réduire son programme social et n’est pas prête à adapter son système politique aux normes de l’UE.

Iouri Bondarenko, directeur du Centre russo-polonais « Dialogue et Concorde », estime que le « divorce » que la Hongrie est en train de consommer avec l’UE et l’OTAN, coule de source :

Je crois que la Hongrie finira par se retirer de l’UE de son plein gré ou y sera contrainte. Je ne peux rien dire au sujet de sa participation à l’OTAN parce que cela dépend de l’évolution de la situation en Ukraine mais son retrait de l’Alliance n’est pas à exclure non plus. C’est que la classe politique hongroise est déterminée à défendre les intérêts nationaux qui vont à l’encontre de ceux de Bruxelles.

Ces derniers temps, Bruxelles critique de plus en plus vivement Budapest au sujet de sa position concertant les sanctions antirusses. La politique menée par l’UE est considérée comme contreproductive en Hongrie qui refuse de s’y joindre. Selon Laszlo Kövér, « si Bruxelles nous dicte comment gouverner le pays, il s’assimilera à Moscou avant la chute du régime en 1989 ». C’est paradoxal, mais Budapest estime actuellement que les relations avec Moscou sont plus prometteuses que celles qu’il entretient avec Bruxelles. Kövér avait également souligné que le fait même d’être membre de l’UE et de l’OTAN n’était pas un problème pour la Hongrie mais que par contre « l’attitude spéciale » de Bruxelles envers ses affaires intérieures devenait de plus en plus importune au fil des ans.

L’Europe craint le rapprochement qui s’est amorcé entre la Hongrie et la Russie parce que d’autres pays de l’UE pourraient suivre son exemple. Alexeï Kouznetsov, directeur du Centre d’études européennes de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales, estime cependant que la démarche des autorités hongroises restera sans suites :

C’est soit le marchandage pour obtenir des privilèges au sein de l’UE, soit le flirt avec les électeurs compte tenu de l’accroissement du nombre d’eurosceptiques aux récentes législatives européennes. Par conséquent, je ne prends pas du tout au sérieux les déclarations de ce genre.

En même temps, le premier ministre hongrois Victor Orban est une figure très gênante pour Bruxelles parce qu’il s’en prend aux eurofonctionnaires sans choisir ses mots. Il avait une fois de plus soumis Bruxelles à une vive crique à la mi-août. « La politique occidentale des sanctions décrétées contre la Russie nous a nui plus qu’à la Russie elle-même… Cela revient à scier la branche sur laquelle on est assis », a déclaré en substance le premier ministre hongrois.

Budapest ne se décidera pas à se retirer prochainement de l’UE mais, pour citer Mikhaïl Gorbatchev « le processus s’est enclenché »

http://french.ruvr.ru/

via alterinfo.net

Discours de Poutine : le monde avant et après Valdaï

Discours de Poutine : le monde avant et après Valdaï

Par La Voix de la Russie | Des citations tirées du discours du président russe Vladimir Poutine sur la nouvelle architecture des relations internationales ont inondé rapidement le web.

Chose étonnante, les commentaires concernant l'essence de son discours de Sotchi sont peu nombreux dans les médias des Etats-Unis et de l'Occident. En règle générale les médias sont tétanisés quand une analyse met dans le mille et on se sent mal à l'aise pour en discuter. Quand elle est tellement désagréable qu'on préfère ne pas la remarquer.

Discours de Vladimir Poutine au Club Valdaï (traduction intégrale)

Cette année 108 experts de 25 pays, dont d'anciens présidents et premiers ministres, sont arrivés pour participer aux réunions du Club de discussion Valdaï en dépit des sanctions et des appels à l'isolement de la Russie. La plupart des spécialistes des relations internationales est convaincue que le discours du président russe a déjà divisé le monde en celui d'avant et d'après Valdaï.

« C'est un discours très fort », estime le politologue américain réputé Dmitri K. Simes. « Vous pouvez lui donnez raison ou pas, mais il attire l'attendion et fait réfléchir. Sans aucun doute ce n'est pas un discours d'un leader acculé au pied du mur par les sanctions et tâchant de trouver une issue honorable. C'est un discours du leader d'une grande puissance nuclélaire qu'il faudra prendre en considération indépendamment de savoir si cela plaît ou non ».

Les paroles de Poutine ne pouvaient étonner que les gens ayant oublié son discours prononcé le 7 février 2007 lors de la Conférence de sécurité de Munich. Les thèses et les idées maîtresses du discours de Valdaï complètent de fait les avertissements contenus dans celui de Munich. Dès à l'époque Vladimir Poutine a parlé des dangers du monde unipolaire et de l'hégémonie d'un Etat et d'un bloc militaire. A Valdaï il n'a fait que constater que ses avrtissements ont pris corps : en Irak, en Syrie, en Libye et en Ukraine. Le chaos est partout où Washington met la main, a rappelé Vladimir Poutine :

« Demandons-nous à quel point nous sommes à l’aise avec tout cela, à quel point nous sommes en sécurité, combien nous sommes heureux de vivre dans ce monde, à quel degré de justice et de rationalité il est parvenu. Peut-être n’avons-nous pas de véritables raisons de nous inquiéter, de discuter et de poser des questions embarrassantes ? Peut-être que la position exceptionnelle des États-Unis et la façon dont ils mènent leur leadership est vraiment une bénédiction pour nous tous, et que leur ingérence dans les événements du monde entier apporte la paix, la prospérité, le progrès, la croissance et la démocratie, et nous devrions peut-être seulement nous détendre et profiter de tout cela ? Permettez-moi de dire que ce n’est pas le cas, absolument pas le cas.

A Sotchi Vladimir Poutine n'a pas parlé seulement et pas tellement de la Russie : seul un homme sourd et aveugle pourrait interpréter ainsi le sens de son discours. Il a parlé d'une grande transformation du monde, souligne le professeur de l'Académie russe de la fonction publique Vladimir Stol qui trouve que le président russe a exposé des faits tout à fait évidents : le monde a sensiblement changé par rapport à ces 25 dernières années depuis la disparition de l'URSS. Les Etats-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont du mal à en prendre conscience et à y renoncer, estime le professeur Stol :

« A l'heure actuelle la Chine s'est renforcée sérieusement. On peut dire la même chose à propos de l'Inde et du Brésil. Mais de la Russie aussi. Parfois il est très difficile non seulement dans la politique extérieure, mais aussi dans les relations habituelles de prendre conscience de la nécessité de consulter quelqu'un, de faire des compromis et de tenir compte de l'opinion d'autrui. Mais cette transformation devra être prise en considération ».

Le parlementaire russe Dmitri Viatkine signale que Vladimir Poutine a fait état des principes en formation d'une nouvelle structure de sécurité et de stabilité mondiales. Un système politique multipolaire s'est déjà formé réellement dans le monde :

« L'ordre mondial que les Etats-Unis tentent d'imposer à tout le monde ne peut plus exister. Les Etats-Unis ne parviennent plus à exécuter le rôle qu'ils ont assumé. Ils ne sont pas en mesure de gérer les processus qui revêtent un caractère de plus en plus chaotique. Ils ne sont pas en mesure d'assurer la sécurité du monde. Au contraire, leurs actions engendrent davantage de chaos. La Russie propose des moyens et méthodes raisonnables d'étouffer les conflits dans l'intérêt de tout le monde ».

Le ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov estime que dans le dialogue avec Washington la Russie n'a qu'un seul obstacle : c'est Washington lui-même. Les propositions des partenaires américains ne sont orientées que sur leurs propres intérêts. Leur modèle de comportement envers la Russie dédaigne toute convenance, estime Sergueï Lavrov :

« Ils ne parlent pas ouvertement du changement du régime. Bien que des marginaux en Europe le suggèrent. Mais, au fond, on nous demande de changer notre politique, nos approches. Ce serait une autre chose si on nous proposait de chercher quelque chose en commun. Mais on nous dit une toute autre chose : nous savons comment agir et vous devez le faire ». [...]

http://french.ruvr.ru/2014_10_27/Discours-de-Poutine-le-m...