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15/10/2014

Moscou ne laissera pas passer sous silence les crimes de guerre en Ukraine

Moscou ne laissera pas passer sous silence les crimes de guerre en Ukraine

Par La Voix de la Russie | La Russie propose de convoquer un forum mondial des droits de l'homme consacré à la situation autour de l'Ukraine, a annoncé le 14 octobre Mikhaïl Fedotov, président du conseil russe des droits de l'homme près le président de Russie.

Le 14 octobre une réunion du conseil a eu lieu à Moscou avec la participation du président Vladimir Poutine. Une attention majeure y a été consacrée à la situation catastrophique de la population du sud-est de l'Ukraine.

Il a été déjà déclaré que Moscou ne laisserait pas passer sous silence ou oublier les crimes perpétrés par les militaires ukrainiens et la garde nationale dans le sud-est de l'Ukraine et qu'il oeuvrerait pour obtenir que les organisations internationales procèdent à une enquête intégrale sur les crimes dans le Donbass et à Lougansk.

« Les événements en Ukraine ont mis en évidence une crise profonde du droit international, des normes fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », a dit Vladimir Poutine.

« Nous sommes en présence d'un "deux poids, deux mesures" lors de l'évaluation des crimes contre la population civile dans le sud-est de l'Ukraine, des violations des droits fondamentaux de l'homme à la vie et à l'intégrité personnelle. Les gens y sont soumis à des tortures, à des punitions cruelles et humiliantes, à la discrimination et à des peines sans jugement ni enquête. Malheureusement, de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'homme ferment tout simplement les yeux sur ces événements ».

La Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg aura du pain sur la planche à la fin de cette année : elle doit s'attendre à une multitude d'actions contre Kiev intentées par les habitants du sud-est de l'Ukraine. Par ceux qui se sont vus obligés de fuir les bombardements, qui ont perdu des parents et des proches, une entreprise ou une propriété privée. Ils sont actuellement près de 800 000.

Les autorités de Donetsk et de Lougansk affirment qu'environ 13 000 personnes ont déjà exprimé leur intention d'engager les poursuites contre Kiev.

Les militaires ukrainiens et la garde nationale continuent de fouler aux pieds le droit fondamental, celui à la vie, ils continuent de bombarder des villes du Donbass en dépit du régime de cessez-le-feu, a déclaré le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov :

« A Donetsk les experts, les experts de l'OSCE compris, continuent d'exhumer les fosses communes dans la région de Donetsk. Des restes mutilés d'au moins 400 victimes ont été découverts. Il s'agit des femmes et des hommes, des habitants civils. Beaucoup ont été tués d'une balle dans la tête. Les régions où les charniers ont été découverts se trouvaient précédemment sous le contrôle de la garde nationale d'Ukraine ».

Pourtant il ne s'agit pas seulement de la population russophone du sud-est. La Société de la culture hongroise de la Transcarpatie a préparé elle aussi une requête contre l'Ukraine à la Cour européenne. La société accuse Kiev d'avoir privé les Hongrois de Transcarpatie du droit d'avoir leur représentant à la Rada. La Transcarpatie ukrainienne est peuplée de plus de 152 000 Hongrois ce qui suffit largement pour créer une circonscription électorale spéciale. Cependant Kiev refuse de reconnaître leur droit à la représentation parlementaire et de permettre d'élire leur député lors des élections anticipées du 26 octobre.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déjà composé deux Livres blancs sur les crimes de guerre de Kiev dans le sud-est, à Odessa, à Marioupol et dans d'autres villes ukrainiennes. Ces livres renferment des faits, des témoignages photo et vidéo, les dépositions des milliers de témoins oculaires. Les deux documents en viennent à la conclusion majeure d'après laquelle les violations des droits de l'homme revêtent un caractère massif et systémique. Les gens ont été enlevés et emmenés dans une direction inconnue sans accusation, pillés et exécutés. Les organes appelés à assurer l'ordre public restent dans l'inaction. Le gouvernement fait tout pour attiser la haine interethnique.

Le Comité d'enquête de Russie a également engagé les poursuites contre le ministre ukrainien de l'Intérieur Avakov, l'oligarque Kolomoïski et des dizaines de militaires ukrainiens, de commandants de la garde nationale et des bataillons privés.

La délégation russe à l'APCE se propose de présenter à l'Assemblée en janvier prochain une déclaration spéciale sur les crimes de guerre commis par Kiev.

http://french.ruvr.ru/2014_10_14/Moscou-ne-laissera-pas-p...

Dessin du jour - France: le peuple prend l'eau

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Mâcon : « Nous ne pouvons plus vivre avec des gens qui ne respectent pas notre vie, notre culture »

Appelés sur un rassemblement d’une trentaine de personnes pour certains, visage dissimulé et armés de batte de base-ball, rue du Beaujolais, les policiers mâconnais ont été pris à partie.

Les fonctionnaires des trois équipages ont été pris à partie avec des insultes prononcées par les jeunes de ce quartier, celui de la Chanaye, et dont certains ont lancé leur batte en direction des policiers.

L’un d’eux se serait même approché d’un policier avec un Taser et aurait envoyé une décharge électrique. Un projectile émanant de ce qui serait peut-être un flash-ball aurait également atteint une voiture de police alors qu’une carabine montée sur un trépied et cachée entre deux voitures a été aperçue par un autre policier.

Compte tenu de la configuration des lieux et de l’infériorité numérique des policiers, ces derniers ont été obligés de quitter le quartier.

Plusieurs habitants ont témoigné leur angoisse et leur exaspération.

« Nous habitons ici depuis longtemps mais nous allons devoir déménager. Nous ne pouvons plus vivre ici avec des gens qui ne respectent pas notre vie, notre culture. ».

Et cette autre femme de rajouter : « J’ai vraiment peur désormais. Nous n’osons plus sortir le soir car rentrer trop tard est hasardeux. On n’en peut plus. Les personnes âgées n’osent plus rien dire non plus ».

Ces éléments seront aussi à prendre en compte par les pouvoirs publics. MâconHabitat, de son côté, annonce de plus en plus de logements sociaux vacants du fait de la « fuite » des habitants de ces zones sensibles.

JSL

via Fdesouche.com